Après un rythme soutenu lors de leur première partie de carrière avant le split en 2004, DEPRAVED a largement ralenti la cadence depuis son retour aux affaires en 2011. Un album, Dive Into Psycho Terror en 2014 et puis ce nouvel album en 2020. Ceux qui connaissent bien la scène old-school française ont forcément déjà entendu ce nom, ne serait-ce parce que les membres de DEPRAVED sont liés à ceux de MORTUARY puisqu'ayant partagé à un moment donné des membres en commun dont le dernier Jean-Noel Verbecq, bassiste depuis la reformation mais qui doit laisser ces amis Grindeux pour se concentrer sur MORTUARY pour les prochaines échéances. Mais le bassiste a eu le temps de mettre en boite ces 11 titres qui naviguent entre Brutal Death Metal et un esprit Grind à la NAPALM DEATH, on est loin des éjaculations musicales précoces car les Lorrains prennent le temps de développer leurs morceaux comme un BOLT THROWER le ferait.
Voilà, vous avez compris où DEPRAVED veut en venir. Un Grind Death lourd et parfois rampant ("The Mask Of Terror", "No Time For Peace") mais surtout une énergie presque Punk qui fleure bon les NAPALM DEATH, TERRORVISION et autres BRUJERIA. La production montre bien l'esprit old-school qui habite les membres du groupe, pas de caisse claire survitaminée, pas de basse gonflée aux stéroïdes, des guitares au son naturel, tout comme le chant qui ne se prive pas pour varier un peu entre chant growlé, cris Grind et autres douceurs inhérentes au style.
Toutefois, si le groupe a été absent durant 6 ans en studio, il ne faut pas attendre pour autant une totale révolution du genre même si ce Raped Innoncence laisse un peu plus de place à ce Death Metal lourd et rampant. On reconnait bien la patte du groupe avec ce style "dans l'urgence" qui transparaît si bien sur scène où les codes du Grind prennent un peu plus d'ampleur que sur album où la musique est tout de même assez travaillée. Ne serait-ce que ce "See My Suffering" et ces guitares doublées pour une mélodie certes brute mais qui donne un visage abouti à ce titre.
On notera que le groupe est toujours aussi capable de proposer du Grind Death direct et brut avec des "Asylum", "Mesmerize" ou "God Forgives I Don't" dont le refrain rentre facilement en tête et promet de beaux moments en live car vous l'aurez compris, c'est bien sur les planches que la musique de DEPRAVED va révéler tout son côté vicieux, lourd et brutal, on imagine facilement Kristoff tourner comme un lion en cage sur le refrain de cette dernière. Tout en gardant son style, le groupe réussi avec Raped Innocence à apporter cette petite touche qui permet aux amateurs de Grind Death de ne pas s'ennuyer à l'écoute de cet album qui ne se plante pas là comme un pilier incontournable du genre mais comme un hommage respectueux et personnel à ce genre duquel DEPRAVED n'a jamais varié. "50 Shade Of Blood" amenant même un assez court passage où le mosh va pouvoir s'exprimer avant que la moulinette Grind ne conclue l'affaire, un titre à plusieurs ambiances, à l'image de cet album bien plus varié que ce que la première écoute pourrait laisser penser.
Tracklist :
Putain je suis fan de Slayer mais c'était bien dégueulasse. Ça devient une parodie. Et oui merci pour tout Ozzy et tommy.
06/07/2025, 21:25
Oui c'est bien beau mais étaient ces gars durant l'ère Obama ou il a absolument tout trahis ? Trump on connait son histoire personnelle et ses financements. c'est sans surprise..
06/07/2025, 14:20
Pardon pour les fautes, mais quitte à écouter ce genre de trucs, Anna von Hausswolff le faisait beaucoup mieux il y a 10 ans. C'est ce qu'on appelle l'avant-garde je suppose.
05/07/2025, 06:51
Le problème de de Kayo Dot c'est qu'il dépend de l'envie du moment de Toby Driver et de qui l'entoure, tu peux avoir un album de drone/post-rock suivit d'un album de death metal, il n'y a pas de groupe et aucune identité. C'est dommage parce(...)
05/07/2025, 06:47
Merci à Clawfinger pour ce grand moment de transgression validée par l’ordre moral dominant. C’est rassurant de voir que la “rébellion” moderne consiste à tirer sur une cible usée jusqu’à la corde, avec des punchlines dignes (...)
04/07/2025, 07:16
Il tourne pas mal chez moi ce disque, et c'était un vrai plaisir de revoir le groupe live récemment après les avoir un peu mis de côté. Un autre concert en tête d'affiche ne serait pas de refus !
03/07/2025, 16:57
Morceau décevant et sans surprise. La présence de Chris Kontos dans le groupe y fait pour beaucoup dans mon intérêt pour ce retour, mais pour le moment bof.
03/07/2025, 16:47
Je n'ai jamais aimé ce groupe, mais j'étais passé devant durant un Hellfest et en effet c'était juste insupportable toutes ces harangues (littéralement toutes les 10 secondes). Moi je m'en beurre la raie, mais pour les fans ça doit &ec(...)
03/07/2025, 12:55
Vu à Toulouse et je n'ai pas du tout accroché, pourtant vu 2 ou 3 fois depuis 2005. Et j'avais bien aimé. Rien ne surnage, ça bastonne mais pour moi aucuns titres ne sort du lot.Par contre j'ai adoré Slapshot
02/07/2025, 16:01
Votre article sur le kintsugi est un véritable hommage à l’art de reconnaître la beauté dans la fragilité et les cicatrices : mentionner son origine au XVe siècle et sa philosophie wabi‑sabi renforce(...)
02/07/2025, 15:38
@Abrioche91 : la canicule t'a trop tapé sur la tête, mon pauvre vieux. Parce que se faire à répondre aux trolls, je n'avais plus vu ça depuis VS.
02/07/2025, 12:25
@Ultra Pute, t'es bien limité comme garçon. Et tu dois sacrément bien te faire chier pour venir commenter connement ce que les autres écrivent.Moi aussi, j'aime bien les commentaires gratuits (la preuve) mais je suis surtout là pour commenter l&(...)
02/07/2025, 08:50