Death Feast Open Air 2019

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Death Feast, Andernach (Allemagne)

du 22/08/2019 au 24/08/2019

Il y a de ça 10 ans, je commençais à m’intéresser à la scène deathgrind, et c’est simple, chaque groupe que je découvrais, avait le droit à une vidéo live à l’Obscene Extreme ou à la Death Feast sur YouTube. C’était donc pour moi, à l’époque, les deux endroits de rêve afin de voir mes nouveaux groupes préférés. Depuis j’ai fait cinq fois l’OEF, mais c’est la première fois que je mets les pieds à la Death Feast.
Festival emblématique Allemand, il s’agit depuis plus de 10 ans, d’un rendez-vous pour les amateurs de brutal death, deathgrind, death metal et slam.
Dans la lignée du Fuck The Commerce (rip), le festival propose dès 2007 une affiche bien fat avec notamment l’exclu FOETOPSY. Jusqu’en 2011, le festival ne cesse de proposer des affiches de plus en plus grosses, avec des têtes d’affiches d’envergures mondiales en death metal. A en voir les vidéos, le site, chaque année, a l’air bien bien blindé, avec cette notion de rendez-vous incontournable (non mais ce monde sur les lives de DEVOURMENT).


En 2012 le festival fait l’erreur de voir trop gros, de s’associer à d’autres assos et renommer la chose Extreme Fest pour un format plus gros et plus éclectique (SUICIDE SILENCE et EXODUS en tête d’affiche notamment), à l’image du Party.San et de manière itinéraire dans trois pays différents.
J’ai le souvenir que le bilan fut mi-figue mi-raisin, et que le public fut déçu de tout ça. Le festival a su en tirer les leçons rapidement pour retourner solo et revenir en 2013 et 2014 en format Death Feast (alors qu’un deuxième Extremefest en 2013 a eu lieu). Deux éditions cette fois ci en salle, avec une jauge revue très très nettement à la baisse, une affiche sans trop de gros groupes et forcément une affluence bien plus minime que par le passé.

Depuis 2012, le public regrette l’ambiance si particulière d’avant, avec ces circle-pits géants ou tout le monde coupe du bois au rythme des slamparts et des blasts et sa fameuse ambiance “rendez-vous incontournable”.
C’est pour ça qu’en 2015 (et jusqu'à aujourd’hui), le festival est redevenu Death Feast Open Air. Le festival essaye de faire revivre la flamme des débuts, mais pas toujours évident avec une fréquentation plus maigre qu'à l'époque, un site plus petit et des affiches moins garnies.

Depuis plus de quatre ans, le festival est  redevenu plein air. Il est situé au milieu d’un complexe sportif, entre une piscine, un terrain de foot, et une sorte de parc d’attraction. La partie festival est donc composée d’un petit site sur du goudron, avec juste une scène, quelques stands de label / distro, des bars, et c’est tout. Pas de fioriture, ni de point d’ombre, juste le stricte minimum (pour manger, c’est soit des frites, soit une part de Pizza). Accolé au site, un petit camping (payant, 15€ par personne pour les trois nuits) ou on peut rester avec notre voiture.
Il s’agit donc d’un endroit très confiné, convivial, où tout est à moins de 2 minutes l’un de l’autre, littéralement.
Nous sommes pas loin des supérettes également, mais pour ça il faut pouvoir sortir la voiture du camping, pas toujours simple.
Le prix du billet reste lui abordable (65€), mais tous les à côté , un poil moins.



JEUDI 22 AOÛT 

Je découvre donc le festival après son heure de gloire, loin de l’image que j’en avais il y a presque 10 ans, et surtout avec des affiches qui ne me correspondent plus vraiment depuis quelques années. Mais voilà, ça faisait partie des festivals dans la catégorie “à faire au moins une fois”.
J’arrive le jeudi matin, les concerts commencent dans quelques heures, le temps de s’installer et de découvrir l’ambiance qu’on va avoir tout le week-end : des Allemands qui passent leur temps à écouter soit du brutal death / slam  soit de la techno sur des amplis et ça TOUTE la journée et TOUTE la nuit et qui vont faire des allers et retours entre la piscine (2€ pour les festivaliers) et les concerts.
Pas de tout repos, mais le festival en lui même n‘est pas très fatigant : les concerts sont de 13H45 à 0H00, avec juste une seul scène et des changements de plateaux de 15 minutes. 


