Point presse :
THE T.A.W.S., groupe français venant de l'Ouest, formé en 2011 et mené par une voix féminine.
Avec ça, fini les arguments promo, si on y ajoute un premier album sorti sur le label bien de chez nous M&O Music, qui faisait suite à un premier EP autoproduit. C’est donc cinq ans après Beyond The Path que le quintet nous en revient en pleine forme, et cette fois-ci soutenu par Season of Mist et ARIA Promotion, pour un deuxième album encore plus rageur, énergique, et professionnel que le premier. Mais cette professionnalisation ne s’est pas faite au dépend de la fraîcheur, l’arme fatale du quintet, qui sous des atours de compostions soignées cache un collectif soudé, heureux d’en découdre une fois de plus, et de jouer une musique sans étiquette empruntant au Metal alternatif, au Metal moderne, au Punk mélodique des années 90, et quelques autres sources loin d’être taries.
Laissez-moi donc vous présenter les héros du jour. Elodie Jouault (chant), Benjamin Pubert (guitare), Victor Poilane (guitare), Charley Stone (basse) et Romain Vergnaud (batterie), groupe uni après avoir connu quelques galères de stabilité de line-up nous offre cet entrainant et catchy From Ashes, phœnix renaissant de ses cendres pour s’envoler vers le soleil. Cette superbe pochette signée Pierre Hay en dit long sur les ambitions des THE T.A.W.S, qui souhaitent réellement que cet album les représente fidèlement, dans sa qualité et sa diversité. Et devinez-quoi ? C’est exactement le cas.
Si From Ashes ne peut pas - en toute honnêteté - être raccroché complètement à la locomotive Metal à cause de certaines inflexions Pop-Punk et Rock alternatif, il n’en reste pas moins un disque qui risque fort d’intéresser une grande frange de la communauté, eut égard à sa collection impressionnante de riffs et son énergie de tous les diables. Quelque part entre PARAMORE, les GUANO APES, les SKUNK ANANSIE, MAID OF ACES, et autres références plus ou moins utiles, From Ashes sonne vrai, sonne frais, donne envie de bouger, et surtout, de voir le groupe évoluer live tant l’enregistrement sonne direct, spontané, et un peu fou sur les bords. Et cette rage juvénile qui sanctionne pourtant une décennie de marche en avant est bien la première qualité d’un disque formel, qui recycle des idées porteuses pour construire son propre home.
Paire de guitaristes complémentaires, section rythmique solide, fluide et subtilement inventive, syncopes prononcées, dégoût pour tout ce qui est prévisible et trop cloisonné, les qualités du groupe se remarquent rapidement, et si le disque reste encore un peu timoré au vu des moyens individuels, il n’en comporte pas moins une sacrée pelleté de hits qui auraient fait un malheur à la fin des années 2000. En empruntant au Pop-Rock ses mélodies entêtantes et au Metal son épaisseur conséquente, THE T.A.W.S signe une partition très plaisante à l’oreille, qui joue avec le clair-obscur, et qui révèle autant qu’elle ne dissimule. On sent que les influences individuelles ont été mises à contribution pour un collectif, et que la régurgitation s’est montrée très fertile. Et surtout, aucun temps mort ne vient gâcher l’écoute de ce disque malin et roublard comme un renard, qui traine autour du poulailler pour séduire les gallinacées avant de les bouffer.
Du coup bien sûr, ça roule ma poule, et on craque face à des tubes immédiats comme cet endiablé « Breath », ou ce très estival « No Matter », que les SUM41 et NO DOUBT auraient pu se partager à l’occasion d’une fête organisée sur le pouce dans les faubourgs de Los Angeles. La voix puissante et acidulée d’Elodie Jouault ajoute à cette spontanéité ambiante, et s’adapte à toutes les humeurs et ambiances, hurlant parfois des textes concernés, comme celui du single « The Roller-Coaster » qui ouvre l’album, et qui tient parfaitement son rôle d’ascenseur émotionnel. Le titre veut raconter les aléas de la vie et ses rebondissements, et les moments les plus sombres de soi-même face à nos démons et notre lutte perpétuelle pour ne pas sombrer dans la pénombre.
Tout n’est donc pas léger sur cet album, qui s’ancre dans une réalité contemporaine, avec son lot de dépression, de doutes, de peur et de paranoïa. Mais il n’y a aucun mal à vouloir oublier ses problèmes en jumpant sur l’élastique « Resurrection », ou en acceptant le lot de tendresse développé par le cristallin et amer « Stuck » (sur lequel Elodie lâche les watts avec une sensibilité remarquable).
Vous l’aurez compris, From Ashes est un album qui se veut image d’une vie à un instant T. En variant énormément sur le même thème, THE T.A.W.S soigne un travail remarquable, et s’offre une porte ouverte dans la cour des grands. Peu importe la manière, peu importe le style, seule la musique compte, et celle proposée par ce second album est fameuse, touchante, sincère et efficace. Un disque qui fait du bien, et qu’on a hâte de découvrir dans des conditions live. Le nouveau répertoire étant taillé pour la scène.
Titres de l’album :
01. The Roller-Coaster
02. Maze
03. What belongs to you
04. Illusion, Once again
05. No Matter
06. Resurrection
07. Breath
08. Struggle
09. Stuck
10. Mindgame
Incroyable un groupe qui s'attaque à faire une reprise de Dead Congrégation !!! Je me languis d'écouter ça . Faut pas se louper la ahah.
31/05/2025, 21:53
Ah ah ce message d'au revoir est magnifique"Je dois y aller maintenant… chercher un boulot et jouer à Roblox avec mon fils…"
31/05/2025, 09:12
@Gargan exact, oubli impardonnable...Mais que veux-tu, je suis une vieille baderne qui pense que DEEP PURPLE est de la musique de jeunes et que tout est pourri depuis la mort de Roy Orbison. Mais totalement d'accord pour "Whiter Shade of Pale", quel feeling....
30/05/2025, 09:39
Bah tu as oublié la reprise finale de dragon ball par Lisa, question de génération hehe. Je ne connaissais pas tant que ça Paul Gilbert (un peu Mr Big et Racer X, mais pas plus), super bonhomme et musicien incroyable. Enorme panard sur la reprise de Procol Harum.
29/05/2025, 22:28
J'avoue avoir délibérément censuré cette information de premier choix... ... ...
26/05/2025, 07:32
@LeMoustre : alors grand-père, t'as réussi à sorti des soins palliatifs?
24/05/2025, 07:15
Une plaque bien méritée ! Mes deux premiers albums de death metal, Blessed are the Sick de Morbid Angel et Tomb of the Mutilated de Cannibal Corpse, deux albums que j'adore toujours autant, après plus de 30 ans passés dans ma discothèque, y ont &eacut(...)
23/05/2025, 19:55
Je chiais encore dans des couches à la grande époque du Morrisound, et pourtant si je fais un top 10 de mes albums de chevet tous styles confondus, la moitié (au moins) aura été enregistré dans ce studio. Le genre de lieu qui a marqué notre sc&egra(...)
22/05/2025, 17:52
Si ce qu'il dit est vrai c'est quand même bien bas comme méthode de "licenciement", surtout venant d'un groupe qui prône ouverture, tolérance et respect à longueur de show (ironiquement par sa propre voix en plus...).
21/05/2025, 17:13
J'aime bien ce groupe... c'est dommage que cette collaboration se termine ainsi... En tous cas, faut que je jette une oreille à Downstater...
21/05/2025, 16:13