Initié comme un projet solo en 2015 par Gaspar del Valle (basse, composition, DEVILTOOK, EXSANGUINATION ENTRAILS, IRREDEMPTION, MIXOMATOSIS, NIBIRU, PRO SEPTICO, VAGINAL KEBAB, VEPKOÇ, ex-NOTA NECROLOGICA, ex-BLASTMENT, ANAL TRUE, CARNIVORACY, CIRROSIS HEPATICA, FETAL DONMINATION, PENCOLETA PELUA, ex-MEDICAL ETYMOLOGY, ex-IMNOTICA), PORK TRUE est rapidement devenu un groupe après l’adjonction au line-up de trois nouvelles têtes. C’est ainsi que Roberto (chant, FECAL ADDICTION, FE NEFASTA (live), ex-CORPSE GARDEN, ex-PURIFYING TORTURE, ex-GOLGOTA (live), ex-PICHA (live), ex-ETERNAL TORMENT (live)), Tom Moreno (guitare, programmation, BUAG!, JURASSIC FART, MEDICAL ETYMOLOGY, MONOSODIUM GLUTAMATE, PORNOCAUST, VAGINAL KEBAB, ex-NOTA NECROLOGICA) et Carlos Jose (guitare, EXSANGUINATION ENTRAILS, STRAPPADO, CARNIVORACY, INNER DARKNESS, LORD CHAOS, MAD BLACK CAT, SICK MIND) ont rejoint le navire barré par Gaspar, trop heureux de partager ses opinions avec d’autres barbares.
Et c’est ainsi qu’après un EP introductif en 2016 (Agazapado), le combo a rapidement publié son premier long, Harvesting, il y a déjà trois ans. C’est donc sans surprise que nous retrouvons aujourd’hui ces défenseurs d’un Death Metal gras et barbare pour le second chapitre de leurs aventures, toujours placées sous le signe d’un Metal de la mort basique, efficace, et légèrement alternatif sur les bords. Non dans le sens du Rock des années 90, mais ambivalent, hésitant entre l’efficacité de riffs purement Heavy et les débordements Gore.
Sorti la veille de la St Sylvestre, The Indestructible I est un exercice de style assez étrange, sa production diffuse et le son si synthétique de sa boîte à rythme empêchant d’entrer vraiment dans la transe. Si les musiciens ont du métier comme l’indique la liste interminable des groupes dans lesquels ils ont officié, PORK TRUE a su garder ce parfum si amateur qui fait la réputation de l’underground, et le côté international du projet lui confère une aura particulière, le transformant en collaboration cruelle et sans frontières. Mais musicalement, le projet n’a pas vraiment les arguments pour rivaliser avec les plus gros méchants, ces onze nouvelles compositions restant coincées dans un classicisme assez dérangeant, et relativement accentué par un son assez difficile à supporter. D’où cette impression de démo élaborée qui émane des pistes, qui font pourtant ce qu’elles peuvent pour nous convaincre de leur bestialité. C’est bien agencé, les riffs sont parfois malins et agrémentés de petits coups de vibrato à la MORBID ANGEL, mais l’ensemble peine à décoller, les graves bouffant le reste des fréquences, et mettant le chant un peu trop en avant.
Il y certes du potentiel, mais la patine « side-project » de l’ensemble est un peu trop criante, et transforme ce second longue durée en récréation certes amusante, mais un peu roborative. Et dès la demi-surprise de « Obliteration Till Egoism » évaporée dans les airs putrides, le reste du répertoire fait le job sans conviction, malgré des tentatives d’emballer un peu le rythme. On retombe alors dans les travers du Death bestial générique, de celui que les Etats-Unis ont pratiqué pendant des années et qui trouvait déjà ses sources en Amérique du Sud.
Pas de déviation du plan de départ, des plans qui justement s’enchaînent sans grande imagination, une ambiance globale bon enfant mais hautement perfectible, et un souvenir très fugace qui reste dans les oreilles une fois le métrage arrivé à son terme. Le type même de produit qu’on trouve sur les rayons très achalandés de la seconde division Death mondiale, qui s’évertue à reproduire les principes des plus grands avec ses modestes moyens. Heureusement, certains morceaux taillent la couenne plus efficacement, comme ce « Fanatism Trauma », bien brutal, ou encore ce « Misconception of Inner Struggles » qui cavale d’un bon train. Les arrangements vocaux empilant les couches de grognements sont efficaces à défaut d’être originaux, mais le produit est encore un peu trop approximatif pour faire la joie des têtes de gondole. Acceptons quand même un bassiste qui n’hésite pas à se projeter au premier plan et une bonne humeur générale, et savourons ce partage de nationalités avec toute la sympathie modérée qu’il suscite.
Titres de l’album:
01. Intro
02. Obliteration Till Egoism
03. Innebitable
04. Gnitacidare Gniyllub
05. Fading Out Idolatry
06. Mandatory Exclution
07. Fanatism Trauma
08. Cicles
09. Misconception of Inner Struggles
10. To Conquer It All
11. The Indestructible I
12. Cannibalized Fleshyard
Excellent report ! J'y étais. C'était purement génial. Dans le même style, tout aussi excellent, le Courts Of Chaos fut aussi un fantastique moment.
01/06/2025, 19:36
Incroyable un groupe qui s'attaque à faire une reprise de Dead Congrégation !!! Je me languis d'écouter ça . Faut pas se louper la ahah.
31/05/2025, 21:53
Ah ah ce message d'au revoir est magnifique"Je dois y aller maintenant… chercher un boulot et jouer à Roblox avec mon fils…"
31/05/2025, 09:12
@Gargan exact, oubli impardonnable...Mais que veux-tu, je suis une vieille baderne qui pense que DEEP PURPLE est de la musique de jeunes et que tout est pourri depuis la mort de Roy Orbison. Mais totalement d'accord pour "Whiter Shade of Pale", quel feeling....
30/05/2025, 09:39
Bah tu as oublié la reprise finale de dragon ball par Lisa, question de génération hehe. Je ne connaissais pas tant que ça Paul Gilbert (un peu Mr Big et Racer X, mais pas plus), super bonhomme et musicien incroyable. Enorme panard sur la reprise de Procol Harum.
29/05/2025, 22:28
J'avoue avoir délibérément censuré cette information de premier choix... ... ...
26/05/2025, 07:32
@LeMoustre : alors grand-père, t'as réussi à sorti des soins palliatifs?
24/05/2025, 07:15
Une plaque bien méritée ! Mes deux premiers albums de death metal, Blessed are the Sick de Morbid Angel et Tomb of the Mutilated de Cannibal Corpse, deux albums que j'adore toujours autant, après plus de 30 ans passés dans ma discothèque, y ont &eacut(...)
23/05/2025, 19:55
Je chiais encore dans des couches à la grande époque du Morrisound, et pourtant si je fais un top 10 de mes albums de chevet tous styles confondus, la moitié (au moins) aura été enregistré dans ce studio. Le genre de lieu qui a marqué notre sc&egra(...)
22/05/2025, 17:52