La journée, sous un soleil de plomb, commence avec PRAY FOR PAIN, que j’ai déjà eu l’occasion de voir en salle plus tôt dans l’année. Première impression, le son est fort mais super clean, ça donne une impression de puissance (qui se confirmera sur les groupes usant des sub bass). Le quatuor joue du deathcore old school à l'américaine dans son approche (façon DYING FETUS grosso modo) mais avec une grosse patte très moderne. Du coup y’a pleins de breaks, et le chant alterne entre guttural et squeal. C’est sympa sans plus, même si je trouve ça plus divertissant que la première fois en salle.
Le public est déjà bien présent, et bien évidemment, le premier circle-pit du fest est déjà lancé. Un wall of death sera demandé lors du dernier titre histoire de casser la routine.

Deux têtes en plastiques ultra grotesques sont empalées sur des piquets de chaque côté de la batterie, pour le prochain groupe je m’attends au moins à du deathgrind en mode IMPETIGO / EXHUMED. Mais non, au delà de l’apparence kitsch, SUPREME CARNAGE va délivrer un set de death old-school sans grand intérêt avec quelques relents Suédois. Je suis presque déçu, pourtant je ne connaissais même pas le groupe avant de venir. Bien trop standard pour pleinement me distraire.  
Même constat pour ABRUPT DEMISE, que j’ai déjà vu en salle, si mes souvenirs son bons. Deux guitares, et deux chanteurs (enfin un bassiste / chanteur), tout ça pour jouer du death sauce Américaine sans vraiment de saveur, et qui s’avère être ultra chiant rapidement.
Le festival commence bizarrement, lui qui est surtout connu pour proposer une overdose de slam sur deux jours.

Le backdrop du prochain groupe annonce déjà plus de fun : “SERRABULHO Rave Party”. Je connais déjà très bien le groupe, j’ai déjà vu la bête Portugaise une fois en concert et ça m’a suffit. Du fake goregrind / grind, en mode EXCREMENTORY GRINDFUCKERS : un truc ouvertement débile, parodique, juste la pour faire trémousser l’audience. Le site est forcément bien blindé, et le public, déjà très déchaîné, attend sur des samples de pets et autre chansons traditionnelles portugaises.
Le groupe fait un semblant de balance pendant deux secondes, afin de lâcher un “merci et à bientôt” : le FUN. Les samples s'arrêtent jamais, des trucs techno s’ajoutent au reste, le public est en folie, ça danse de partout.
Le trio finit par arriver sur scène déguisé en habit du Moyen-Âge (?) et le chanteur lance, à travers son micro scotché à une pelle à ordure jaune,  un “We Are STillbirth from Germany”.
Ça commence enfin à jouer, et ça joue vite malgré les apparences. Très peux de passages groovy au final, avec un chant très deathgrind, ce qui n’empêche personne de se jeter dans un circle-pit aux allures de chenille géante comme sur un concert de GUTALAX. On notera durant le concert des passages à la mandoline, des canons à confettis et un slam du chanteur, mais également des feats avec un des gars de BRUTAL SPHINCTER (avec qui ils commencent une tournée le lendemain) et Leo, ex-CLITORAPE (sic). Bon en vrai c’était presque marrant comme concert.

Bon le “slam” commence enfin, avec un enchaînement de gros noms actuels. Ça commence avec les représentants les plus modernes, ACRANIUS. Premier constat, le bassiste a l’air toujours aussi jeune, alors que la première fois que j’ai vu le groupe c'était en 2015 ! Le concert commence mollement avec un son qui manque de puissance, ça n'empêche pas les plus motivés à vouloir mosher, sauf qu’ici c’est circle pit ou rien, dommage pour eux. Surtout que le son commence à devenir de plus en plus fat, ce qui met en valeur la cascade de moshparts. Car oui les Allemands sont surtout connus pour leur formule très deathcore / beatdown friendly. Il faut dire que le jeune duo qu’ils étaient il y a de ça 10 ans à bien su évoluer et s’entourer, et est aujourd’hui l’une des références du genre du Europe. Un groupe qui arrive à plaire à un large public notamment de la frange Hardcore.
Personnellement j’ai vu le groupe pleins de fois en concert, et c’est pas celui qui me percute le plus dans le genre, malgré la hype qu’il y a autour.

