Jeune groupe accusant à peine quatre ans d’existence, le collectif luxembourgeois PRAETOR passe aujourd’hui (ou plutôt avant-hier) une étape supplémentaire, trois ans après sa première démo. Mais il faut remonter le temps pour trouver trace de cette sortie, lâchée en février de cette vilaine année, et restée assez discrète malgré une qualité sonore incontestable.
Mais comme il vaut toujours mieux tard que jamais, me voici face à mon clavier pour vous entretenir d’un premier longue-durée frais, aux influences notables et facilement identifiables, qui joue dans la cour des grands tout en assumant son statut d’outsider à peine né. Ces quatre musicien-ne-s (Alex Raising - batterie, Noméie Bourgois - guitare, Sebastien Gouttes - basse et Hugo Nogueira Centeno - guitare/chant) nous offrent donc un bel éventail de leurs possibilités, profondément marquées par la dominance du légendaire Big4, avec en tête de gondole des références à suivre METALLICA et SLAYER, les deux seigneurs, qui se partagent la tutelle de ce premier éponyme, qui cache toutefois un autre jeu.
Celui de la scène nineties, emmenée par PANTERA et CHANNEL ZERO, qui n’aimaient rien tant que distiller leur violence par le tamis de la mélodie, histoire de s’adapter à l’air du temps. Beaucoup d’agressivité donc, mais aussi beaucoup de modulations, pour ne pas se contenter d’un énième Thrash-act anonyme et prévisible. Et si les structures sont simples et les évolutions aisément anticipées, le tout dégage une chaleur au moins égale à une petite canicule du mois de juillet, quelque part entre les trente et quarante degrés.
On remarquera et soulignera la cohésion d’ensemble. Le groupe joue en rangs serrés, propose des intros travaillées, des cheminements logiques mais plaisants, et surtout, des ouvertures sur l’extérieur et la vague Néo-Thrash/Death suédoise des mid nineties.
Cet éponyme méritait donc largement de se voir traité, même plusieurs mois après sa sortie. A cause de ce son très professionnel, merveilleusement équilibré, qui ne lèse ni la basse ni les soli, et qui se veut aussi touffu qu’une tignasse en plein headbanging durant un festival estival. On se prendre d’affection pour cette simplicité de ton et cette recherche permanente du plan choc, sans négliger le B-A.BA de la composition consistant à assurer l’arrière-plan avec des idées classiques, mais toujours efficaces.
Le choix de la concision est aussi le bon, avec un timing total très raisonnable, et des titres qui passent rarement la barre des quatre minutes. L’efficacité était donc de mise, comme le démontre l’entame directe de « No Return », uppercut pleine face qui rappelle la pochette de l’incontournable Vulgar Display of Power, et l’énergie développée par un MOTORHEAD pleine bourre, le tout sous la supervision du METALLICA de ces dix dernières années.
Quelques traces de l’ANTHRAX de John Bush pour faire bonne mesure, mais aussi des accélérations fulgurantes, pour proposer un panel représentatif du Thrash des années 2020. Cette prise de contact, d’une violence incontestable offre donc le visage le plus dur d’une formation somme toute assez pondérée et réfléchie dans ses choix. Et dès « Move On », la facilité pointe le bout de son nez par l’entremise d’un riff très redondant, qui permet à une rythmique décomplexée de se lâcher complètement.
Soulignons d’ailleurs l’excellent travail accompli par la paire Alex Raising/Sebastien Gouttes, qui a brillamment refusé de se cantonner au rôle de marteau-pilon qui la plupart du temps bride l’axe basse/batterie dans le domaine du Thrash. Ici, les graves ronronnent comme à la grande époque du Crossover, la frappe de caisse claire est nette, la grosse caisse rebondissante, et les quatre grosses cordes ne se contentent pas de lier la guitare à la batterie, mais osent jouer des parties individuelles au service du collectif.
Recommandable, ce premier essai est aussi perfectionniste que naïf. Le propre des premières œuvres qui permettent de présenter le travail des jeunes années tout en se tournant vers un avenir mérité. Mélodique mais pas niais pour autant, Praetor est un exercice de style savoureux, presque atemporel, et qui emprunte à Pierre de quoi rendre à Paul. Tous les acteurs mythiques de la génération Thrash boom des années 80 sont là, d’OVERKILL à MEGADETH, de METALLICA à DEATH ANGEL, pour un passage en revue des médailles accrochées aux uniformes.
