Elle est jeune, jolie, elle connaît son répertoire Classic Rock sur le bout des ongles, et sort aujourd’hui son premier album qui est immédiatement devenu tête de gondole du supermarché Frontiers. Son nom ? Cassidy PARIS, chanteuse accomplie, passionnée de musique, qui dès son plus jeune âge s’est dégoté un parrainage miracle sous l’égide d’un des spécialistes accomplis d’un Hard-Rock mélodique de premier choix.
Cassidy PARIS rencontre la légende Paul Laine (DANGER DANGER, THE DEFIANTS) à 11 ans. La rencontre fait des étincelles, et Paul endosse le rôle délicat de pygmalion, pour apprendre à cette jeune fille les rudiments d’un Rock énergique. Dès lors, les deux artistes ne se quittent plus, et Cassidy apprend les ficelles du métier, de la composition à l’interprétation, en compagnie d’un des cadors du milieu. Aujourd’hui, quelques années ont passé, mais on comprend que cette tutelle magique a porté ses fruits, en découvrant les onze morceaux de ce premier album, New Sensation.
New Sensation, un titre rudement bien adapté à la situation. Cette nouvelle sensation sait indéniablement chanter, bouger sur scène, et se montrer appliquée en studio. Après deux EP’s fort remarqués, la chanteuse australienne se lance donc dans l’exercice périlleux du premier album, celui qui définit une carrière, et prépare le long chemin à suivre. Et en l’état, doté d’une énergie folle, ce premier chapitre annonce une saga qu’on imagine longue, et sans doute plus personnelle dans un avenir proche.
Le label italien, toujours friand de références illustres, s’est permis de comparer la jeune chanteuse à des idoles comme Lzzy Hale, Joan Jett, Pink, Pat Benatar et Avril Lavigne, ce qui nous permet de brosser un portrait assez fidèle. Serafino aurait pu ajouter à cette liste fameuse des noms comme celui de Janet Gardner, de Lee Aaron, et beaucoup d’autres encore, tant la musique et l’interprétation sur ce premier disque sont dignes des rockeuses les plus capées de la scène US/canadienne/anglaise. Et entre Hard-Rock classique et Rock alternatif musclé, Cassidy PARIS se fraie un chemin enviable, sans tomber dans le piège de la révélation en carton.
Accompagnée par le gratin maison (Steve Janevski & Dave Graham - guitares, Alessandro Del Vecchio - basse/claviers/guitare/chœurs, Mirko De Maio - batterie et Paul Laine - chœurs), Cassidy passe en revue le catalogue Melodic Rock de ces trente dernières années, en proposant une version personnelle assez séduisante. La chanteuse a une voix puissante, qu’elle sait utiliser pour moduler les sentiments, entre colère juvénile et maturité adulte, pour un message universel à faire passer.
Un message important, qu’elle propage d’ailleurs en se produisant dans les écoles de Melbourne, dénonçant le harcèlement, et qu’elle martèle aussi au sein de l’association Metalheads Against Bullying. Nous sommes donc loin des atermoiements habituels d’adolescentes en crise d’amour infini, et si le tout repose sur des bases aussi traditionnelles qu’un featuring de Del Vechio, chaque chanson a son importance, en tant que partie d’un tout, mais aussi en tant que hit possible sur le net.
Je ne dissimilerai aucunement le classicisme de l’affaire. L’accent a été clairement mis sur l’efficacité et non l’originalité, provocant parfois des collisions Pop-Rock assez marquantes, à l’image du hit « Song For The Broken Hearted », tentative sautillante de retrouver l’esprit des early 00’s d’Avril Lavigne tout comme le nouveau siècle de PARAMORE.
Avec seulement deux titres passant la barre des quatre minutes, New Sensation s’appuie sur une concision Rock et évite soigneusement les dérives ambitieuses, malgré des ambiances redoutablement bien travaillées, comme celle très intimiste de « Searching For A Hero », qui retrouve l’impulsion d’origine de la vague Teen-Rock américaine des Fefe DOBSON et autre Michelle BRANCH en version plus délurée.
Sacrée collection de tubes, enchaînement de refrains irrésistibles, New Sensation a tout pour séduire la jeunesse européenne et australe. En combinant des accroches séduisantes et des textes d’importance, Cassidy PARIS a trouvé le meilleur moyen de faire passer son message, qu’il convient de marteler encore et encore, jusqu’à une prise de conscience globale nous permettant d’éviter des tragédies, comme ces suicides d’enfants d’à peine dix ou onze ans suite à un harcèlement systématique.