Un speaker, comme à l’Obscene Extreme, vient introduire certains groupes, et c’est le cas de KORPSE, qui en moins de 10 ans, comme le groupe précédent, a su se hisser comme un des noms incontournables d’Europe.
Les gars ce soir jouent la carte du wigger slam, le guitariste est même déguisé de manière grotesque comme dans un clip de rap début des années 2000, chaîne et manteau en fourrure compris.
Là clairement on est devant des groupes “pro”, et il n’y aurait rien d'étonnant de les voir finir sur un gros label type Nuclear Blast.
Bon musicalement c‘est comme d’habitude, du DEVOURMENT en plus moderne : c’est carré, y'a rien à dire, surtout quand c’est au moins la sixième fois que tu vois le groupe.
Ce soir il y a un nouveau bassiste (l’ancien s’est fait virer, cf le drama sur Facebook), qui a soit disant appris le set en moins de deux semaines.
Grand running gag du week-end, afin de changer du circle-pit, les gars nous proposent aussi un wall of death : on est vraiment au pays de la saucisse.
KORPSE dispose de presque 1H de set, on va pas se mentir, sur la fin ça commence à être long.

Place maintenant aux Biélorusses d’EXTERMINATION DISMEMBERMENT. Gros poids lourd de la scène actuelle, qui a su faire le buzz il y a quelques années grâce à ses sub de l’espace dans ses morceaux. Personnellement je suis l’aventure depuis le premier album de 2010, un groupe parmi tant d’autres, bien sympa mais sans plus, que je pensais pas devenir aussi gros qu’aujourd’hui.
En tout cas il n'y a pas de doute, il s’agit d’une des formations les plus efficaces et les plus convaincantes de la journée. Le son est ultra compact, et le public sait comment réagir : plus gros circle-pit de la journée, et tout le monde s’en donne à cœur joie à couper du bois.
On enchaîne les tubes et les subs, avec “Omnivore” et surtout “Survival”. Pendant ce temps là le batteur de KORPSE fait un slam, et une nana vomit à côté de moi, parfait.
Après un wall of death (ahaha), il est temps de reprendre “Babykiller” de vous savez qui, avec des feats des chanteurs de STILLBIRTH, WTC et KORPSE, forcément, le public est en sueur et tourne en rond comme jamais. Un moment bien bien coolos !

Place maintenant à LA vrai tête d’affiche du week-end, les Myspace lord, les rois du Slamming Gore Groove, WAKING THE CADAVER !
Ces gars là ont marqué toute une génération de kids, le dernier stade du deathcore à l’époque, la forme la plus violente, et surtout le porte d’entrée pour beaucoup, vers le slam et le brutal death.
Je fais partie de cette génération. Je me rappelle de cette journée, j’avais à peine 12 ans, il y a au moins 10 ans, ou sur Skyblog, un gars me propose d’écouter WTC. Je m’empresse donc de télécharger quelques titres, et sans le vouloir je DL la promo 2006. Mais quelle claque !! Deux titres à jamais dans ma tête, d’une violence sans nom. J’en avais pas pris une aussi grosse depuis ma découverte de SLIPKNOT. Ce groupe a littéralement changé ma vie, car on connaît la suite : j’ai sombré par la suite dans le deathgrind.
Plus de 10 ans donc que j’attends de les voir, et ce fut le cas au Motocultor une semaine avant : un véritable rêve de gosse pour un concert d’anthologie !
C’est donc la deuxième fois aujourd’hui que je vois le gang de Don Campan, avec un plaisir sans fin.
Historiquement le groupe a surtout vu un bashing de la part de la scène deathgrind plus tradi à l’époque, car c’est bien les premiers à avoir vraiment implanté les couleurs fluo et l’imagerie vraiment “core” dans cette scène. On peut même voir dans le groupe une sorte de parodie jusqu’au boutisme de la scène de New-York (INTERNAL BLEEDING et compagnie), première scène à avoir introduit le hardcore dans le death metal.
Mais pour sûr aujourd’hui le groupe est attendu, et surtout leur retour (en Europe), après un long silence (cinq ans de split), et surtout après leur dernier passage culte à la Death Feast en 2008.
Le festival est le premier à les avoir annoncés, c’était donc assez dingue à ce moment là de m’imaginer voir enfin un des groupes les plus importants de ma carrière musicale. 


