Dans la carrière d’un groupe ou d’un artiste solo, il y a toujours un concert qui marque plus que d’autres. Mais un concert qui marque tout le monde, le public, les badauds, les musiciens, les roadies. Dans le cas d’AS THEY BURN, la date est facile à retenir. Il s’agit de cette performance donnée le 15 mai 2015 à Paris, au Divan du Monde, face à une foule euphorique, mais aussi triste comme les pierres, et pour cause : cette date fut alors la dernière du groupe qui avait décidé de raccrocher les gants.
Décision incompréhensible, d’autant que le quatuor avait alors le vent en poupe, et que tous ses compteurs étaient au vert pomme. Un following de plus en plus conséquent, des propositions de tournée aux Etats-Unis et au Japon, et une discographie faisant référence dans le milieu du Nu Metal nostalgique et du Metalcore énergique. Alors, comment envisager cette décision abrupte mettant un (faux) terme à une carrière pleine, et riche de nombreux évènements importants ? Un ras-le-bol, une pause respiration, une envie d’autre chose ou tout simplement, une décision prise en son âme et conscience, sans avoir besoin d’en expliquer le cheminement.
2015/2022, sept ans ont passé depuis ce concert explosif, et les fans se rassurent enfin. Après ce long hiatus qui finalement n’était pas une véritable séparation, AS THEY BURN revient par la petite porte, armé d’un nouvel EP, offrant une suite inattendue à Will, Love, Life, dernier témoignage de la puissance française au service d’un style purement américain. Qu’attendre alors de ce nouveau test ? Beaucoup évidemment, savoir si le groupe a retrouvé l’envie, l’inspiration, et s’il est prêt à débrayer pour enfin accéder au statut international qu’il mérite. Mais pour le moment, l’objectif reste national, et avec ces six morceaux, le quatuor peut envisager la scène très sereinement.
Kévin Traoré (chant), Luigi Marletta (guitare), Ronald Pastor (basse) et Milton Bakech (batterie) ne nous ont pas pris en traître, et ont déjà largement dévoilé leurs intentions en diffusant trois singles sur les six titres à venir. Le public a donc déjà eu le temps de se faire à ce nouveau répertoire, évidemment pas très éloigné de ce que le groupe a toujours proposé. Une attaque en règle entre Bakersfield et Paris, pour le meilleur et le pire, et cette tutelle KORN éternelle que l’on sent encore très vivace aujourd’hui. En mélangeant les aspects les plus rudes du Metalcore aux accents tragiques de Jonathan Davis et les siens, Ego Death est effectivement la mort d’un certain ego, pour une prise de conscience collective. Le Metalcore n’est donc plus honni, et il atteint aujourd’hui un niveau enviable entre les mains de ces quatre musiciens.
Inutile de dire que tout est parfait sur cet EP. Mais je le précise quand même, eu égard à son importance pour les fans, et le groupe lui-même. Les six morceaux sont truffés d’arrangements électroniques, tout en gardant une base Metal nineties très prononcée et solide. Essayez pour l’exemple de vous mesurer au troisième single, « Ego Death ». Ce monstre de puissance explique en quelques minutes l’aura du groupe sur le marché international, et l’intérêt porté par des grands pays pour ses performances live. On reste scotché sur son siège, subissant cette déferlante de cris, de riffs rageurs et d’à-coups rythmiques diaboliques, et on comprend à quel point le groupe nous avait manqué.
Ego Death est donc la reprise de contact idéale. Humble dans les proportions, mais ambitieuse dans le fond. La créativité du groupe n’a donc pas souffert de ces années de silence, et retrouve ses tics les plus symptomatiques. On pourra évidemment se montrer parfois réticent face à cette ressemblance avec le KORN de ces dernières années, mais les six tubes nous prouveront que cette influence a fructifié, au point de devenir un brin d’ADN. AS THEY BURN est néanmoins attendu au tournant. Il va falloir rattraper le temps perdu, remonter sur scène, et s’excuser de cette sortie de route inopinée.
