Tu aimes le Heavy Metal ? Tu aimes les Etats-Unis ? Tu aimes les réminiscences des années 80 ?
Oui ?
Alors tu vas certainement aimer les WILD CHARGE.
Un nom qui en dit long, un power-quatuor efficace, un premier long qui ne l’est pas vraiment, des atouts dans la manche et bien au-delà de l’Atlantique. Après quelques singles et un premier EP, ces originaires de Pedley en Californie osent enfin franchir le pas qui les sépare d’une carrière professionnelle, en livrant leurs vues sur un Heavy Metal classique, d’obédience européenne, avec cette petite touche US Power Metal strié de mélodies simples, mais effectives.
WILD CHARGE, ce sont donc quatre gus (Will Weiner - basse, Stanley Love - batterie, Chris McLeod - guitare et Seb Agini - guitare/chant), dont trois sur les photos promo. Quatre musiciens très attachés à des valeurs passéistes, qui s’interrogent encore sur la pertinence d’IRON MAIDEN sur le marché américain. On sait que le groupe de Steve Harris a joué à guichets fermés dans l’Amérique des années 80, et ce souvenir est resté ancré dans la mémoire d’un public toujours friand d’honnêteté musicale. Ainsi, via cet éponyme, WILD CHARGE rend hommage à la vierge, mais pas que évidemment. Un succédané eut été trop facile, et en plongeant leur inspiration dans la transpiration du Metal mordant californien, ces musiciens ont concocté un plat très relevé, mais qui ne reste pas sur l’estomac de ses riffs empesés.
La nostalgie, toujours et encore. Un son rétro, une attitude macho, des déviations plus fluides et totalement seventies, pour un passage en revue des possibilités offertes par le passé dans le présent. Si l’album n’impressionne pas vraiment par son imagination, il s’impose par sa puissance, et par son respect des anciennes tendances. Avec une production un peu fluette qui empêche les soli de vraiment décoller, Wild Charge n’est pas vraiment la charge sauvage promise, mais plutôt une bousculade sympathique entre deux étages, qui ne risque pas de dégénérer en pugilat.
Ce qui ne veut pas dire que les poings ne volent pas. Mais ils restent raisonnables et pertinents, ce qui permet un affrontement groupe/public assez intéressant. « Honor & Pride », point fort de cette première moitié d’album à des allures de démo NWOBHM, ou d’album français de la même époque uniquement disponible en import. La production est nostalgique, les guitares complices, la rythmique solide, et le chant évidemment puissant. La formule marche toujours, et rien ne semble manquer sur la liste. Inutile donc de se plaindre, même si la chanson est connue depuis de nombreuses saisons. Avec une transition quelque peu horrifique, le groupe se permet donc une césure qui relance les débats, avec un tonitruant « Crystal Witch » qui sent bon les premières années du Speed belge.
Les titres ne cachent pas une fascination pour les thématiques en vogue dans la première moitié des années 80, avec ces histoires de samurais, de chasseur nocturne, de combats à mener et de malédictions à déjouer, mais ce formalisme n’empêche guère les compositions de s’envoler dans un ciel chargé, débordant d’électricité. « Samurai Steel » croise donc le fer avec Eddie, et sabre le champagne en se rappelant de cette basse unique mitraillant le public. La posture est noble, l’attitude ferme, les options définitives, et le résultat assez plaisant, quoi que très prévisible.
WILD CHARGE bat le rappel de ces albums estampillés 80’s qui fleurissaient chaque semaine dans le bac à nouveautés des disquaires, et qu’on jugeait d’abord sur la pochette avant d’en entendre la moindre note. A l’image d’un Lemmy se retrouvant invité aux agapes d’un projet NWOBHM, Wild Charge est rauque et Hard-Rock, les deux cohabitant avec une aisance habituelle, la densité des riffs permettant souvent d’accrocher la barre d’un Heavy Metal très preux et pieux.