Maintenant place au spectacle : un sample retenti, et pas le temps de souffler qu’on a déjà envie de mosher, car le concert ouvre littéralement sur “Connoisseurs of Death” !!
Avalanche de classiques pendant presque 1H, c’est pas humain. Le public est lourdement aux fraises, tout le monde tourne en rond alors que les moshparts sont juste là pour frapper l’assistance, il y a même quelques débuts de baston à cause de quelques gus trop virulents… Mais bordel, on est sur WAKING THE CADAVER, c’est pas la safe zone ici !
Pour les non connaisseurs, faut imaginer écouter DYING FETUS, en bien plus épuré, avec que des passages bêtes et méchants.
Don est torse nu à l’ancienne, et nous fait une démonstration vocale comme seul lui en a le secret (c’est le meilleur du genre, clairement). Il ironise en annonçant un des titres du premier album : “ce titre était disponible que sur MySpace, à l’époque les autres réseaux existaient pas”. Puis arrive un moment de folie, le sample culte (et pas lancé au Motoc) de “Chased Through The Wood By A Rapist’”... La folie !
Le son est démentiel, mais le concert touche bientôt à sa fin. Don en profite pour appeler les gars de EXTERMINATION DISMEMBERMENT avec qui ils ont tourné ce mois en Europe afin de jouer le monumental “Blood Splattered Satisfaction” !!! Les plus die-hard ne louperont pas ce moment pour s’approcher de la barrière et chanter avec lui.
Forcément il s’agit là d’un des meilleurs concerts du week-end, qui ne détrônera pas celui du Motocultor malheureusement. 

Difficile de passer à autre chose, surtout quand le dernier groupe est ABORTED, dont je suis pas vraiment fan, et surtout dont j’ai passé l'âge d'apprécier ça en live. La playlist pour attendre le groupe est 100% synthwave, à l’image de leurs visuels depuis quelques années (le côté flashy et “rétro”). Le décors de scène sera le plus fourni du festival : des crânes sur des piquets (moins grotesque que sur SUPREME CARNAGE), et des squelettes carbonisés dans des malles ainsi que des backdrops aux visuels des Belges.
Les gars entrent dans la fumée, mais je constate rapidement des changements de line-up, bon après il faut dire que je les avais pas vu depuis longtemps.
Malgré le statut de tête d’affiche, et une setlist relativement old-school, en vu de la préparation de la future tournée Gormageddon, il y a pas beaucoup d’ambiance (c’est pas du slam quoi). Et je préfère aller me poser dans ma tente, même si c’est loin d'être dégueulasse.


VENDREDI 23 AOÛT 

Il est à peine 11H que la chaleur écrasante me réveille dans ma tente, j’en profite donc pour manger et observer le camping. Il y a une sorte de mini skate park dessus, et c’est là qu’on retrouve une bonne partie du camping, comme un point de ralliement. Ici ça écoute de la techno, ça se jette des confettis et ça boit des bières en attendant le premier concert. Un endroit convivial 100% Allemand.
Les concerts d’ailleurs commencent gentiment avec une bonne découverte, BLEEDING HEAVEN, dans un registre brutal death / deathgrind très 2000. Rien de bien folichon non plus, c’est groovy, ça slam gentiment, beaucoup de montée de pig squeal dans le chant, mais ça fait le taff pour un premier concert. Un bon point pour les Allemands !
Précisons qu’aujourd’hui c’est la grosse journée slam, et ça commence avec CHORDOTOMY. Un drapeau “I Love Slam” sur la batterie, une basse bien trop mise en avant, et c’est parti pour une séance de slam non stop avec un zombie circle non stop à la clé. Difficile d’en ajouter plus pour ce genre de clone de clone de ce qui se fait déjà, mais ça a le mérite d'être divertissant.
On continue dans les noms pas très fins avec CRANIOTOMY. On change de pays mais pour sensiblement la même chose. Des samples, du slam, et un soleil ultra fort qui tape sur le goudron devant la scène. Celui ci va décourager certains qui préféreront rester à la piscine. L’affluence est donc pas très grosse et le pit non plus. Au début j’ai cru qu’il s’agissait que d’un trio, mais non le bassiste à juste passé presque tout le set à tourner en rond dans le pit (il fait pareil dans son autre groupe, ATTACK OF RAGE)