Mais avec un répertoire pareil, pas d’inquiétude majeure à avoir. Il semblerait qu’AS THEY BURN soit here to stay.
Titres de l’album :
01. Unable to Connect
02. Missing Pieces
03. V.I.T.R.I.O.L.
04. Monster
05. Ego Death
06. Angel
Je garde un excellent souvenir de leur prestation en accompagnement de la fausse tournée d'adieu de Despised Icon en 2010. C'était peut-être plus du "true" HC direct et pur, mais c'était bon.
Pink Floy et Black Sabbath sont sans doutes les groupes les plus surestimés de tout les temps.
16/07/2025, 08:53
Si tu veux des vieux trucs qui tiennent le coup tu as Joy Division Pornography de The Cure, ou le premier Christian Death. Il y a bien plus intéressant.
16/07/2025, 08:51
Mais quel troll ? au mieux je vous fait chier et j'en rajoute parce que ça me fait marrer, mais je pense tout ce que je poste. J'en ai jamais eu rien à foutre de Iron Maiden que j'ai toujours trouvé médiocre, de même que Black Sabbath dont la quali(...)
16/07/2025, 08:43
@DPD : Tu passes beaucoup trop de temps à justifier tes trolls, mon jouvenceau.
16/07/2025, 07:47
Sinon oui j'apprécie déjà pour les news ou ils sont généralement au taquet, pour les chronique j'ai parfois des goûts différents mais ils font le boulot. Je suis pas là pour sucer mais je suis venu parce qu'il manquait un manqu(...)
15/07/2025, 22:07
Bouhou le monsieur a dit du mal d'un groupe que j'aime il doit être pédé (j'ai du mal à faire le lien mais ok).
15/07/2025, 20:24
@dpd : non, t'es là car c'est le dernier webzine où tu peux commenter et troller sans inscription avec une modération proche du néant. Partout ailleurs, tu te serais fait dégager et tu n'aurais plu qu'à tirer des pipes dans un bois que(...)
15/07/2025, 20:18
Si tu veux du troll tu as un post qui parle de Liturgy (que je n'écoute pas), et de la personnes transgenre derrière le projet en inventant une fantaisie sexuelle bizarre dans laquelle je serais impliqué. ça c'est du troll. Pas ce que je poste.
15/07/2025, 20:04
Pleurs pas tout ira bien, ils s'en remettront. J'ai des critiques, certaines virulentes envers la scène (enfin ce qu'il en reste), et un côté provoc assumé (ceci dit je ne mens pas, je pense vraiment ce que je dit), et je pense que ce soit une mauvaise ch(...)
15/07/2025, 19:59
Quand je vois la quantité et la qualité du travail qui est abattu par ceux qui tiennent ce site comparées à certains commentaires qui s'apparentent au fond de cuve d'une vieille fosse à merde... ça me rappelle que certains webzines / sites sont (...)
15/07/2025, 19:42
Je sais qu'il faut se reconvertir à un certain âge de nos jours, le marché du travail est mouvant et tout sauf garantit dans certaines professions, ceci les animateurs club med sont décidément mal formés de nos jours. Je vais leur en toucher un mot.
14/07/2025, 19:53
@DPD : fais gaffe, avec ton jeune âge, tu pourrais être une cible de choix pour un pédophile de LFI. Remarque, ça te ne choquerait pas beaucoup, vu que tu dois être du genre à sucer en fond de gorge le travelo de Liturgy.
14/07/2025, 19:38
Vous croyez que je suis pas foutu de me taper quelques pubs de cul pour changer d'IP temporairement ? lol.
14/07/2025, 18:32
C'était la blague, genre c'est pas évident avec l'IP en dessous. Il faut tout vous expliquer, lentement si possible.
14/07/2025, 17:53