Groupe phare de la scène Thrash française qui a œuvré à la fin des années 80, ALEISTER, originaire de Bourgogne, n'avait jusque là publié qu'un seul véritable album, Tribal Tech, en 1994, alors que le soufflet commençait à retomber. Le nom du groupe a refait surface avec la publication d'Enjoy The Violence (Zone 52) et 2018, le groupe est de retour. On retrouve le même line-up, un trio composé du bassiste Didier Renaud, du guitariste chanteur, David Roustany et du batteur Eric Fleury qui avait entre temps œuvrait chez WORMACHINE, KARELIA ou Y FRONT.
Comme pour retrouver ses sensations d'antan, le groupe a choisi de faire appel à Stefan Thanneur pour l'artwork de ce deuxième album, No Way Out, celui là même qui avait travaillé sur ses premières démos, également connu pour ses œuvres illustrant Sensorial Treatment et Disincarnate de LOUDBLAST. Pour la production, le mixage et le mastering, le groupe se tourne vers Renaud Hebinger et le studio Ghost Pfastatt, que Eric Fleury a déjà cotoyé avec KARELIA mais qui est aussi un personnage de la scène d'époque puisque Renaud a travaillé sur Act II : Undermine! de CRUSHER, la démo de MESTEMA, The Way Of Stupidity ou l'Abject Offerings de MERCYLESS.
Vous l'avez compris, ALEISTER a réuni une équipe ayant connu son époque pour mettre toutes les chances de son côté avec ce nouvel opus et le résultat est plutôt une réussite. Certes, musicalement, le trio se contente de Thrash mid-tempo, on reconnait cependant cette voix très primaire à la CELTIC FROST qui prédominait à la fin des années 80, on reconnait ce son de guitare assez sec, ce son de batterie qui claque et une basse bien ronflante qui prend même le lead par moment ("Slave"), comme le groupe le faisait déjà à l'époque. Ce Thrash mid-tempo est également gavé de groove que l'on sent antérieur à la vague Power Metal US à la MACHINE HEAD et autres PANTERA, en clair, le groupe a repris là où il en était en 1995, allant jusqu'à proposer une version 2.0 du titre "Bastard" qui était présent sur la compilation Brutale Génération de Semetary Records, un titre qui se trouve être le plus nerveux du disque. Dans ce Thrash, on retrouve également un esprit Indus' avec quelques machines par dessus, on est pas loin d'un album de MINISTRY, la production très sèche n'y est certainement pas étrangère.
En un peu plus de 30 minutes, le groupe signe un retour convaincant mais qui le laisse tout de même dans la catégorie des outsiders, comme il l'était à l'époque, pas une grande révolution au niveau du style, on a même perdu ces rythmes biscornus d'un "Tribal Tech" qui faisait le piment de ce groupe, là tout est plus lisse et homogène moins fou en fait. Le Thrash de l'époque a évolué vers quelque chose de plus moderne dans le groove, chose totalement naturelle, mais ceux qui chercheront dans No Way Out une continuité totale avec son aîné pourraient être déçu. Toutefois, un nouveau public s'offre à ALEISTER qui offre là un deuxième album de bonne tenue.
Tracklist :
Merci à Clawfinger pour ce grand moment de transgression validée par l’ordre moral dominant. C’est rassurant de voir que la “rébellion” moderne consiste à tirer sur une cible usée jusqu’à la corde, avec des punchlines dignes (...)
04/07/2025, 07:16
Il tourne pas mal chez moi ce disque, et c'était un vrai plaisir de revoir le groupe live récemment après les avoir un peu mis de côté. Un autre concert en tête d'affiche ne serait pas de refus !
03/07/2025, 16:57
Morceau décevant et sans surprise. La présence de Chris Kontos dans le groupe y fait pour beaucoup dans mon intérêt pour ce retour, mais pour le moment bof.
03/07/2025, 16:47
Je n'ai jamais aimé ce groupe, mais j'étais passé devant durant un Hellfest et en effet c'était juste insupportable toutes ces harangues (littéralement toutes les 10 secondes). Moi je m'en beurre la raie, mais pour les fans ça doit &ec(...)
03/07/2025, 12:55
Vu à Toulouse et je n'ai pas du tout accroché, pourtant vu 2 ou 3 fois depuis 2005. Et j'avais bien aimé. Rien ne surnage, ça bastonne mais pour moi aucuns titres ne sort du lot.Par contre j'ai adoré Slapshot
02/07/2025, 16:01
Votre article sur le kintsugi est un véritable hommage à l’art de reconnaître la beauté dans la fragilité et les cicatrices : mentionner son origine au XVe siècle et sa philosophie wabi‑sabi renforce(...)
02/07/2025, 15:38
@Abrioche91 : la canicule t'a trop tapé sur la tête, mon pauvre vieux. Parce que se faire à répondre aux trolls, je n'avais plus vu ça depuis VS.
02/07/2025, 12:25
@Ultra Pute, t'es bien limité comme garçon. Et tu dois sacrément bien te faire chier pour venir commenter connement ce que les autres écrivent.Moi aussi, j'aime bien les commentaires gratuits (la preuve) mais je suis surtout là pour commenter l&(...)
02/07/2025, 08:50
Pas trop mal dans l'idée.Vocalement on s'y tromperait aussi.A voir sur tout l'album, le précédent, mis à part l'opener, m'avait bien déçu
01/07/2025, 15:38
ça tartine ! bien cool cool cette grosse basse @niquetoncul oui ça doit te changer de Jinjer
01/07/2025, 14:19
Tiens, le retour du papy boomer! Normal, quand du thrash de croulant, il sort de l'ehpad. Et si c'est pas signé, c'est que c'est nul à chier, pépé!
30/06/2025, 19:47
Si seulement Spiros pouvait arrêter d'haranguer le public toutes les 30 secondes avec ses "come on my friends", les lives de Septicflesh y gagneraient beaucoup.
30/06/2025, 11:36