Le premier concert “intelligent” va se dérouler avec les Italiens de DEVANGELIC, et leur vrai brutal death école DISGORGE et compagnie. Forcément ici ça rigole pas, y’a pas de circle-pit débile, ici pas de slam, que du blast. Encore une fois le soleil a eu raison des festivaliers, l’affluence est faible (ça cogne vraiment) et puis une musique aussi “suffocante” n’est pas forcément la plus adaptée, on va dire que le créneau n’est pas le meilleur.
En tout cas rien à dire, c’est brutal (car dans le brutal death c’est de plus en plus rare), c’est pas fun, c’est carré, et c’est toujours la bonne baffe comme à chaque fois sur scène. Ça fait réellement du bien dans cette inondation de groupes modernes.
En parlant de groupe moderne, DISTANT illustre parfaitement le propos. Ici c’est slamming deathcore a tendance beatdown. Les gars ont l’air d’avoir un petit nom dans la scène, pourtant c’est la première fois que je suis confronté à eux.
Personnellement ça fait du bien d’écouter un truc vraiment moderne et basé que sur les breaks (ouais c’est vraiment débile là dessus) qu’un truc le cul entre deux chaises. Là on essaye pas de faire semblant de faire du slam, le coté “core” est revendiqué. Y’a des samples, de la bonne humeur, un bassiste qui est passé à travers la scène avec l’ampli de retour et même un semblant de crowdkill dans la fosse (et quelques sueurs froides pour certains aussi) : un bon moment. Pas étonnant de les voirs à l’affiche de “gros” plateaux à venir (genre INGESTED).


Retour au slam, avec les Russes de TRAUMATOMY. Petit nom incontournable du genre depuis quelques années, ils m’avaient mis une petite baffe lor de leur dernier passage sur Paris l’année dernière. Même si le line-up studio possède le Japonais Haruka au chant, pour les tournées c’est des Russes derrière le micro. Là où à Paris c’était le gus de BYONOISEGENERATOR, qui m’avait scotché pour la puissance de son guttural vis à vis de son gabarit de gringalet, aujourd’hui c’est un autre.
En tout cas le concert va être top, car en plus de posséder un des plus gros backdrop du week-end, ils vont réussir à réunir le plus de monde dans le zombie circle-pit.
Les riffs sont lents, mais ultra lents, y’a presque jamais d’accélération, ça slam non stop dans la grande tradition des classiques du genre fin des années 2000.
Concert garanti sans neurone, au top. Bon éternel running-gag, le groupe demande un wall of death, ça devient incompréhensible, surtout sur de la musique aussi lente. Le chanteur va aussi passer une partie de la fin du set en slam, à tourner en rond avec le public : c’est tout en finesse.
Bon difficile de passer après si on a pas le niveau, car là c’était vraiment le genre de concert adapté à 100% à l’esprit du festival. Les Indonésiens de DEADSQUAD vont donc avoir une petite audience. Il faut dire que musicalement c’est du death moderne sans grande saveur et entendu trop de fois. C’est pas JASAD quoi, dommage, car l’Indonésie regorge de groupe qualitatif (la preuve le lendemain avec VISCRAL).


On passe à l’ovni du week-end, avec le groupe le moins death de l’affiche. En effet IMPLORE de par son imagerie, son public et sa musique colle pas forcément à un line-up comme ça.
IMPLORE c’est l’un des groupes montant de la vague “hardcore / violence à HM-2”. Pourtant ce courant traîne depuis des années avec les NAILS et compagnie, mais ça marche encore et ça reste très dans l’air du temps. J’ai déjà parlé du groupe lors de mon report OEF, le bilan reste le même : tout le monde déboule en noire (pas commun pour ce genre de fest ahah), look ultra hipster et dose de hardcore / d-beat bien efficace.  
Et le public répond présent, le pit est bien rempli, et ça c’est cool !
Le son est encore une fois au top, rien à redire sur le set, c’est bien vénère, moi ça me parle.
Là ou le malaise arrive, c’est quand le chanteur commence à s’indigner d’un message sur un des t-shirts (GORGASM en l'occurrence) qui évoque le viol.
Pas besoin de vous faire un dessin, on sait tous que dans le brutal death / slam, depuis le début, ça a toujours été borderline avec tout ça (nom des groupes, paroles, titres, et surtout visuels mettant très souvent en scène des femmes dans les pires scènes).
Le message est donc bien placé de rappeler que le sexisme et la misogynie n’a pas sa place, et que le groupe n’approuve pas ce genre de slogan. Sauf que ça pose plein de questions, comme la présence du groupe / le choix de participer à ce genre d’affiche. Inutile de dire que ça a entraîné des réactions (bien débilos pour la plupart) sur Facebook, insultant gentiment le groupe. Chacun son avis sur la question, en tout cas, mais ça montre les limites à confronter des scènes complètement opposées sur la même affiche (c’est le cas également à l’Obscene ou certains se plaignent des groupes de porngrind jugés trop problématiques).
En tout cas ça n'empêchera pas le groupe de terminer son concert, et même au chanteur de se faire saigner le crâne avec son micro.


