Les graphistes font déjà subir les pires exactions à ces pauvres lycéennes japonaises, voilà maintenant que les américains s’y mettent pour éteindre la lignée. Si vous doutiez que ces pauvres créatures avaient une existence en dehors des mangas, UWU vous prouve le contraire depuis son émergence et spécialement la sortie de deux de ses albums. Depuis Ketchō Gōkan (結腸強姦) en 2020, ces « originaires » de Kingman, Arizona, profèrent des abominations intolérables à base de tortures diverses et de souffrances appuyées envers ces collégiennes à jupette qui doivent déjà se fader des tentacules de monstres, des litres de foutres et même le vice de leurs ascendants. Autant dire que leur pauvre vagin a intérêt à être en béton et pas en papier crépon.
UWU, c’est évidemment la face cachée de l’underground, la quintessence de la merde, la sublimation de la vulgarité musicale, et rien qu’un simple coup d’œil à certaines entrées de leur discographie pléthorique suffit à le comprendre. Des œuvres hautes en couleur comme The Infernal Flames Rise Through the Lunar Lit Forest, as I Weep into My Bride's Dead Corpse (single), Black Metal Isn't Real Metal, It's Just Screaming About Satan (single) ou Vaginal Putrefaction (EP) permettent de cerner la démarche sans avoir à souiller ses tympans. Mais leur premier album mettait déjà les choses au point de son titre sans équivoque :
Fuck U Carcass ~Special Deluxe Edition~
UWU dans les faits, se résume à un seul homme, Kannnibal, aka Drayson, américain moyen certainement gavé de violence manga graphique et traumatisé par les expériences sexuelles de ces lolicéennes qui s’en prennent plein le cul. Depuis 2016, l’homme solitaire laisse place à ses délires et fantasmes les moins avouables, et Anime Girl Extinction est déjà son troisième méfait, et l’un des plus corsés.
Evoluant dans un monde très particulier, dans lequel le Goregrind fait loi, UWU/Kannibal s’occupe donc de toute l’instrumentation, de la composition, de la production, du chant, et autres particularités qu’il vaut mieux ignorer. Mais loin de se contenter de simples borborygmes d’évier bouché calés sur une rythmique digitale soulignant des riffs fatigués de ne plus être drôles depuis longtemps, l’homme compose de véritables chansons, assez proches d’un Death/Grind savoureux parfois, comme en témoigne le presque technique « Forced Loli Infanticide ». Proche d’un mélange entre les débuts de CARCASS et une version plus propre et civilisée de SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION, UWU distille donc une bestialité de circonstance, mais le fait avec panache, et tend même la serviette pour que la pauvre victime déculottée puisse s’essuyer le derrière.
Eminemment bourrin et pervers, ce troisième album incarne donc tous les excès d’un genre qui n’accepte aucune limite thématique ni artistique, et qui s’enfonce dans vos orifices comme un gros chibre turgescent dégoulinant de liquide séminal fétide. Une musique sombre et sourde qui laisse l’haleine pas fraiche après la pipe, qui sent le cul à dix bornes, mais qui éclate les neurones plus efficacement et sainement que n’importe quelle drogue. Le chaos dispensé par l‘impitoyable « Gyaru Impalement » en est une preuve irréfutable, tout comme l’entame féroce de « Shoujo Manhunt ». Du violent, du pénétrant, sans lubrifiant, et qui arrache les chairs fragiles au passage. Ne vous étonnez donc pas d’avoir des traces de vulve sur les oreilles après écoute, ne vous étonnez pas non plus de faire des crises de priapisme après avoir encaissé analement le terrible et fulgurant « You've Just Been NTR'd », ou de pisser du sang après avoir avalé le litron de « Inferno Cope Harder ».
La partouze, grossièrement menée, se termine par un dernier et long orgasme de plus de quatre minutes, toujours appréciable sur ce genre de disque. « Anime Girl Extinction » prolonge donc le plaisir sur fond de Death glauque et dense, strié de breaks incongrus, de sifflantes hystériques, de cris à réveiller les morts, et hop, on remet la couette en place et on s’endort en rêvant de ces jeunes filles délurées qui se laissent pilonner par n’importe qui.
