J'avais laissé les Belges de CULT OF ERINYES avec le premier album, A Place To Call My Unknown, paru en 2011 chez Les Acteurs De L'Ombre Productions. Un premier album franchement prometteur ! Et puis, ayant perdu de vue le groupe qui fila chez Code666 Records pour les 2 albums suivants, j'avais même imaginé que le groupe avait splitté. En réalité, ce n'est pas tout à fait ça, le line-up du premier album avec Baal et Mastema se sépare en 2016, laissant Corvus seul à la manœuvre. Le troisième album sera d'ailleurs un beau melting-pot au niveau des musiciens puisque Mastema y pousse tout de même la chansonnette.
Pour Æstivation, Corvus a revu cela en demandant à Déhà de tenir le micro. Le résultat ? Une voix crade et habitée comme tout ce que fait l'homme, ça ne fait pas dans la demie-mesure et autant le dire de suite, cela va très bien à CULT OF ERINYES qui laisse derrière lui un passé presque gentillet en comparaison aux 6 titres de ce nouvel opus. Le tout commence sur un "Death As Reward" alternant l'ambiance cradingue et profondément malaisante et un blast Black Metal bien brutal et rentre dedans, le jeu des contrastes est ici très pertinent et percutant. Et cela se poursuit sur un "Corruption" absolument imparable et ce "Broken Conclave" d'une intensité qui trouve tout son échos dans cette voix d'écorché vif si caractéristique du travail de Déhà, encore une fois à la hauteur.
Avec "Healer - Fever", les Belges réintroduisent ce qui illuminait le premier opus, ces leads ultra mélodiques bien sentis, sauf que dans le cas de ce morceau, ces passages sont entourés d'autres extrêmement noirs et bien plus bruts que ce soit sur le début où cette partie dissonante où une voix clamée en français se fait entendre avant une nouvelle envolée plus mélodique qui prend des contours dissonants jusque dans les parties de basse.
Sur le fond, CULT OF ERINYES n'a pas tellement changé sa formule. Tout d'abord, la production est bien plus percutante avec ce quatrième album, c'est clair, c'est puissant mais c'est aussi incroyablement équilibré et crade. Rien que le traitement du chant déshumanisé au possible renvoie cette noirceur qui pouvait peut-être manquer au groupe à ses débuts, des voix clamées plutôt que le chant clair des débuts, bref le style s'est peaufiné. Ensuite, le travail sur les contrastes et bien plus extrême ici, les passages calmes le sont bien mais toujours aussi sales et dérangeants dans leur ambiance. Et enfin, les parties de Black Metal très franches sont d'une nervosité et d'une brutalité qui permet justement ce travail sur les contrastes exprimé plus haut. J'avais laissé le groupe en état d'adolescent prometteur, il me revient en grosse baraque capable de t’assommer d'un simple regard insistant... ce Æstivation est plus que conseillé aux amateurs d'un BLUT AUS NORD par exemple.
Tracklist :
Suicidal Tendencies, Sepultura, Slipknot... la tournante improbable... ça ferait un bon poisson d'avril, mais c'est vrai....
27/04/2024, 14:11
Yes, et demain samedi, c'est WITCHTHROAT SERPENT et ORBIS au Nirvana Pub-Club de Nancy.Si j'avais le temps de renseigner la partie gigs de ce site....
26/04/2024, 13:35
Yes, et demain samedi, c'est WITCHTHROAT SERPENT et ORBIS au Nirvana Pub-Club de Nancy.Si j'avais le temps de renseigner la partie gigs de ce site....
26/04/2024, 13:35
Putain !Si j'avais été au jus de cette date, j'aurai fait le déplacement boudiou...Pis je vois que tu causes de BARABBAS à Nancy ?!Et c'est... ... ... Ce soir.Re-Putain !
25/04/2024, 13:28
25/04/2024, 12:44
ça me fait penser à moi ivre mort parodiant Maurice Bejart, sur fond de Stravinski. Plus glucose, tu meurs. Mauriiiiice !
25/04/2024, 10:28
Mes confuses malgré mon instinct qui tapait dans le juste, rien avoir avec le gaillard à qui je pensais.
24/04/2024, 14:26
Vu récemment avec Napalm Death, et ça faisait plaisir de voir que beaucoup de gens connaissent leur Histoire du Death Metal car il y avait de vrais fans. Surtout, la formule D-Beat basique et efficace du père Speckmann fonctionne bien en live
23/04/2024, 09:55
Excellent disque avec un gros point fort sur le riffing atomique. La pochette m'évoque clairement celle de Nothingface, version bio-mécanique
22/04/2024, 18:04
Ca fleure bon le vieux Kreator période Pleasure to Kill ! Prod' crade, aux antipodes des trucs surproduits de certains groupes et quand ça speede, ça rigole pas.
21/04/2024, 19:52
Là clairement le label est dans son droit à 100%. Warner a racheté l'ancien label de Kickback, ils en font ce qu'ils veulent du catalogue. Après, l'élégance, une telle multinationale elle s'en beurre la raie. Mais je peux comprendre qu(...)
20/04/2024, 23:36
Mouiii, pas faux. Les gonzes ont signé.Mais ça me rappelle Peter Steele qui avait voulu défenestrer un type dans les bureaux de Roadrunner après avoir découvert que le label ressortait les albums de Ca(...)
20/04/2024, 20:06
Attention, les mecs ne se font pas "enfler". C'est juste que Warner ne leur a pas demandé leur avis pour rééditer le bazar et les mecs parlent donc d'édition pirate, alors que Warner a bien les droits sur le disque. Après, Kickback, ce ne son(...)
20/04/2024, 06:26
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54