POWER TRIP est un jeune groupe de Crossover / Thrash Metal en activité depuis 2008, et ayant sortis leur premier album Manifest Decimation en 2013, qui fût déjà à sa sortie un succès critique assez important pour un premier essai. Une grosse réverb, des riffs ultra efficaces, une batterie monotone ne tournant que rarement sur plus de 2 rythmes différents par morceaux, voir un seul ("Crossbreaker"), et enfin des vocaux hurlés typés Hardcore aux paroles abordant les sujets de la guerre ou de la religion, voilà le style simple et rentre dedans des Texans qui ne cachent pas leur amour pour les années 80 / 90 et le Punk. 4 ans plus tard, POWER TRIP sort Nightmare Logic. Verdict ?
L’artwork annonce la couleur. Toujours signé Paolo Girardi (INQUISITION, FIRESPAWN, MANILLA ROAD…), la pochette est très semblable à l’album précédent. Le bleu froid est le seul changement, pour le reste, tout semble être simplement leur premier artwork en pleine déliquescence. Autrement dit, la recette reste inchangée. De plus, comme Manifest Decimation, celui-ci comporte 8 pistes, pour une durée totale de 32 minutes. Le quintet semble avertir son public : le style reste sensiblement identique.
C’est bien beau tout ça, mais la musique alors ? Et bien la musique c’est pareil, mais en encore plus solide. Voilà. On sent que les Texans maîtrisent déjà leur sujet. Dès le début de l’album, on sent qu’on va manger nos dents, le riff d’intro de "Soul Sacrifice" est certainement l’un des riffs les plus marquant de l’album, leur permettant par la même occasion d’avoir une musique d’ouverture toute trouvée. Mais c’est dommage de mettre le meilleur dès le début, me direz-vous. Ne vous inquiétez pas, l’album regorge de riffs tous plus incroyables les uns que les autres, que ce soit le midtempo simple pour "Executioners Tax", ou la frénésie monumentale de "Firing Squad", vous allez manger !
L’autre point fort du groupe, non négligeable, est cette capacité à faire des breaks qui tabassent, littéralement. On les voit arriver, on sent que quelque chose va se passer, et pourtant, à chaque fois qu’un break pointe le bout de son nez, le constat est sans appel : tout doucement, un des instruments se met en avant pour nous donner un avant-goût de ce que nous allons prendre en pleine tête, on sent la fureur monter en nous, et d’un coup BOOM ! une irrépressible envie de tout casser nous prend, de quoi faire mosher les fans de VENOM, ou bien encore headbanguer les admirateurs de TERROR. Le break de "Firing Squad", encore, est un excellent exemple, mais aucun n’est à jeter. POWER TRIP sait aussi surprendre, par exemple, en calant un break qui fait mal avec un refrain particulièrement entêtant comme sur "Crucifixation". Peu importe le morceau que vous écoutez, un groove parfait sera présent à tout moment, faisant contraste avec les attaques lapidaires du batteur.
Au final le mot qui me revient à l’esprit à chaque fois que j’écoute cet album, c’est l’efficacité. Ces gars-là sont simples et efficaces, pas de double pédale, peu de variations, une grosse inspiration Punk, et voilà le résultat. Un brûlot Thrash / Punk voulant retourner la logique cauchemardesque d’un gouvernement incapable contre eux, utiliser la rage que l’on a tous en nous et la matérialiser en musique pour en faire des sing along guerriers ("If Not Us The Who") que l’on a envie de hurler au premier costume-cravate que l’on croise lorsque l’on rentre de notre boulot.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré cet album, et pour ma part, j’ai commencé à vraiment apprécier leur style en live. Dans ces conditions, la musique prend tout son sens. Voir ces 5 jeunes punks en colère se déchaîner sur scène, dans une salle remplie à moitié, le public qui se lève d’un coup dès la première musique, le chanteur descendant aux barrières pour donner le micro à qui le souhaite... Il en résulte une frénésie incontrôlable. Attendons patiemment la suite en écoutant Nightmare Logic, préparons nos cervicales en allant les voir en concert dès qu’ils passent, car il y a fort à parier que la suite soit douloureuse.
Titres de l'album:
Putain !Si j'avais été au jus de cette date, j'aurai fait le déplacement boudiou...Pis je vois que tu causes de BARABBAS à Nancy ?!Et c'est... ... ... Ce soir.Re-Putain !
25/04/2024, 13:28
25/04/2024, 12:44
ça me fait penser à moi ivre mort parodiant Maurice Bejart, sur fond de Stravinski. Plus glucose, tu meurs. Mauriiiiice !
25/04/2024, 10:28
Mes confuses malgré mon instinct qui tapait dans le juste, rien avoir avec le gaillard à qui je pensais.
24/04/2024, 14:26
Vu récemment avec Napalm Death, et ça faisait plaisir de voir que beaucoup de gens connaissent leur Histoire du Death Metal car il y avait de vrais fans. Surtout, la formule D-Beat basique et efficace du père Speckmann fonctionne bien en live
23/04/2024, 09:55
Excellent disque avec un gros point fort sur le riffing atomique. La pochette m'évoque clairement celle de Nothingface, version bio-mécanique
22/04/2024, 18:04
Ca fleure bon le vieux Kreator période Pleasure to Kill ! Prod' crade, aux antipodes des trucs surproduits de certains groupes et quand ça speede, ça rigole pas.
21/04/2024, 19:52
Là clairement le label est dans son droit à 100%. Warner a racheté l'ancien label de Kickback, ils en font ce qu'ils veulent du catalogue. Après, l'élégance, une telle multinationale elle s'en beurre la raie. Mais je peux comprendre qu(...)
20/04/2024, 23:36
Mouiii, pas faux. Les gonzes ont signé.Mais ça me rappelle Peter Steele qui avait voulu défenestrer un type dans les bureaux de Roadrunner après avoir découvert que le label ressortait les albums de Ca(...)
20/04/2024, 20:06
Attention, les mecs ne se font pas "enfler". C'est juste que Warner ne leur a pas demandé leur avis pour rééditer le bazar et les mecs parlent donc d'édition pirate, alors que Warner a bien les droits sur le disque. Après, Kickback, ce ne son(...)
20/04/2024, 06:26
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54
Au lieu d'aller baiser des gamines et des ladyboys à Bangkok, Stephan aurait dû apprendre à lire les contrats qu'il signe.
19/04/2024, 15:20
On s'en cogne. Non j'en profite juste pour dire à ceux qui ne l'auraient pas encor(...)
19/04/2024, 07:52