Depuis leur retour aux affaires en 2008 avec le magistral Communion, les grecs de SEPTICFLESH sont devenus LA référence incontournable en matière de metal extrême symphonique. Les albums suivants (The Great Mass en 2011 et Titan en 2014) n'ont fait que renforcer cette domination et ce n'est pas avec Codex Omega que les choses vont changer.
Titan, malgré ses grandes et nombreuses qualités, frôlaient parfois l'indigestion avec cette opulence metallo-symphonique digne d'un Michael Bay en grande forme et le groupe a visiblement rectifié le tir avec Codex Omega.
Certes l'orchestre FILMharmonic de Prague et ses chœurs sont toujours aussi présents dans le mix et font désormais partie de l'ADN du groupe mais il est cette fois-ci utilisé plus judicieusement et transcende les compositions une fois de plus flamboyantes du groupe.
La patte SEPTICFLESH est reconnaissable dès les premières notes de Dante's Inferno qui ouvre l'album de fort belle manière avec cette composition à la rythmique martiale et menaçante et la qualité des titres ira crescendo au fil de l'album.
Comme indiqué précédemment, l'apport de l'orchestre apporte un souffle épique rarement atteint dans le domaine (Portrait Of A Headless Man, Enemy Of Truth, Dark Art...) et propulse une nouvelle fois le groupe vers le firmament que l'on croyait pourtant déjà atteint avec leurs précédentes offrandes.
Véritable symphonie extrême, Codex Omega est définitivement la nouvelle pierre angulaire d'un genre riche, complexe et incontournable. SEPTICFLESH garde une nouvelle fois son trône précieusement et il n'est visiblement pas prêt de le céder.
Titres de l'album :
Vu récemment avec Napalm Death, et ça faisait plaisir de voir que beaucoup de gens connaissent leur Histoire du Death Metal car il y avait de vrais fans. Surtout, la formule D-Beat basique et efficace du père Speckmann fonctionne bien en live
23/04/2024, 09:55
Excellent disque avec un gros point fort sur le riffing atomique. La pochette m'évoque clairement celle de Nothingface, version bio-mécanique
22/04/2024, 18:04
Ca fleure bon le vieux Kreator période Pleasure to Kill ! Prod' crade, aux antipodes des trucs surproduits de certains groupes et quand ça speede, ça rigole pas.
21/04/2024, 19:52
Là clairement le label est dans son droit à 100%. Warner a racheté l'ancien label de Kickback, ils en font ce qu'ils veulent du catalogue. Après, l'élégance, une telle multinationale elle s'en beurre la raie. Mais je peux comprendre qu(...)
20/04/2024, 23:36
Mouiii, pas faux. Les gonzes ont signé.Mais ça me rappelle Peter Steele qui avait voulu défenestrer un type dans les bureaux de Roadrunner après avoir découvert que le label ressortait les albums de Ca(...)
20/04/2024, 20:06
Attention, les mecs ne se font pas "enfler". C'est juste que Warner ne leur a pas demandé leur avis pour rééditer le bazar et les mecs parlent donc d'édition pirate, alors que Warner a bien les droits sur le disque. Après, Kickback, ce ne son(...)
20/04/2024, 06:26
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54
Au lieu d'aller baiser des gamines et des ladyboys à Bangkok, Stephan aurait dû apprendre à lire les contrats qu'il signe.
19/04/2024, 15:20
On s'en cogne. Non j'en profite juste pour dire à ceux qui ne l'auraient pas encor(...)
19/04/2024, 07:52