Et uniforme, Praetor ne l’est pas. Il est varié, aéré, passe de la folie Punk de « Precious Time » à l’attaque au coup de boule de « Screens », et propose des textes qui nous forcent à réfléchir sur notre condition. Bon résultat donc, et les félicitations du jury pour cette folle énergie, qui ne se dément pas pendant cette grosse demi-heure.
Une chronique à la bourre donc, pour un groupe en pleine bourre. Et qui affiche un capital puissance live assez conséquent, et largement de quoi faire fonctionner ses muscles, même en été.
Titres de l’album:
01. No Return
02. Move On
03. Pitch Black
04. Mass Extinction
05. Dormant Brain
06. Precious Time
07. Screens
08. Enemy
09. United
10. Distant Road
L'abruti qui pour justifier ses "propos" se croit obligé de poster sous 2 pseudos distincts. Tellement pathétique. Continue tu as touché le fond, mais creuse encore.
13/07/2025, 10:32
DPD/SEXMASTER : que de justifications pour un mage noir... T'as bu une tourtelle et tu te sens plus?
13/07/2025, 07:16
Bande de vieillards à con à la con, on vous baise matin midi et soir.Fuck Black SabbathFuck Iron MaidenFuck MotördheadEt toute votre scène de merde, on va l'éteindre à la pisse.
13/07/2025, 03:06
Spoiler il y aura un nouvel album de Slayer à un moment ou un autre et ce sera de la merde. Vivement que cette génération 80's crève franchement.
13/07/2025, 01:09
Le dernier Celestia est cool aussi. Je veux dire ça se plaint de moi parce que je pense beaucoup de bien de Chat Pile, vous voulez quoi ? une putain de liste ? foutez-vous la dans le cul et faites l'effort d'avoir la votre ou allez écouter ac/dc ou je sais pas quel autre g(...)
13/07/2025, 01:07
J'aime bien le dernier Cénotaphe et celui de Kaevum (parce que je suis un nazi), bon je pense que vous êtes au lit. J'arrête le spam.
12/07/2025, 23:01
Au passage je pourrais placer du black assez UG qui est mon genre principal j'avoue que c'est pour vous faire chier, mais je le pense vraiment.
12/07/2025, 22:08
C'est quoi la suite ? on va prétendre que Kiss est autre chose qu'une opération commerciale, bien les vieux ? i was made for loving youuuu baby, wow, quel chef d'oeuvre.
12/07/2025, 22:07
Je ne suis en aucun cas un troll, je pense absolument ce que je dis. Désolé de boulverser votre branlette collective, mais entre Black Sabbath et Deafheaven c'est Deafheaven sans hésitation. Sunbather est un album culte, bien plus que tout ce qu'a pondu Black Sabbat(...)
12/07/2025, 22:00
Le troll DPD (quel beau nom !) en tête de gondole dans la fosse. Comment c'est possible ça genre de gus ?
11/07/2025, 13:36
Mdr y'en a qui ont un niveau de goûts musicaux digne de la fosse des Mariannes. JPP de lol quand je lis ça Tout est dit.
11/07/2025, 13:34
@Humungus : mdr. On s'est compris.@Buckdancer : oui j'imagine que tu as raison
11/07/2025, 13:32
Un troll sur metalnews.fr c'est comme un exibitioniste dans le désert, il peut arriver à capter l'attention de quelqu'un de temps en temps mais tu sens que niveau stratégie c'est pas optimal.
11/07/2025, 13:28
Le Hellfest n'est plus qu'un fest mainstreem comme tant d'autres et n'a plus rien à voir avec ses origines.Le nombre de blaireaux au M2 y est devenu affolant au point qu'il n'y a que ça.Pour ma part, je préfère aller dans les(...)
11/07/2025, 12:42
Deafheaven > Black Sabbath d'ailleurs, aucune hésitation. quelle chanson de Black Sabbath atteint le niveau d'intensité de Dream House ?
10/07/2025, 21:43
T'aimes ça hein le cuir et le metal salace, je préfère Patrick Sébastien, je le trouve moins pédé. Le petit bonhomme en mousse on s'en rappelle, ça c'est une chanson qu'on oublie pas, comme ce que te chantais ta maman..
10/07/2025, 21:36