Voilà qui n’est pas banal, un groupe existant depuis 1978 dont je n’ai jamais entendu parler, et qui a sorti son premier longue-durée en…1979. SILVERTRAIN fait donc partie des vrais vétérans de la scène Hard française, bien que ses débuts n’en fussent plutôt éloignés. Ayant connu deux périodes bien distinctes, les groupe n’a véritablement pris son envol qu’en 2013 lors de sa reformation, et ce ne sont pas moins de quatre albums qui sont venus entériner ce comeback plus ou moins imprévisible. Soutenus par le label national Brennus, toujours le premier à défendre les valeurs françaises, le quintet nous propose donc en 2021 son quatrième album post comeback et le cinquième dans les faits, et autant dire qu’on sent que les racines du groupes sont toujours fermement plantées dans les seventies, comme en témoigne le son plus que passéiste de cet album.
Joliment planqué sous une pochette de l’illustre Stan W Decker, Steel Against Steel n’est pas vraiment l’épiphanie de Hard-Rock moderne que nous étions en droit d’attendre, mais plutôt une adaptation un peu vieillotte des standards modernes de Heavy Metal. Avec un son de batterie rachitique et des soli qui donnent le sentiment d’avoir été captés live sur un huit-pistes, un chanteur au timbre rappelant celui de Patrice Le Calvez de KILLERS avant une reconversion dans le Glam aux côtés de Pascal Bailly, des arrangements globaux réduits au strict minimum, et une vision du Metal qui colle de près à l’éthique old-school de son label, SILVERTRAIN propose aux Heavy-Metal kids des années 80 de se replonger dans leur adolescence, tout en assumant la date actuelle indiquée par l’éphéméride. En résulte un contraste assez désagréable entre les intentions et le rendu, des morceaux convenus qu’on a le sentiment d’avoir entendu des dizaines de fois joués plus puissamment, et une philosophie un peu trop rétro pour qu’on puisse y adhérer complétement.
Plus épanouissant qu’un énième album de Modern Metal anonyme, Steel Against Steel fait parfois penser au MYSTERY BLUE de Circle of Shame sorti de son caisson de cryogénisation, et tentant de s’adapter à l’époque. Pourtant, on sent que le quintet en appelle à la diversité pour s’imposer et Phil Yborra York (chant), Arturo Arcela (guitare), Micky Ramirez (guitare), Oli Grateau (basse) et Hansel Chiquet (batterie) de se démener sur up tempo pour faire décoller la machine qui tourne au diesel (« Take Your Chance »). Mais peu aidés par une production déficiente qui relègue souvent les guitares en arrière-plan, comme des rasoirs électriques à peine discernables et au ronflement aigrelet, SILVERTRAIN essuie les plâtres et nous rappelle souvent qu’il est né dans les années 70.
Mes mots peuvent paraître durs, mais je sens que le groupe est capable de beaucoup mieux que ce Hard standard un peu empêtré dans ses racines. Et si certains morceaux font vraiment regretter le temps passé sur mon clavier (« Whiskey Babe », sorte de proto-SQUEALER encore moins original que l’original), d’autres au contraire m’ont procuré un certain plaisir, à l’image du plus original « A Lot of Blood to Take ». Mais entre des riffs bateau, un chant nasillard difficilement supportable passé le quart d‘heure de jeu, un pauvre batteur qui fait avec le son moisi qu’on lui a offert, le bilan n’est même plus mitigé, mais franchement négatif. Les musiciens auraient dû se creuser un peu plus la tête pour faire fonctionner leur imagination, et agrémenter leur classicisme de surface et de fond de quelques fantaisies, et de refrains plus fédérateurs que ces figures imposées fanées comme une vieille photo des STOCKS jaunie.
Alors, en définitive, que retirer de ce Steel Against Steel ? Quelques titres plus relevés et inspirés que la moyenne, comme « Steel Against Steel », une fois encore ruiné par ces intonations asexuées aux sinus encombrés, « Rock and Roll Dome », boggie/burner totalement seventies et donc dans le contexte, ou dans une moindre mesure, « Sunlight Lady », ballade romantique qui assouplit un peu les réflexes conditionnés.