Titres de l’album:
01. Shoujo Manhunt (feat. Lord Hentai)
02. Mild Celebrity Beatdown Pt. 2
03. Wrong Retard to Fuck With
04. You've Just Been NTR'd
05. Inferno Cope Harder
06. Slamming Your Waifu
07. Loli Mindbreak
08. Forced Loli Infanticide
09. Gyaru Impalement (feat. Andrew Gonzalez)
10. Kill or Be Killed
11. Anime Girl Extinction
Le troll DPD (quel beau nom !) en tête de gondole dans la fosse. Comment c'est possible ça genre de gus ?
11/07/2025, 13:36
Mdr y'en a qui ont un niveau de goûts musicaux digne de la fosse des Mariannes. JPP de lol quand je lis ça Tout est dit.
11/07/2025, 13:34
@Humungus : mdr. On s'est compris.@Buckdancer : oui j'imagine que tu as raison
11/07/2025, 13:32
Un troll sur metalnews.fr c'est comme un exibitioniste dans le désert, il peut arriver à capter l'attention de quelqu'un de temps en temps mais tu sens que niveau stratégie c'est pas optimal.
11/07/2025, 13:28
Le Hellfest n'est plus qu'un fest mainstreem comme tant d'autres et n'a plus rien à voir avec ses origines.Le nombre de blaireaux au M2 y est devenu affolant au point qu'il n'y a que ça.Pour ma part, je préfère aller dans les(...)
11/07/2025, 12:42
Deafheaven > Black Sabbath d'ailleurs, aucune hésitation. quelle chanson de Black Sabbath atteint le niveau d'intensité de Dream House ?
10/07/2025, 21:43
T'aimes ça hein le cuir et le metal salace, je préfère Patrick Sébastien, je le trouve moins pédé. Le petit bonhomme en mousse on s'en rappelle, ça c'est une chanson qu'on oublie pas, comme ce que te chantais ta maman..
10/07/2025, 21:36
@DPD : putain, cette merde de Chat Pile, de la noise bâtarde gay friendly qui pompe Godflesh et Korn. Et dans un autre post, tu parles de Deafheaven. Mais mec, arrête de donner des leçons et va donc faire une Bun Hay Mean.
10/07/2025, 21:20
Et ce qui s'est fait de marquant question death c'était le dernier Dead Congregation et le surprenant Reign Supreme de Dying Fetus. Et qu'on me parle pas de Blood Incantation tout est impeccable, il y a beaucoup de travail derrière, mais aucune symbiose entre les part(...)
10/07/2025, 15:17
L'underground est pas une qualité en lui-même, le dernier concert que j'ai vu t'avais les groupes qui enchaînent les plans thrash-death-black sans aucune cohérence, du sous Deathspell Omega (désolé mais dans le black dissonant tu seras toujou(...)
10/07/2025, 15:09
C'est à peu près le constat que nous sommes plusieurs à faire me semble-t-il, mais je mettrais tout de même Converge, The Dillinger Escape Plan ou Botch ailleurs que dans le metalcore. Mais pourquoi pas. ;-)@Jus de cadavre "Je crois qu'il faut acce(...)
10/07/2025, 14:34
@GPTQBCOVJe suis horrifié par l'idée de finir comme ça, voir Darkthrone se réduire aux lives jouant la fameuses trilogie pour payer les affaires courantes notamment des frais de santé, la social-démocratie m'en sauvera j'imagin(...)
10/07/2025, 14:16
Non mais même le metalcore t'avais la grande époque de Converge, Dillinger Escape Plan, Botch et compagnie...certains parleraient de hardcore chaotique mais bon. T'avais pas que de la musique lisse à refrain, ce n'est pas le diable que certains veulent peindre.&(...)
10/07/2025, 13:47
Si le Metalcore était à la mode il y a 20 ans, disons alors que (malheureusement) cela perdure car 1/4 des groupes jouant dans de gros et moyens fests ont un qualificatif se terminant par "core".
10/07/2025, 13:22
Cela m'espante toujours de voir des festivals complets (ou presque) un an à l'avance sans avoir annoncé aucune tête d'affiche.Le public est devenu très friand des gros festivals. Je pense évidemment à toute cette frange de festivalier(...)
10/07/2025, 12:23
Certains commentaires sont à côté de leur pompes, la grande mode du metalcore c'était il y a quoi ? 20 ans ? la bizarrerie c'est que pas mal de ces gens sont passés au black-metal pour une raison que j'ignore ce qui donne toute cette scene en -post(...)
10/07/2025, 12:04