Second intru du fest avec le seul groupe de death metal old-school, SKELETAL REMAINS.
L’affluence reste correcte même si c’est pas le genre de prédilection d’une bonne partie du public. Je vais pas présenter le groupe, je pense qu’avec ses nombreuses tournées par chez nous et sa carrière qui commence à être reconnue, tout le monde est au point vis à vis des Américains. Si à une époque c’était vraiment du Death worship, depuis le dernier album, j’ai l’impression d’assister à un tournant plus “brutal” des compositions, notamment en live. J’ai l’impression de voir un groupe moins épuré dans ses compositions, et j’accroche clairement moins (oui je connais pas plus que ça le groupe en studio, j’ai juste eu la chance de les voir beaucoup de fois en live).
Les quelques titres des vieux albums passent par contre toujours bien le cap du live, et ça reste mes moments préférés du set.
Je ne m’éternise pas plus que ça, de toute façon je suis surtout là pour voir du brutal death ahah.
Et rien de mieux que les Américains de GUTTURAL SECRETE pour ça. Véritable légende de la scène, c’est en exclusivité Européenne que le groupe joue ce soir.
Gros plus à souligner, le festival re-commence à programmer des one-shot comme ça (l’année dernière c’était CEREBRAL INCUBATION notamment) l’histoire de donner une dernière bonne raison de venir ici.
Le concert commence très très fort, en effet Jensen, le chanteur, habillé uniquement dans un tutu rose, nous balance cinq ou six requins gonflables en plastique (animal mascotte du groupe depuis quelques temps).
A la fois surpris d'assister à ça, vu le statut “sérieux” du groupe, mais d’un autre côté c’est pas trop étonnant (depuis plus de 10 ans, Chris de DEVOURMENT joue avec un masque d’animal sur la tête, donc bon…). Par contre soyons clair, la formule change pas, ça reste du BDM ultra vénère et carré comme sur album.
J’ai déjà eu la chance de voir le groupe il y a deux ans, et c’était vraiment pas terrible comme prestation, sauf que ce soir c’est la bonne branlée.
On pourra toujours noter que le chanteur n’a pas la même voix qu'en studio, celle ci étant bien plus aiguë en live, mais ça va pas m'empêcher de passer l’un des meilleurs moments de mon week-end.
Comme sur album, y’a quelques breaks bien dissimulés qui donnent une patate supplémentaire au set. Un set qui fait grandement du bien ! 

On passe maintenant au deux derniers groupes du jour, avec le premier que je connais pas, HUMANITY’S LAST BREATH. Avec plus de 63 milles likes sur Facebook, c’est juste moi qui vis dans une grotte j’ai l'impression. Mais au vue du logo, je sais déjà à quoi m’attendre et ça a pas loupé ! Du deathcore certes, mais ultra lourd (et ultra moderne aussi).
Le set s'ouvre sur un sample, et laisse découvrir une bande de jeunes, dont le chanteur est encapuchonné dans un long gilet type cape. On remarque d’emblée que c’est très chorégraphié sur scène, et que ça apporte vraiment au composition. Il s’agit là d’un deathcore down tempo écrasant, construit presque que à partir de breaks qui durent. Je sais pas trop comment expliquer ça mais c’est très pesant et sombre. Ça blast pratiquement pas, et les rares variations sont pour proposer des passages Djent syncopés.
Le chanteur a une voix de dingue, ultra grave et qui tombe jamais dans le scream, et ça, ça fait du bien pour un groupe de cette trempe. Ici pas de communication débile, pas de wall of death… Le groupe joue et essaye vraiment d’instaurer une ambiance. Une très bonne découverte, reste à savoir si le rendu studio est aussi intéressant !
La tête d’affiche du jour revient à DECAPITATED, groupe reconnu de la scène Polonaise. Clairement, j’ai presque jamais mis une oreille sur ce groupe, et je me demande même si il va réussir à captiver le public d’ici.
Bon déjà ça commence mal, ils se font attendre et monte sur scène 15 minutes en retard. Il s’agit juste là de gagner du temps, le groupe étant en tournée avec juste un set de 45 minutes, et non 1H comme le créneaux qu’ils leur est accordé ici. Une petite honte donc de pas proposer plus que sur le reste de leurs dates, surtout en tant que tête d’affiche…
Mais passons, de toute façon moi ça va pas vraiment me botter comme concert. C’est du death groovy avec des accélérations de death moderne, saupoudré de mélodies.... Je m’attendais à rien d‘autre de toute façon. Clairement le seul truc qui m’impressionne c’est la longueur des dreadlocks du chanteur.
Par contre à ma surprise, le public lui est réceptif, et ça pit gentiment. Certains connaissent même les paroles, j’imagine que c’est un groupe qui a marqué l’adolescence de beaucoup.
Le groupe demande un énième wall of death, j’en profite pour aller me coucher.

