Ces Italiens, je les ai vu grandir ! Et lorsque l'on suit comme cela un groupe et son évolution, même si ce qu'il produit ne vous parle pas forcément, il y a un lien spécial, un attachement particulier à ce qu'il propose. (EchO) est donc arrivé par l'intermédiaire d'une démo, Omnivoid, en 2008 avec un style piochant autant dans MY DYING BRIDE que KATATONIA. Bien entendu, le tout était très brut mais on sentait déjà cette volonté d'insérer de la mélodie dans leur musique. Depuis le line-up du groupe a bien changé, out les claviers, changement de bassiste, de guitariste et de chanteur en 2015. Et s'il y avait un aspect qui accrochait mon oreille c'était bien le chant pas totalement convaincant et maitrisé.
Below The Cover Of Clouds est donc le troisième album du groupe, le troisième pour BadMoonMan Music, le label Russe spécialisé dans le genre Melodic Doom Death Metal que pratique (EchO), un choix qui semble payant et durable. Un troisième album qui installe franchement les Italiens sur la scène déjà bien encombrée dans le style car lorsque je parlais de volonté d'insérer de la mélodie, ce nouvel album en est truffé. Cela commence avec la longue introduction de "(Y)our Warmth", calme et mélancolique qui monte en intensité à la faveur du jeu sur les toms par un Paolo Copeta, présent depuis les débuts, et qui montre ici ses capacités pour faire une vivre une musique aux apparences bien mortes. Le chant met du temps à intervenir mais lorsqu'il déboule par un growl, les guitares se font plus écrasantes, c'est très classique mais efficace, les derniers albums d'OCTOBER TIDE, par exemple, sont une bonne comparaison de ce qu'il vous attend sur cette galette. Le refrain en voix claire plutôt maitrisée apporte une dose de douceur avant une fin de morceau qui se cale sur l'introduction, aussi longue.
Ce premier titre va servir d'étalon pour l'ensemble de cet album, et c'est un peu le reproche que l'on peut lui faire, "Glimpses And Fear", "Blind Snow" ou "Awakening" ne dérogeront pas, on reste bien ancré dans le style sans réelle prise de risque, ce qui fait de Below The Cover Of Clouds, un album destiné avant tout aux passionnés du genre, au risque d'avoir cette sensation de déjà entendu. Quelques relents d'un IN FLAMES époque Reroute To Remain, notamment par ce chant allant chercher dans le suave en début de phrases et ce développement mélodique assez fin également. On relèvera donc l'instrumental "Cumine 2.18" avec cette mélodie entêtante et cette batterie qui se distingue une nouvelle fois par le jeu en intensité qui domine ce titre utilisant des sonorités très typiques du genre mais qui s'avère une nouvelle fois efficace. Le single "The Ferryman" amène un supplément de noirceur sur cet album même si l'utilisation des parties calmes systématiques brise un peu la dynamique de ce morceau au potentiel certain, et de l'album en général qui transparait de douceur, un peu trop peut-être. Enfin, il y a ce "My Burden", sorte de ballade Melodic Death Doom Metal en voix claire sur un mid-tempo constant tout au long du titre. La voix claire en début de morceau est un peu forcée, comme si les lignes de chant ne collaient pas totalement à la musique, cela s'arrange par la suite, avec une pertinence dans ces lignes bien plus accrues et une partie instrumentale très mélancolique plutôt réussie, voilà le genre de titre réussi mais qui fait regretter que les autres morceaux de l'album ne jouent pas plus sur les variations d'ambiance.
Toutefois, les mélodies sont certes pas très originales mais elles font mouches à chaque fois, le chant est bien supérieur à ce que je me souviens du groupe, la qualité des compositions est de haut niveau, bref, ceux qui suivent OCTOBER TIDE, KATATONIA, SWALLOW THE SUN ou DOOMED ne seront pas dépaysés. Un bon album dans le style qui jouit en plus d'une production très nette, précise, bien polie signée Greg Chandler (ESOTERIC, ALUNAH) et d'un artwork au-delà des standards du genre signé Costin Alexandru Chioreanu (ARCH ENEMY, DE PROFUNDIS, DREAD SOVEREIGN).
