Agrémenté d'une superbe cover, ce split album est au moins aussi intense et malsain que celle-ci. Réunissant les Slovaques de DOMINION OF SUFFERING et les Italiens de PHOBONOID, c'est essentiellement le Black Metal qui unit ces deux groupes en termes de style. Le premier développe l'aspect agressif, intense, sombre, sale et profondément malaisant, le deuxième nous propose une vision plus rampante, plus portée sur les ambiances mais tout aussi crade, intense et suffoquant. Le chant de DOMINION OF SUFFERING est plus clamé que chanté, appuyant sur l'aspect malaisant de ces 3 titres dont nous avions eu la primeur du single "The Way Of Destruction" un an auparavant. Dans l'approche, on pense à NIGHTBRINGER, notamment par l'intensité du propos des Slovaques qui opèrent en trio. "The Illusion Of Life's Worth" offre un visage légèrement plus mélodique qui s'opère déjà sur "Descendant Of The Fallen Gods" et son lead de guitare qui garde le côté sombre de la musique. Sur ce split DOMINION OF SUFFERING montre un visage bien Black Metal qui lui va très bien, 3 très bons titres qui permettra aux nouveaux auditeurs de plonger dans cet univers sans en perdre totalement pied. La progression vers une musique légèrement plus mélodique colle très bien avec l'arrivée de PHOBONOID, un groupe de Black Doom Metal Italien qui aime également incorporer quelques éléments Industriels dans sa musique. Pour ce split album, nous n'avons droit qu'à quelques courts moments comme l'ultime plage "Crionia" ou la fin de "Cosmonauta Eterno II", pour le reste c'est du Black Doom Metal avec quelques relents mélodiques qui évoquent sans mal les débuts de MY DYING BRIDE par moment. La noirceur du Black est donc bien rampante mais pas répétitive, il n'y a pas ce côté hypnotique que l'on peut retrouver sur cette scène Black Doom, c'est vraiment un Doom Metal qui a pris une couleur bien noire, très malaisante, brute et brutale. Le complément de ce one-man band Italien est tout à fait visible sur ce split avec cette piste découpée en deux morceaux mais avec une continuité évidente, affichée également avec cette outro instrumentale.
Ce split album permet donc de mettre en lumière deux groupes intéressants de l'underground. Les Slovaques ont déjà publié un album en 2020, The Birth Of Hateful Existence, sur lequel on devinait déjà les accointances avec une épaisse noirceur, mais sur ces nouveaux titres, l'opacité de la production renforce la brutalité rampante de cette musique. Du côté de PHOBONOID, deux albums sont déjà parus, Phobonoid (2015) et La caduta di Phobos (2020) sur lesquels la programmation de la drum était quand bien plus perceptible que sur ces nouvelles plages offertes dans le cadre de ce split album. Là aussi, le son n'était pas aussi épais que sur cette galette, la noirceur a gagné en puissance chez ces deux groupes qui semblent s'être nourri l'un et l'autre.
Tracklist :
Merci à Clawfinger pour ce grand moment de transgression validée par l’ordre moral dominant. C’est rassurant de voir que la “rébellion” moderne consiste à tirer sur une cible usée jusqu’à la corde, avec des punchlines dignes (...)
04/07/2025, 07:16
Il tourne pas mal chez moi ce disque, et c'était un vrai plaisir de revoir le groupe live récemment après les avoir un peu mis de côté. Un autre concert en tête d'affiche ne serait pas de refus !
03/07/2025, 16:57
Morceau décevant et sans surprise. La présence de Chris Kontos dans le groupe y fait pour beaucoup dans mon intérêt pour ce retour, mais pour le moment bof.
03/07/2025, 16:47
Je n'ai jamais aimé ce groupe, mais j'étais passé devant durant un Hellfest et en effet c'était juste insupportable toutes ces harangues (littéralement toutes les 10 secondes). Moi je m'en beurre la raie, mais pour les fans ça doit &ec(...)
03/07/2025, 12:55
Vu à Toulouse et je n'ai pas du tout accroché, pourtant vu 2 ou 3 fois depuis 2005. Et j'avais bien aimé. Rien ne surnage, ça bastonne mais pour moi aucuns titres ne sort du lot.Par contre j'ai adoré Slapshot
02/07/2025, 16:01
Votre article sur le kintsugi est un véritable hommage à l’art de reconnaître la beauté dans la fragilité et les cicatrices : mentionner son origine au XVe siècle et sa philosophie wabi‑sabi renforce(...)
02/07/2025, 15:38
@Abrioche91 : la canicule t'a trop tapé sur la tête, mon pauvre vieux. Parce que se faire à répondre aux trolls, je n'avais plus vu ça depuis VS.
02/07/2025, 12:25
@Ultra Pute, t'es bien limité comme garçon. Et tu dois sacrément bien te faire chier pour venir commenter connement ce que les autres écrivent.Moi aussi, j'aime bien les commentaires gratuits (la preuve) mais je suis surtout là pour commenter l&(...)
02/07/2025, 08:50
Pas trop mal dans l'idée.Vocalement on s'y tromperait aussi.A voir sur tout l'album, le précédent, mis à part l'opener, m'avait bien déçu
01/07/2025, 15:38
ça tartine ! bien cool cool cette grosse basse @niquetoncul oui ça doit te changer de Jinjer
01/07/2025, 14:19
Tiens, le retour du papy boomer! Normal, quand du thrash de croulant, il sort de l'ehpad. Et si c'est pas signé, c'est que c'est nul à chier, pépé!
30/06/2025, 19:47
Si seulement Spiros pouvait arrêter d'haranguer le public toutes les 30 secondes avec ses "come on my friends", les lives de Septicflesh y gagneraient beaucoup.
30/06/2025, 11:36