Taillé pour le live, ce répertoire immaculé sonne évidemment propre, et évite le côté le plus provocant et souillé d’un Hard-Rock de rue. Nous sommes assez loin des GIRSCHOOL, de MEANSTREAK ou Wendy O’Williams, et plus proche des produits manufacturés sur mesure par Frontiers. Il ne s’agit pas ici de provoquer, mais bien de plaire, via une musique simple, composée avec le cœur et la tête, et apte à fédérer le public le plus large.
Entre les MARMOZETS, les DONNAS et les MAID OF ACE, Cassidy trouve sa propre voie, et s’essaie même aux joies de la Synth-Pop via « Midnight Desire », titre final qui referme les portes de ce premier disque sur une note de sensibilité et de fragilité.
Voix posée, mixage parfait, musiciens au service d’une vocaliste professionnelle, New Sensation n’est sans doute pas l’attraction de cette fin d’année, mais il reste un album solide, bien pensé, et interprété avec honnêteté. De ceux qu’on écoute pour se relaxer, entre deux charges plus virulentes, et qui passe un message important, que l’on ne peut plus passer sous silence sous peine d’être complice de cette violence systémique.
Titres de l’album:
01. Danger
02. Rnr Hearts
03. Here I Am
04. Walking On Fire
05. On The Bright Side
06. Song For The Broken Hearted
07. Searching For A Hero
08. Like I Never Loved You
09. Stand
10. Addicted
11. Midnight Desire
"De ceux qu’on écoute pour se relaxer, entre deux charges plus virulentes, et qui passe un message important, que l’on ne peut plus passer sous silence sous peine d’être complice de cette violence systémique."
J'ai rien compris :)
Un mâle blanc de plus de 50 ans qui culpabilise d'être un mâle blanc de plus de 50 ans ?
Tout ce blabla pour du vide...
FACEPALM
Yes, et demain samedi, c'est WITCHTHROAT SERPENT et ORBIS au Nirvana Pub-Club de Nancy.Si j'avais le temps de renseigner la partie gigs de ce site....
26/04/2024, 13:35
Yes, et demain samedi, c'est WITCHTHROAT SERPENT et ORBIS au Nirvana Pub-Club de Nancy.Si j'avais le temps de renseigner la partie gigs de ce site....
26/04/2024, 13:35
Putain !Si j'avais été au jus de cette date, j'aurai fait le déplacement boudiou...Pis je vois que tu causes de BARABBAS à Nancy ?!Et c'est... ... ... Ce soir.Re-Putain !
25/04/2024, 13:28
25/04/2024, 12:44
ça me fait penser à moi ivre mort parodiant Maurice Bejart, sur fond de Stravinski. Plus glucose, tu meurs. Mauriiiiice !
25/04/2024, 10:28
Mes confuses malgré mon instinct qui tapait dans le juste, rien avoir avec le gaillard à qui je pensais.
24/04/2024, 14:26
Vu récemment avec Napalm Death, et ça faisait plaisir de voir que beaucoup de gens connaissent leur Histoire du Death Metal car il y avait de vrais fans. Surtout, la formule D-Beat basique et efficace du père Speckmann fonctionne bien en live
23/04/2024, 09:55
Excellent disque avec un gros point fort sur le riffing atomique. La pochette m'évoque clairement celle de Nothingface, version bio-mécanique
22/04/2024, 18:04
Ca fleure bon le vieux Kreator période Pleasure to Kill ! Prod' crade, aux antipodes des trucs surproduits de certains groupes et quand ça speede, ça rigole pas.
21/04/2024, 19:52
Là clairement le label est dans son droit à 100%. Warner a racheté l'ancien label de Kickback, ils en font ce qu'ils veulent du catalogue. Après, l'élégance, une telle multinationale elle s'en beurre la raie. Mais je peux comprendre qu(...)
20/04/2024, 23:36
Mouiii, pas faux. Les gonzes ont signé.Mais ça me rappelle Peter Steele qui avait voulu défenestrer un type dans les bureaux de Roadrunner après avoir découvert que le label ressortait les albums de Ca(...)
20/04/2024, 20:06
Attention, les mecs ne se font pas "enfler". C'est juste que Warner ne leur a pas demandé leur avis pour rééditer le bazar et les mecs parlent donc d'édition pirate, alors que Warner a bien les droits sur le disque. Après, Kickback, ce ne son(...)
20/04/2024, 06:26
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54
Au lieu d'aller baiser des gamines et des ladyboys à Bangkok, Stephan aurait dû apprendre à lire les contrats qu'il signe.
19/04/2024, 15:20