Hemlock - Corrupt Your Blood
L’underground m’appelait comme une chatte en chaleur. Je ne pouvais décemment ignorer ses miaulements lubriques, moi qui me suis toujours érigé en défenseur des opprimés et des parias de l’ombre. Un retour à la case démo semblait raisonnable, et retrouver le plaisir de fouiller les moindres recoins de la toile à la recherche de formats courts autoproduits, parfois avec les moyens du bord. Souvent même.
Les Angoumoisins d’HEMLOCK en ont même fait une trademark. Ce quatuor sympathique a le sens de la formule, et propose avec Corrupt Your Blood une première maquette sans arabesques inutiles, et dotée d’une énergie incroyable. Leur formule est d’ailleurs simple, et exposée sur leur Facebook, comme s’ensuit :
Notre première démo en mode "oldschool garage homemade". Zéro fioritures, avec les moyens du bord et nos c... sur la table.
En supposant que ce « c » et les petits points qui le suivent fassent référence à nos appareils de reproduction masculins, autant dire que le quatuor (François & David - guitares, Cédric - batterie et Manu - basse/chant) ne les a pas pendantes, mais bien fermes comme une figue presque mure. Ce qui l’est, sans conteste, c’est ce Metal rageur, frondeur, enrobé dans un son sec comme un été sans saga à la télé. D’obédience brutale, Corrupt Your Blood rend hommage à la scène Death/Thrash des années 80, et plus particulièrement celle née sous le soleil du Brésil. On y retrouve la même férocité, le même esprit rebelle légèrement punky, et cette nécessité d’aller à l’essentiel sans s’embarrasser de breaks encombrants ou de structures trop ambitieuses.
Et malgré le côté amateur de cette production (qui toutefois sied à merveille à l’ambiance des morceaux), le professionnalisme n’est jamais loin. On s’en rend compte en notant la logique des structures, et l’aspect carré des riffs, la basse se permettant même quelques petites échappées tout à fait délicieuses. La frappe d’un batteur sur de son fait, et au son de caisse claire épuré, le chant agressif aux échos sardoniques permettent de décoller vers des paradis Death/Thrashcore, le groupe ne s’imposant aucune limite de création. Tout ceci laisse augurer d’un futur radieux pour un groupe ombrageux, et on espère dans un futur très proche un EP pour déguster un peu de rab’.
Titres de l’album :
01. Abraxas Wisdom
02. Hemlock
03. Savage Sword
04. H.T.S.Y.A
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Wahnfried - Demo II: Knochenzeit
Changeons de pays et d’ambiance. Passons d’Angoulême la pas très belle à Essen la pas très saine, et troquons le Death/Thrash contre un Black symptomatique, automatique, mais aussi très critique. One man band, WAHNFRIED en est à sa deuxième maquette en un an, et continue son exploration des contours d’un Metal noir mais pas tant que ça, et qui sait utiliser des éléments extérieurs pour aérer son inspiration.
Alors que son identité civile est inconnue, WAHNFRIED semble être un musicien accompli, et surtout, un curieux tout sauf repenti. Loin du Black germain rigoriste et exigeant sur ses tonalités, Knochenzeit cherche de tous les côtés, et finit par imposer un Crossover assez intriguant, utilisant des tics Heavy et des réflexes Industriels pour donner à son essence ce groove étrange et hypnotique.
En trois longs morceaux, le projet valide son existence sans forcer. On comprend facilement que l’auteur a de quoi voir venir, et qu’il ne se contentera pas d’une charge un peu stupide et vaine contre un ennemi invincible. Via l’utilisation de l’acoustique sur un tapis de lignes vocales écorchées, de cassures soudaines et violentes, et de suites plus fondamentales, l’allemand tisse patiemment sa toile et attend que ses proies viennent s’y engluer. Ce qu’elles font évidemment, attirées par les reflets des fils dans la lumière de la pénombre, celle imposée par « Knochenzeit », title-track glauque et bizarroïde qui s’inspire autant des dérives du Krautrock que du poisseux allemand traduit dans une crasse suédoise.
