Ils sont jeunes, beaux et ont grandi sous le soleil de Californie… Oups, pardon je m’égare, rien à voir !
Non pas qu’ils soient vieux et moches mais les Deadspace (à ne pas confondre avec les suisses de Darkspace) sont originaires de Perth en Australie, et s’il devait n’y avoir qu’une couleur dominante chez eux, ce serait plutôt un noir profond que la blondeur des blés…
Normal me direz-vous pour une entité qui se présente sous l’étendard du DSBM !
Alors certes quand on pense Australie on pense Kylie Minogue ou bien sur AC/DC mais ce serait un peu vite oublié que ce pays est également le berceau de Drowning The Light ou même d’autres « poètes » tels The Berzerker ou encore Destroyer 666 !
Je me penche donc sur le dossier de presse du groupe pour y apprendre qu’il s’agit de leur deuxième réalisation après un premier album « The Promise Of Oblivion » en 2015…
Quid de l’album mentionné sur Metal Archives qui serait sorti en 2016 ? Mystère…
L’examen des photos de presse me confirme ce que je soupçonnais, à savoir l’apparente jeunesse de la formation (2014) et de ses membres, me voici donc ici en possession du premier EP du groupe, sobrement intitulé Gravity soit une demi-heure de musique répartie en 4 titres aux noms explicites.
Celui-ci se veut en effet « une réflexion sur la vie, la mort, la condition humaine et les émotions »… Un programme plutôt ambitieux s’il en est, proposé dans un joli écrin puisque la pochette consiste en une superbe photographie d’un sous-bois enneigé. Mais la forme c’est bien me direz-vous mais le fond c’est encore mieux, alors qu’avons-nous à nous mettre dans les oreilles aujourd’hui ?
Au loin une mélodie inquiétante semble se rapprocher avant qu’un cri bien écorché ne déchire l’espace sonore, probable métaphore d’une douloureuse venue au monde si j’en juge du titre de ce morceau « Birth ». Musicalement on erre dans des terres d’un black metal atmosphérique assez proche de ce que la scène québécoise peut engendrer par exemple. Notons la présence d’un joli break mélancolique et épuré au piano qui vient accentuer le côté dramatique inhérent au DSBM mais également la présence d’une voix féminine d’u plus bel effet qui vient contrebalancer son homologue masculine et apporter au morceau une petite touche contemplative.
En piste 2 « Life » s’ouvre sur une intro en arpèges, encore une fois on navigue ici en terrain connu mais le résultat est là c’est bien le principal. De nouveau cette voix féminine envoutante et quelque peu éthérée (je songe un peu à Myrkur) signe ici son retour avant d’être interrompue par une ligne de basse bien marquée et ponctuée à son tour par un « Ouh !» des familles avant que ne déferle un flot de violence maitrisée. Les plus anciens d’entre vous reconnaitront peut être le gimmick vocal de Celtic Frost mais pour la jeune génération c’est évidemment au Shining suédois du controversé Kvarforth qu’on songera ici inévitablement… Et malheureusement c’est là que le bât blesse…
Que des influences soient perceptibles rien de plus normal, mais quand elles se trouvent aussi marquées c’en est presque gênant… Il m’est du coup difficile d’occulter cet « hommage appuyé » qui du coup me gâchera un peu le plaisir d’écoute de ce morceau, pas inintéressant pour autant, surtout lorsque la belle et répétitive mélodie de fin se fait plus lumineuse et porteuse d’espoir…
Si on occulte une entrée en matière déjà assez efficace, la 3éme piste se trouve sublimée par la soudaine apparition d’une batterie presque martiale qui se mue en blast beat pour ce qui sera le titre le plus virulent et le plus typé black metal de cette galette. Une belle construction, un chant expressif (hanté par sa réponse féminine que j’apprécie beaucoup décidément) pour un morceau qui s’interrompt (faussement) de manière impromptue avant de s’étendre tout en longueur sous la forme d’un spleen musical du plus bel effet (rappelant Solstafir) et qui trouvera son point d’orgue (sans mauvais jeu de mots) dans une solennelle partie de clavier typée atmosphérique.
Pas trop étonnant après tout de la part d’un morceau titré « Death », fortement évocateur et à la fois riche et varié... Je tiens ici mon morceau préféré de cet EP !
Tour à tour rageur et lumineux, et même carrément plutôt typé post-rock, « Rebirth » vient (déjà) clore le disque. Là encore nous sommes en présence d’un très bon titre où les touches gothiques du combo se font clairement entendre, entre autre à la basse, un peu à la manière d’un Paradise Lost énervé. Ici encore et même peut être davantage que sur le titre précédent, le duo guitare/batterie m’évoque de manière assez flagrante le grand Solstafir période Köld.
Un long sample narratif enfin achèvera de conclure cette piste.
A l’heure de rendre les comptes, me voici quelque peu embêté car en toute objectivité j’ai eu un réel plaisir au fil des écoutes à découvrir cette formation qui m’était totalement inconnue, mais, mais…
D’abord attiré par l’étiquette DSBM du groupe, il m’est rapidement apparu vraiment réducteur de ne m’en tenir qu’à ça tant sa musique révèle une certaine richesse en allant piocher du côté des chapelles gothiques ou post quelque chose.