SAMEDI 24 AOÛT

Réveil encore une fois sous la chaleur, et rien de mieux que de commencer la journée sur du slamming deathcore / beatdown ! UNTETHERED va donc nous écraser en plus de la chaleur, et le public va également profiter de la faible affluence pour mosher gentiment.
Il y a pas beaucoup de neurones à se partager entre la scène et le public : entre les beuglements, les cris de chien ou les “awwww shiiit” entre chaque moshpart, ça me rappelle quelques soirées concerts sur Rennes ou Paris.
Je regrette presque cet instant karaté, car GOREZONE lui s’avère ultra chiant. Du brutal death / deathgrind année 2000 mais sans aucune saveur, c’est dommage.
S’enchaine non pas REPUGNANCE comme prévu, mais nos français de HURAKAN. J’ai personnellement toujours pris ce groupe pour un mème propre à la section 15/18 du metal Français sur Facebook. Mais non le groupe a déjà deux sorties sous le coude, et soyons honnête ça tient la route sur scène vis à vis de tous les autres groupes présents.
Slamming Deathcore au programme donc, avec des gars qui savent tenir une scène. Et c’est ça qui va réussir à me convaincre, car je garde dans mes souvenirs un concert au Gibus de Paris sans grand intérêt.  
Bien entendu, tous les Français du site sont là devant la scène pour soutenir les Amiénois, mais aujourd’hui pas de private joke à outrance, les gars jouent sérieusement, et c’est cool.
Et comme un running gag qui se termine jamais, ils demandent un énième wall of death, comme si tourner en rond toute la journée c’était pas assez.

Autant le dire d’emblée, la journée est très maigre en bon groupe. Les deux prochains ont des noms bien débiles, mais s’avère être bien fade. CRANIAL CONTAMINATION pour commencer, qui vient d’Angleterre. Encore un nom qui commence à “percer”, mais dont j’ai l’impression d'être passé à côté. C’est du slam, le seul groupe du genre du jour, sauf que malheureusement les gars essayent de nous caler pleins de riffs pour un rendu plus “intelligent”, ce qui a pas grand intérêt car ça perd vraiment en efficacité. Le concert tourne vite au death moderne, dommage.
SERIAL BUTCHER enchaîne, et je suis déçu. Tout simplement car leurs artworks et leur  imagerie avaient l’air cool, mais on se retrouve là encore devant du deathgrind typé 2000 chiant, linéaire et sans saveur. En plus de ça le public n’a pas répondu présent face au soleil de plomb.
Le public ne va pas plus se déplacer pour KEITZER. Ca aussi presque déçu, car dans mes souvenirs c’était pas mal affilié au grindcore comme groupe. Mais non il s’agit d’un death moderne ultra chiant, ou c’est peut être tout simplement moi qui n’arrive plus à être réceptif.
C’est dommage le chanteur avait pourtant un t-shirt ATROCITY…