SILVERTRAIN nous offre donc deux alternatives pour appréhender son nouvel album : le considérer comme une œuvre seventies futuriste et avant-gardiste, ou comme un disque contemporain totalement ancré dans le passé, et incapable de rivaliser avec les productions européennes, et encore moins américaines. A vous de voir quel est le bon choix, mais vous aurez beau retourner le problème dans tous les sens, vous ne permettrez pas à un cul de jatte de marcher normalement.
Titres de l’album:
01. Never Forget This Nightmare
02. The Empire of the Lords
03. Ephemeral Stories
04. Take Your Chance
05. Whiskey Babe
06. A Lot of Blood to Take
07. Steel Against Steel
08. Rock and Roll Dome
09. Sunlight Lady
10. Adventure of the Night
Ô bordel ! Ce malaise - y'arien qui va !
Le hangar, les musiciens pas concerné, les 5 puceaux en fond, lemaquillage foireux.....23 ans pour aboutir à ça !
Mais à quelle heure tu te dis que tu fais qqchose de bon la ? à unmoment donné, quand tu n'as rien à dire, essai de le montrer correctementputain !
J’ai tellement envie de lesbaffer – manquerais plus qu’ils soient payé par nos impôts comme intermittent….noooon ?si ?
Très chouette quand le boulot de mortne2001 est reconnu par les artistes eux-mêmes !
18/07/2025, 19:45
Pink Floy et Black Sabbath sont sans doutes les groupes les plus surestimés de tout les temps.
16/07/2025, 08:53
Si tu veux des vieux trucs qui tiennent le coup tu as Joy Division Pornography de The Cure, ou le premier Christian Death. Il y a bien plus intéressant.
16/07/2025, 08:51
Mais quel troll ? au mieux je vous fait chier et j'en rajoute parce que ça me fait marrer, mais je pense tout ce que je poste. J'en ai jamais eu rien à foutre de Iron Maiden que j'ai toujours trouvé médiocre, de même que Black Sabbath dont la quali(...)
16/07/2025, 08:43
@DPD : Tu passes beaucoup trop de temps à justifier tes trolls, mon jouvenceau.
16/07/2025, 07:47
Sinon oui j'apprécie déjà pour les news ou ils sont généralement au taquet, pour les chronique j'ai parfois des goûts différents mais ils font le boulot. Je suis pas là pour sucer mais je suis venu parce qu'il manquait un manqu(...)
15/07/2025, 22:07
Bouhou le monsieur a dit du mal d'un groupe que j'aime il doit être pédé (j'ai du mal à faire le lien mais ok).
15/07/2025, 20:24
@dpd : non, t'es là car c'est le dernier webzine où tu peux commenter et troller sans inscription avec une modération proche du néant. Partout ailleurs, tu te serais fait dégager et tu n'aurais plu qu'à tirer des pipes dans un bois que(...)
15/07/2025, 20:18
Si tu veux du troll tu as un post qui parle de Liturgy (que je n'écoute pas), et de la personnes transgenre derrière le projet en inventant une fantaisie sexuelle bizarre dans laquelle je serais impliqué. ça c'est du troll. Pas ce que je poste.
15/07/2025, 20:04
Pleurs pas tout ira bien, ils s'en remettront. J'ai des critiques, certaines virulentes envers la scène (enfin ce qu'il en reste), et un côté provoc assumé (ceci dit je ne mens pas, je pense vraiment ce que je dit), et je pense que ce soit une mauvaise ch(...)
15/07/2025, 19:59
Quand je vois la quantité et la qualité du travail qui est abattu par ceux qui tiennent ce site comparées à certains commentaires qui s'apparentent au fond de cuve d'une vieille fosse à merde... ça me rappelle que certains webzines / sites sont (...)
15/07/2025, 19:42
Je sais qu'il faut se reconvertir à un certain âge de nos jours, le marché du travail est mouvant et tout sauf garantit dans certaines professions, ceci les animateurs club med sont décidément mal formés de nos jours. Je vais leur en toucher un mot.
14/07/2025, 19:53
@DPD : fais gaffe, avec ton jeune âge, tu pourrais être une cible de choix pour un pédophile de LFI. Remarque, ça te ne choquerait pas beaucoup, vu que tu dois être du genre à sucer en fond de gorge le travelo de Liturgy.
14/07/2025, 19:38