Cette seconde démo est donc d’un calibre impressionnant. On regrette d’ailleurs que tout s’arrête après trois morceaux, tant ils développent des qualités propres, et le panorama désolé d’un univers très personnel. Légèrement Ambient, de temps à autres un peu plus mélodique, mais terrassant dans son ensemble, Knochenzeit peut être considéré comme un EP déguisé en démo, tant il est carré, propre et sans défaut.
Ce Black Metal intelligent et sournois est la preuve d’une maîtrise des codes et d’une déviation des dogmes, les idées classiques étant systématiquement sublimées par de petites astuces d’arrangements.
WAHNFRIED est donc une sale idée qui fait son chemin dans notre petit cerveau, pour y planter les germes de la discorde et du rejet.
Titres de l’album :
01. Where The Earth Forgets Itself
02. Knochenzeit
03. Fury Incarnate
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Steel Whip - Steel Whip
Un bon gros trip quarante ans en arrière, c’est peu ou prou ce que proposent les allemands de STEEL WHIP avec leur première démo. Nul n’ignore que l’Allemagne a été le berceau du Heavy Metal européen au même titre que le Royaume-Uni, et ce sympathique trio le rappelle aux étourdis ayant remisé leur mémoire de revers. En quatre morceaux seulement, cette bande soudée et motivée nous prouve que le Metal à l’ancienne est toujours d’actualité, et sous sa forme la plus pure.
Power Trio ? Peut-être, mais quoi qu’il en soit, Whipfynder (batterie), Mystic Arne (guitare) et Nick the Ripper (chant/basse) sont tous à leur place dans ce contexte de passéisme et de regard en arrière. Dès le riff introductif de « Desert Griffin », on bascule des décennies dans le temps pour humer de nouveau le souffle épique de ce Heavy noble et ample. Sur une trame des plus formelles, le trio brode des thèmes usuels, consensuels et directs, se laissant parfois aller à un lyrisme que le chant bride encore un peu trop. Ce sont d’ailleurs les limites des cordes vocales de Nick the Ripper qui empêchent ces titres de vraiment décoller, même si le timbre du frontman est toujours juste.
Le son global, entre la démo et le premier EP en studio pro confère au produit cette patine d’antan, et lorsque le tempo se décide à pilonner comme un marteau sur une enclume, ça nous donne des clins d’œil appuyés à la scène anglaise, par « Battle Of The Crypt » et sa foi aveugle en un Metal pur, dur, et joué comme à la parade, mais avec application.
On se dira quand même que l’ensemble reste souvent au ras des pâquerettes, avec des chœurs un peu trop faciles, et des riffs tout sauf graciles. Un bon compromis entre la NWOBHM et les vagues allemande et belge, pour un rendu effectif à défaut d’être introspectif.
Mais STEEL WHIP sait faire claquer son fouet lorsqu’il le faut, et « In Direction Of Trouble » de laisser quelques cicatrices sur la peau sentant bon le cuir tanné. On demandera un peu plus d’audace, un chant moins enterré, pour vraiment apprécier le bilan d’un début de carrière prometteur, mais pas trop. Restons raisonnable et n’exigeons pas l’impossible.
Titres de l’album :
01. Desert Griffin
02. Therapy Of Steel
03. Battle Of The Crypt
04. In Direction Of Trouble
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Ruin Trajectory - Rotten Borough
Au Royaume-Uni on empile les démos sans vraiment chercher à décrocher un format plus professionnel. C’est la façon de travailler du sympathique Hreodbeorht, dont le look ne correspond pas vraiment à la musique. Ce musicien du Hampshire arbore un cuir propre et des lunettes, aucun corpsepaint, et parait décalé du brouhaha raisonnablequ’il produit dans son home-studio. Mais qu’importe le look tant qu’on a la musique, et celle de cette quatrième maquette est assez jouissive pour qu’on fasse l’impasse sur la pauvreté de l’iconographie typique.