Rien à redire au niveau interprétation ou efficacité, les australiens s’offrent ici une jolie carte de visite avec ces 4 titres, de plus la production est très bonne pour une autoproduction il convient de le souligner tout comme il m’apparait important de mentionner cette voix féminine, présente mais discrète, qui constitue pour moi un atout indéniable de cette formation.
Paradoxalement, et je dis ça avec bienveillance, autant la richesse des influences s‘avère un bon point, autant il m’apparait INDISPENSABLE à Deadspace de rapidement s’affranchir de ses mentors pour voler de ses propres ailes… Affaire à suivre donc, bon travail, mais peut mieux faire !
Titres de l'album :
@DPD : on te vois beaucoup t'attaquer aux groupes de croulants mais on ne te vois jamais la ramener sur tes groupes du moment, ce que tu aimes ou les groupes qu'il faut désormais en lieu et place de ces formations vieillissantes que tu dénonces tant...
09/07/2025, 06:45
@Jus de cadavreGenre ils on payés les frais de déplacement et l'hôtel, me fait pas rire, les enfoirés part 2. Au moins le juif Patrick Bruel tiens debout.
09/07/2025, 01:12
Très bon album avec 3/4 titres vraiment excellent et un bon niveau global.Quelques Slayeries comme sur Trigger Discipline mais rien de méchant. D'autant que le titre Gun Without Groom est vraiment terrible, en effet. Un très bon cru
08/07/2025, 23:59
Pour moi je vois c'est l'équivalent que de voir 2pac en hologramme (qui était homosexuel), peut-être même pire parce que l'illusion tiens mieux le coup, je reste sur cette position.
08/07/2025, 22:44
Les bénéfices du concert était entièrement reversés à une œuvre caritative. Aucun des groupes présents n'a palpé pour leur concert (en même temps c'était 20 minutes de live par groupe...). Après ça (...)
08/07/2025, 22:42
@SalmigondisJe sais pas si tu veux quelque chose qui fait plus l'unanimité j'ai vu Morbid Angel au bout et c'était de la merde, une prestation robotique au possible, j'ai pris plus de plaisirs sur des trucs plus locaux à la con. Il faut savoir tourn(...)
08/07/2025, 22:28
Mais quelle bande de clodos...tout le monde se branle du batteur sans déconner. Se faire du fric de cette manière c'est franchement pathétique. Massacra est mort et enterré...qu'il le reste pour conserver son statut CULTE. Honte &agrav(...)
08/07/2025, 21:54
Avant d'aller me faire voir ailleurs, je partagerai avec vous cet hommage Fernandelien :"Aux adieux de Black Sabbath, il tremblait pas mal d'la patte.Fais l'Ozzy, assis."
08/07/2025, 21:31
Ben tu m'étonnes, DPD, d'être passé à autre chose. En même temps, quand on a eu ces groupes là comme entités fétiches, on ne peut qu'aller de l'avant. C'est comme partir de zéro (je plaisante
08/07/2025, 21:26
Je comprends juste pas cette envie adolescente permanente de revoir ses groupes de jeunesse. Je veux dire je suis de la génération qui est passé par Korn Slipknot et compagnie mais je suis passé à autre chose.
08/07/2025, 19:55
Lors du dernier concert de Motorhead auquel j'ai assisté, Lemmy était... pathétique (mais pas loin). Et pourtant il était planté sur ses quilles. Alors jouer assis avec Parkinson en bandoulière ? Business is business, la machine à biftons DEVA(...)
08/07/2025, 19:23
@HumungusJe fais une exception pour Motörhead (que je n'apprécie pas plus que ça) parce que Lemmy était sous un haut dosage de drogue/alcool pour tenir le coup et pas s'écrouler sur une chaise.
08/07/2025, 17:31
Je vois pas ce qui est légendaire à un trubo grand-père qui tiens péniblement sur une chaise. Je dois manquer quelque chose. Pour ma part c'est autant ridicule que les concerts avec des stars mortes en hologrammes. Faut vraiment être con.
08/07/2025, 17:18
@LeMoustre : espèce d'abruti... le but du concert, outre le fait que c'était un évènement caritatif, c'était qu'Ozzy puisse faire des adieux en bonne et due forme à la scène, chose qu'il n'avait pas pu réaliser (...)
08/07/2025, 06:08
J'ai pas encore tout regarder mais y a t'il un groupe qui a joué le morceau Black Sabbath ?LeMoustre, pour ce concert je pense que l'émotion et la communion entre groupes et public était plus importante que le reste. A voir les vidéos j(...)
07/07/2025, 22:26
La dernière du Madman ! Déjà vu en live debout et il chantait moins bien que la !
07/07/2025, 18:34
@LeMoustre :Effectivement... Point de vue totalement respectable que celui de ne pas vouloir payer un prix de dingue pour mirer un show proche du pathétique.Mais perso, face à des légendes comme celles-ci, je mets mon impartialité de côté et (...)
07/07/2025, 17:42
Ozzy sur sa chaise hé ben.Bon l'âge nous aura tous mais bon quand même c'est pas cool de voir ça.Moi ça m'aurait emmerdé.Autant un Anthrax, un Maiden ont toujours la peche après tant d'années (quitte &a(...)
07/07/2025, 13:18