Loin d’être indispensable, mais agréable en oreilles, malgré une certaine répétitivité des riffs qu’on a du mal à différencier. Ceci étant dit, avec quelques tierces à la THIN LIZZY, des chœurs intervenant pile quand il faut et un cachet casher au niveau du son, WILD CHARGE s’en sort avec plus que les honneurs, et nous offre une petite demi-heure de bonheur, entre l’Angleterre de Thatcher et l’Amérique de Reagan.
Titres de l’album:
01. City Hunter
02. Live for the Fight
03. Honor & Pride
04. The Curse
05. Crystal Witch
06. Samurai Steel
07. Stardust Crusaders
Au passage je pourrais placer du black assez UG qui est mon genre principal j'avoue que c'est pour vous faire chier, mais je le pense vraiment.
12/07/2025, 22:08
C'est quoi la suite ? on va prétendre que Kiss est autre chose qu'une opération commerciale, bien les vieux ? i was made for loving youuuu baby, wow, quel chef d'oeuvre.
12/07/2025, 22:07
Je ne suis en aucun cas un troll, je pense absolument ce que je dis. Désolé de boulverser votre branlette collective, mais entre Black Sabbath et Deafheaven c'est Deafheaven sans hésitation. Sunbather est un album culte, bien plus que tout ce qu'a pondu Black Sabbat(...)
12/07/2025, 22:00
Le troll DPD (quel beau nom !) en tête de gondole dans la fosse. Comment c'est possible ça genre de gus ?
11/07/2025, 13:36
Mdr y'en a qui ont un niveau de goûts musicaux digne de la fosse des Mariannes. JPP de lol quand je lis ça Tout est dit.
11/07/2025, 13:34
@Humungus : mdr. On s'est compris.@Buckdancer : oui j'imagine que tu as raison
11/07/2025, 13:32
Un troll sur metalnews.fr c'est comme un exibitioniste dans le désert, il peut arriver à capter l'attention de quelqu'un de temps en temps mais tu sens que niveau stratégie c'est pas optimal.
11/07/2025, 13:28
Le Hellfest n'est plus qu'un fest mainstreem comme tant d'autres et n'a plus rien à voir avec ses origines.Le nombre de blaireaux au M2 y est devenu affolant au point qu'il n'y a que ça.Pour ma part, je préfère aller dans les(...)
11/07/2025, 12:42
Deafheaven > Black Sabbath d'ailleurs, aucune hésitation. quelle chanson de Black Sabbath atteint le niveau d'intensité de Dream House ?
10/07/2025, 21:43
T'aimes ça hein le cuir et le metal salace, je préfère Patrick Sébastien, je le trouve moins pédé. Le petit bonhomme en mousse on s'en rappelle, ça c'est une chanson qu'on oublie pas, comme ce que te chantais ta maman..
10/07/2025, 21:36
@DPD : putain, cette merde de Chat Pile, de la noise bâtarde gay friendly qui pompe Godflesh et Korn. Et dans un autre post, tu parles de Deafheaven. Mais mec, arrête de donner des leçons et va donc faire une Bun Hay Mean.
10/07/2025, 21:20
Et ce qui s'est fait de marquant question death c'était le dernier Dead Congregation et le surprenant Reign Supreme de Dying Fetus. Et qu'on me parle pas de Blood Incantation tout est impeccable, il y a beaucoup de travail derrière, mais aucune symbiose entre les part(...)
10/07/2025, 15:17
L'underground est pas une qualité en lui-même, le dernier concert que j'ai vu t'avais les groupes qui enchaînent les plans thrash-death-black sans aucune cohérence, du sous Deathspell Omega (désolé mais dans le black dissonant tu seras toujou(...)
10/07/2025, 15:09
C'est à peu près le constat que nous sommes plusieurs à faire me semble-t-il, mais je mettrais tout de même Converge, The Dillinger Escape Plan ou Botch ailleurs que dans le metalcore. Mais pourquoi pas. ;-)@Jus de cadavre "Je crois qu'il faut acce(...)
10/07/2025, 14:34