RUIN TRAJECTORY accusait en 2023 presque dix ans d’existence, et une discographie symétrique : trois démos et trois splits. A ce bilan s’ajoute donc en 2025 cette nouvelle cassette distribuée par Legion Blotan Records, label national très certainement enchanté de donner un coup de pouce à un homme méritant. Mais qui mérite quoi exactement : de rendre le Raw Black plus lisible ? De jouer sans artifice de production ? De se moquer de la qualité du son sans accepter le gloubi-boulga inhérent aux puristes les plus Trve ? Composer de véritables morceaux moches et vénéneux et non de simples crachats morveux qui tombent juste à côté des pompes ? Tout ça à la fois, et peut-être plus encore.
En abordant la question du BM âpre et sans concession par sa face la plus Punk, RUIN TRAJECTORY aka Hreodbeorht repense les fondements de cette musique, tels que creusés par les idoles BATHORY, MAYHEM, HELLHAMMER ou DARKTHRONE. Une optique des plus épurées, une attaque franche et directe, et un plan de bataille limpide : des riffs simplissimes, quasiment caricaturaux, une rythmique indéboulonnable et réduite à l’essentiel, et un chant écorché sans surprises.
Et ça fonctionne.
Avec sept titres sur ses faces, cette tape est recommandable pour tous ceux qui pensent encore que le Black doit être vilain et sale. Vilain et sale, mais intelligible et joué avec énergie. Avec une belle conviction, Hreodbeorht reproduit le même schéma pendant une petite vingtaine de minutes, et prend son temps avant de se lancer plus à fond. Cette démo est donc un énième point d’entrée, et des plus appréciables. Mais il va quand même falloir se bouger un peu et presser du vinyle ou augmenter le tirage.
Titres de l’album :
01. Rotten Borough
02. False Idols
03. Trebuchet
04. Jaws Of Defeat
05. Broken Bones
06. Bovine Tuberculosis
07. Death Throes
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Absurdity - Mockery Of The Flesh
Si ça c’est une démo, alors Leprosy est la captation d’une répète sur cassette fatiguée. Le son de la première maquette du projet américain ABSURDITY est à ce point convaincant qu’on se demande pourquoi le trio responsable de cette déflagration n’a pas poussé les choses jusqu’au LP. Pourquoi avoir choisi cette entrée plutôt qu’une autre, plus évidente ? La mention de Portland, Oregon, mon dealer Noise préféré de toute la planète. Mais si cette AOC permet de refourguer son matos plus facilement, c’est aussi une arme à double tranchant : les exigences de la ville ne permettent aucune erreur sous peine de finir dans les égouts avec une armée de rats comme seul auditoire.
Neil (basse), Chris (batterie/chant) et Mark (guitare/chant) sont des passionnés d’archéologie. Ils sont allés exhumer un tombeau vieux de plusieurs décennies pour en ramener le sarcophage en lieu sûr. Un sarcophage étrange, doré sur le dessus mais méchamment patiné sur les côtés, symptomatique des cérémonies des années 90.
Ce Death Metal impitoyable utilise donc bien des codes différents, allant jusqu’à synthétiser tout le parcours de DEATH en un seul et éponyme morceau. « Mockery Of The Flesh », monstre de puissance combinant technique et sauvagerie, mais qui n’incarne pas l’essence d’un power-trio plus porté sur le chaos que sur le brio. Monstrueusement puissant, ABSURDITY propose une combine discrète et rentable, à base de doses européennes sur une base américaine. En découlent des montées assez violentes, et une descente qui intervient des heures après écoute. Aussi méchant qu’un vicieux adepte d’un sadomasochisme de grenier poussiéreux, ABSURDITY lâche ses riffs les plus vils, et place sur le chemin quelques traquenards en breaks inévitables, comme le souligne le fort morbide « Abysmal Ruination », fouetté d’un vibrato sans retenue.