Tracklist:
1 (Y)our Warmth
2 Glimpses And Fear
3 Culmine 2.18
4 Blind Snow
5 My Burden
6 The Ferryman
7 Awakening
pas de commentaire enregistré
Morbid Cult
Anal Slave of Satan
Hacked to Death
Hit The Ground
F & M
Locked and Loaded (The Cover Album)
Brutal Pop
Sundowning
Undress Your Madness
Disciples Of The Goat
Hidden History Of The Human Race
3rd From The Sun
Get Loud!
Renaissance Noire
Lightning Born
Sapiens Project
Open Wide
Below The Cover Of Clouds
Exylle
Community Inn
Excellente chronique !
Old school cette pochette ???
La thématique oui, mais la réalisation pas du tout. On dirait un comic Marvel récent...
On dirait du Pestilence la pochette.
Cet artwork très "old-school death metal" !
La musique me replonge directement dans les années 90' cassage de nuques et headbanging, mais j'ai plus de mal avec le chant.
L'intro de "Hell Awaits" sur Decade... M. A marqué à vie !
Gros respect pour Slayer même si j'ai seulement 2 mauvais souvenirs de concert (sur plus d'une quinzaine) Pour moi aussi decade reste le meilleur live , ne serait ce que pour l'intro de hell awaits qui plante le décor pour tout le reste de l'album.
Ah bon, pas le dimanche ?!
Qu'il revienne en 2021 pour les 40 ans et des dates en France et on en parle plus.
@Jus de cadavre ;
oui pour Decade of Aggression auquel je juxtapose Dance of the Dead, bootleg enregistré au Zénith le 22/11/1991.
Ca tombe bien, j'y étais :p
Ach !
Vous n'êtes peut-être pas assez trve pour brûler leur stock, mais dénoncez nous ce groupe si dégueulasse...
On veut un nom et le pourquoi du comment bordel !
(#Closer #Public #Voici)
@king : nan, le meilleur live de l'histoire c'est Decade Of Aggression !!! ;)
Concernant la violence de ce groupe, je me suis toujours demandé d’où venais leur colère et même cette haine palpable. Surtout à leur débuts : King est un premier de la classe à l'école, aucun dans le grou(...)
Je me retape le Still Reigning en ce moment.
LE MEILLEUR LIVE DE L'HISTOIRE.
+ 1000.
Le plus grand groupe de Metal de l'histoire tout simplement...
@JDC : j'aurai pas dit mieux ! J'ai eu la chance de les voir pour la tournée Divine Intervention en 94 au Zénith de Paris (Machine Head en 1ère partie). Effectivement, le concert le plus brutal que j'ai jamais fait. Les morceaux sur scène et sur album sont d'une intensité rare. Est-ce du aux ry(...)
J'aurais vraiment aimé les voir une dernière fois. Mais on connaît l'histoire, Hellfest tout ça ....
Jusqu'Ã maintenant je pensais aussi qu'un jour ils seraient de retour, mais maintenant je suis moins convaincu.
Dommage que Lombardo n'ai pas participé à la fête, mÃ(...)
@Humungus :
Araya, ça m'étonnerait tout de même.
Veut profiter de sa retraite durement gagnée :p
Pis sans déconner, tune ou pas tune, le genre de zique pratiquée par Slayer + la vie en tournée + loin de chez soi au bout d'un moment, ça doit vraiment peser lour(...)
Arf, un pincement au cœur, pour un Label que nous avons crée il y a fort longtemps, et que d'autres ont repris par la suite. Merci à vous de votre dévouement et votre professionnalisme. Un estie de bon Label en Tabarnak, je ne pourrais en dire moins ... Bonne route.
Je plussoie tout les coms ici. Un groupe à part, d'une intensité rare sur scène comme sur album. Le Metal extrême ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans Slayer. Reign In Blood sera à jamais un des albums les plus extrême, violent et intense jamais sorti. Slayer aura marqué au fer rouge n(...)
@ Arioch91 :
La tune mon brave… La tune...