Le livre ENJOY THE VIOLENCE, de Sam Guillerand et Jérémie Grima, parlant de la scène Thrash / Death Metal Française des années 80/90 sur pas moins de 440 pages, a été réédité une quatrième fois par Zone 52 éditions.
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Résumé :
Les scènes nord américaines, anglaises, scandinaves -et plus globalement du reste du monde- ont très largement été documentées dans des ouvrages analysant en détail les premières secousses de ce que l’on nomme aujourd’hui le Metal Extrême. Swedish Death Metal, Choosing Death, Extremity Retained, Glorious Times, Murder in the Front Row, Metalion : The Slayer Mag Diaries, ainsi que quelques autres livres indispensables pour les metalheads les plus insatiables, ont en effet archivé avec minutie les racines de cette révolution stylistique qui poussait la violence musicale dans ses ultimes retranchements. Style souvent incompris et montré du doigt par les autres sphères musicales plus calibrées (mieux installées, distribuées et promotionnées), le Thrash et le Death Metal étaient, à leurs balbutiements, en complète opposition avec ce qui se faisait dans les couches dominantes et convenues de la culture et du music-business. Remettant même en cause la plupart des codes du Classic Rock, du Hard Rock et même du Heavy Metal traditionnel -perçus alors par les jeunes hordes assoiffées de brutalité sonore comme des genres dépassés, boursouflés et engourdis. La façon de jouer de ces deux styles émergents - jugés juvéniles, primitifs, bestiaux et régressifs, pour ne garder que les compliments-, la manière de l’enregistrer, ses codes graphiques, visuels et vestimentaires, les paroles, les logos, la diffusion souterraine de la musique de centaines de groupes obscurs (et ce, venant des quatre coins de la planète), les publications amateurs photocopiées à quelques centaines (voir dizaines) d’exemplaires, les échanges de cassettes et de courriers, les concerts chichement organisés, etc., absolument TOUS les éléments inhérents à cette scène n’inspiraient que méfiance, incompréhension et dédain de la part de ceux qui ne faisaient pas partie de ce cercle sacré. Jusqu’à ce que ce que la bombe explose à l’échelle internationale et infiltre (et corrode!) toutes les strates des cultures alternatives.
La France, quoique n’ayant jamais été au centre de l’échiquier mondial –ni même européen- de ces sous genres, a cependant, elle aussi, connu une histoire d’une richesse insoupçonnée. Il était temps de la raconter.
Enjoy The Violence : une bible de 440 pages qui revient en détail sur les prémices du microcosme Thrash/Death hexagonal (années 1980/90), narré sur le mode de « l’histoire orale », avec des interviews fleuves et inédites de nombreux acteurs de l’époque (groupes, activistes, labels, journalistes, éditeurs de fanzines, tape-traders, illustrateurs, etc.). Un ouvrage qui capture l’essence même de ces années formatrices, marquées par l’insouciance, la colère, la sauvagerie, le non conformisme mais aussi et surtout la naïveté, la sincérité, le fun et l’amateurisme. Plus qu’un livre compilant les témoignages de ceux qui ont défriché le terrain, un véritable guide pour mieux comprendre l’évolution qu’a connu le Metal (sous toutes ses formes les plus extrêmes) durant ces trente dernières années.
Putain !Si j'avais été au jus de cette date, j'aurai fait le déplacement boudiou...Pis je vois que tu causes de BARABBAS à Nancy ?!Et c'est... ... ... Ce soir.Re-Putain !
25/04/2024, 13:28
25/04/2024, 12:44
ça me fait penser à moi ivre mort parodiant Maurice Bejart, sur fond de Stravinski. Plus glucose, tu meurs. Mauriiiiice !
25/04/2024, 10:28
Mes confuses malgré mon instinct qui tapait dans le juste, rien avoir avec le gaillard à qui je pensais.
24/04/2024, 14:26
Vu récemment avec Napalm Death, et ça faisait plaisir de voir que beaucoup de gens connaissent leur Histoire du Death Metal car il y avait de vrais fans. Surtout, la formule D-Beat basique et efficace du père Speckmann fonctionne bien en live
23/04/2024, 09:55
Excellent disque avec un gros point fort sur le riffing atomique. La pochette m'évoque clairement celle de Nothingface, version bio-mécanique
22/04/2024, 18:04
Ca fleure bon le vieux Kreator période Pleasure to Kill ! Prod' crade, aux antipodes des trucs surproduits de certains groupes et quand ça speede, ça rigole pas.
21/04/2024, 19:52
Là clairement le label est dans son droit à 100%. Warner a racheté l'ancien label de Kickback, ils en font ce qu'ils veulent du catalogue. Après, l'élégance, une telle multinationale elle s'en beurre la raie. Mais je peux comprendre qu(...)
20/04/2024, 23:36
Mouiii, pas faux. Les gonzes ont signé.Mais ça me rappelle Peter Steele qui avait voulu défenestrer un type dans les bureaux de Roadrunner après avoir découvert que le label ressortait les albums de Ca(...)
20/04/2024, 20:06
Attention, les mecs ne se font pas "enfler". C'est juste que Warner ne leur a pas demandé leur avis pour rééditer le bazar et les mecs parlent donc d'édition pirate, alors que Warner a bien les droits sur le disque. Après, Kickback, ce ne son(...)
20/04/2024, 06:26
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54
Au lieu d'aller baiser des gamines et des ladyboys à Bangkok, Stephan aurait dû apprendre à lire les contrats qu'il signe.
19/04/2024, 15:20
On s'en cogne. Non j'en profite juste pour dire à ceux qui ne l'auraient pas encor(...)
19/04/2024, 07:52