Un son de caisse claire à la Lars Ulrich primesautier, un chant qui n’est pas sans évoquer MALEVOLENT CREATION et PESTILENCE, pour une maquette de très haut niveau, frustrante par sa brièveté, mais rassérénant de sa fraicheur macabre. Quelques enjolivements mélodiques, des coups de boutoir soudains, et une mécanique bien huilée hantant les allées louches de Portland, à la nuit tombée.
Du bon boulot, qui exige une suite rapide. Et de même qualité.
Titres de l’album :
01. Mockery Of The Flesh
02. Greivous Incitement
03. Abysmal Ruination
04. Mortality Obsolete
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Karyorrhexis - Graven Odes
La violence australe est proportionnelle à la taille des bestioles qu’on y trouve. Vous avez surement vu ce genre de vidéos qui circulent avec des araignées aussi grosses que des chaudrons et autres insectes aux proportions effrayantes. Il semblerait que la faune locale inspire les australiens à composer des hymnes à la terreur au moins aussi tétanisants que ces arachnides de l’enfer, et KARYORRHEXIS ne fait guère exception à la règle. Comme une énorme bébête nonchalamment perchée au-dessus des rideaux du salon, ce quatuor de Melbourne/Victoria (en duo version line-up The Metal Archives avec B. Gawith - batterie et C. Johnston - tout le reste) reste immobile pendant des heures avant de vous sauter à la gueule. Et ça surprend.
Graven Odes est sans conteste la démo la plus conséquente de cet article. La plus longue, avec une bonne demi-heure, et la plus épaisse. En cinq morceaux, les deux compères noircissent leur Death Metal pour le rendre encore plus irascible et menaçant, aboutissant à un crossover Black/Death tout à fait délicieux.
Construite comme une ode au chaos le plus vil, Graven Odes est une guerre menée contre l’édulcoration et la compromission. Grave comme une guitare baryton tombée entre les mains d’un fan de Brutal Death, cette maquette n’en est pas moins très carrée. Les morceaux, développés et charnus nous entrainent dans une traversée du désert se terminant dans le silence moite d’une cave australienne, victime parmi tant d’autres d’un psychopathe en manque de violence.
Litanie heurtée ou homélie fanée, on se laisse prendre au jeu, en tombant sous le charme de ces écrasements doomy qui enfoncent encore un peu plus le clou dans le cercueil des attentes harmoniques. « Iron Redoubt » est sans conteste l’avertissement le plus ferme que j’ai pu entendre depuis longtemps, avec un batteur en roue libre et un chanteur enfoncé dans la boue jusqu’au cou. Techniquement imparable, mais sachant rester abordable, KARYORRHEXIS tient le rang que la complexité de son nom sous-entend, et enchaine trois salves de plus de six minutes comme un magicien les tours s’échappant de son chapeau.
On se fera les dents et les gencives sur la conclusion dantesque « Terminus Est », fin de non-recevoir en impasse sous un soleil de plomb. N’utilisant que quelques codes du Black pour durcir le ton, KARYORRHEXIS fait sans aucun doute partie de la grande famille Death australe, et pourrait revendiquer une terreur induite par l’énormité de sa taille et ses mouvements erratiques. Voir une gigantesque araignée est terrible. Mais ne plus la voir est bien pire.
Titres de l’album :
01. Abyschasse
02. Iron Redoubt
03. Dawnless Epoch
04. Cairn
05. Terminus Est
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Bay Of Pigs - Bay Of Pigs
Terminons en mocheté ce tour d’horizon des démos avec le premier témoignage « musical » des américains de BAY OF PIGS. Un nom qui fait évidemment référence au débarquement du même nom par des exilés cubains soutenus par les Etats-Unis, et qui promet dès le départ de la violence, des textes guerriers et des sonorités abrasives. Et qui confirme immédiatement cette anticipation.
Fraichement formé par le seul et unique Marci De La Mort (Marc Vray Jr. pour l’état civil), BAY OF PIGS fait partie de ces projets individuels qui foisonnent sur les Bandcamp. Il est si facile de nos jours d’enregistrer une maquette sans sortir de chez soi ni d’avoir du matériel couteux, que les musiciens se laissent aller à une certaine complaisance. Evoluant dans un registre étrange entre Black, Death Metal et Grindcore, Bay Of Pigs est une monstruosité dont son auteur est probablement très fier.
Comme le hurlait ce bon vieux Homer Simpson : « Vous allez la fermer ouais ?? On aimerait bien dormir ! ». C’est à peu près ce que doivent beugler les pauvres voisins de ce sadique en bruit blanc majeur, qui n’hésite pas à plaquer en plein milieu de son œuvre un intermède purement Noise pour bien emmerder son monde. J’avoue que « Steez War » m’a bien irrité les neurones, au point d’en vouloir à la terre entière, et sournoisement placé pile après trois morceaux de pur Grind/Black histoire de bien caresser dans le sens contraire des poils.
Le reste de l’histoire est évidemment bruitiste, sans compromis et basique, pour une relecture Punk des canons Blackened Grindcore, avec en conclusion une vraie tranche de bidoche, et un « [Redacted] » que n’auraient pas renié les GORE BEYOND NECROPSY ou TOTAL TERROR.
Noisecore, ce que vous croulez en fait, pour une démo qui se dandine dans le lecteur à la recherche d’une direction non-artistique. Du bordel à peine organisé, pour bien se faire remarquer, et qui laisse augurer de quelques exactions de mauvais goût.
Donc, du meilleur. Et à bientôt pour de nouvelles aventures fleuries.
Titres de l’album :
01. War Is Real
02. Shrapnel Bomb
03. DShK (Big Ass Gun)
04. Steez War (Feat. Chuck Steak)
05. [Redacted] (Feat. Human Nature)
Worship music était très très bon. Beaucoup de remplissage par contre sur For all Kings que je n'ai pas sorti de sa gangue de poussière depuis des années. Belladonna est toujours plus écoutable sur album que sur scène, où on(...)
22/07/2025, 20:34
@Ivan : clairement, oui. On verra sur album, Anthrax n'a pas sorti d'album majeur depuis longtemps.
22/07/2025, 11:31
Encore un groupe de croulants, le pire, c'est le Belladonna. Jamais vu une vieille carne aussi transparente sur scène, le charisme de 3 cafés gourmands.
21/07/2025, 21:05
Quand on voit la qualité servie live, on peut être optimiste. Bon a éviter l'écueil du remplissage néanmoins.A suivre.
21/07/2025, 06:54
Très chouette quand le boulot de mortne2001 est reconnu par les artistes eux-mêmes !
18/07/2025, 19:45
Pink Floy et Black Sabbath sont sans doutes les groupes les plus surestimés de tout les temps.
16/07/2025, 08:53
Si tu veux des vieux trucs qui tiennent le coup tu as Joy Division Pornography de The Cure, ou le premier Christian Death. Il y a bien plus intéressant.
16/07/2025, 08:51
Mais quel troll ? au mieux je vous fait chier et j'en rajoute parce que ça me fait marrer, mais je pense tout ce que je poste. J'en ai jamais eu rien à foutre de Iron Maiden que j'ai toujours trouvé médiocre, de même que Black Sabbath dont la quali(...)
16/07/2025, 08:43
@DPD : Tu passes beaucoup trop de temps à justifier tes trolls, mon jouvenceau.
16/07/2025, 07:47
Sinon oui j'apprécie déjà pour les news ou ils sont généralement au taquet, pour les chronique j'ai parfois des goûts différents mais ils font le boulot. Je suis pas là pour sucer mais je suis venu parce qu'il manquait un manqu(...)
15/07/2025, 22:07
Bouhou le monsieur a dit du mal d'un groupe que j'aime il doit être pédé (j'ai du mal à faire le lien mais ok).
15/07/2025, 20:24