Les choses sérieuses commencent maintenant avec les indonésiens de VISCRAL. Là encore je découvre, tellement que je suis plus à la page dans les sorties et les nouveautés du genre. A l’image de JASAD, on a affaire à un giga worship du premier SUFFOCATION (pour les quelques envolées plus légères et mélodiques) et de DISGORGE (pour le coté bloc de béton suffocant). C’est dingue comment ce pays arrive à se démarquer presque exclusivement via sa scène brutal death, qui arrive souvent à être de qualité malgré les milliers de groupes qui pop chaque année. Les petits gars ont l’air moins jeune que la moyenne des groupes de ce pays mais une chose est sure, ici c’est carré, précis et ça fait pas de cadeau. Ils sont super content d'être là, et s’amusent même à distribuer des stickers au public : toujours le sens des affaires chez les Indonésiens.
Un exécution parfaite de comment le brutal death doit sonner, sans compromis, et à l'américaine. Une bonne baffe pour un groupe que je suis pas prêt de revoir !
Le concert se termine et le site commence à se remplir, y’a pas de doute, c’est l’heure du concert de Goregrind débile. Et RECTAL SMEGMA sont les professionnels pour ça. Avec un nom aussi débile ils ont su se faire une place dans les gros noms qu’on retrouve régulièrement en festival. J’ai vu les Hollandais un paquet de fois, et même si la formule actuelle et pas toujours à mon goût (je reste un aficionados des deux premiers skeuds, mais moins de la suite) c’est toujours un plaisir de débrancher le cerveau en leur compagnie.
Le public n'attend que ça, de danser, c’est donc parti pour 30 minutes de goregrind un coup mid-tempo, un coup rapide. Pendant un moment ils avaient tenté de rendre leur set plus “grindcore traditionnel” et c’était bien chiant. Là on est sur un set classique de goregrind à la hollandaise avec un Yannic torse nu et en short de bain rose saumon qui nous alterne pitch et sans pitch. Car oui au delà des compos, c’est bien lui qui donne le truc en plus du groupe avec son corps bodybuildé : c’est tellement beauf et ridicule, parfait !
Le backdrop est à l’image de l’horrible pochette de Gnork : y’a clairement rien qui va, c’est incroyable. Le public lui est forcément ravi, c’est la teuf (mais sans plus), y’a même un gus qui sort un fumigène vert pour rendre la fête plus folle.


Difficile de passer après ça encore une fois, et surtout avec un enchaînement de groupe aussi “sérieux”. ABYSMAL TORMENT déjà, groupe de Malte plutôt rare sur les planches. Un des nombreux groupes “cultes” de la scène brutal death des années 2000, le genre de nom presque incontournable quand on s’intéresse à celle ci.
Sauf que c’est pas plus convaincant que ça. Certes il y a deux chanteurs, mais les deux chantent globalement en même temps et dans le même registre, donc bof bof l'intérêt.
Le son est bien propre sur lui également, c’est bien moderne et vite redondant. Il manque le côté grassouillet et les voix bien sales du premier album, ça manque clairement de folie quoi. Malgré tout y’a deux trois breaks sympa comme à l’époque, mais ça manque vraiment de folie pour ce soir. On notera encore une fois une demande de wall of death, comme sur 80% des autres groupe ce week-end...
En tout cas il fait moins chaud, et le site est bien garni pour cette fin de soirée. WORMED en profite pour remonter le niveau. La y a déjà plus de folie : on sait tous pourquoi le groupe marche bien en ce moment (en plus d'être chez Season of Mist), grâce à ces plans techniques futuristes. Mais ne nous y trompons pas, car derrière le packaging spatiale ce cache du brutal death Ricains ultra standard. J’avoue ne pas avoir accroché à leur set au Brutal Assault, mais là ce soir c’est suffisamment massif et efficace pour capter mon attention. Le chanteur a lui un sacré charisme sur scène en plus d’une des meilleurs voix du week-end. A noter que le groupe ne possède qu’un seul guitariste, la preuve une fois de plus que c’est amplement suffisant pour le genre.
Il est déjà tard et je me fait la réflexion que le festival partage quand même cinq groupes avec l’affiche du Motocultor, j’ai vraiment l’impression de voir toujours les mêmes groupes.
La preuve avec BEHEADED et son brutal death / death metal moderne et presque mélodique. Bon c’est clairement pas ma came, ça blast et c’est trop propre, tout ce que j’aime pas. Je note juste que l’un des guitaristes possèdent une veste à patchs uniquement avec des groupes Européens et l’autre avec que des groupes Américains, surement une bonne synthèse des influences du groupe.
L’un des chanteurs de ABYSMAL TORMENT vient faire un feat sur un morceau d’un des EP du groupe, mais c’est toujours pas pour moi.

En tout cas voici l’heure pour moi d’assister à un des concerts que j’attends le plus. Forcément c’est du goregrind, avec une légende du genre, GENERAL SURGERY.
Véritable institution Suédoise, ils vont nous délivrer littéralement le meilleur set du festival !
En même temps la formule est tellement imparable : old-Carcass couplé au son du death suédois le tout déguisé en chirurgiens, il m’en faut pas plus.
Pour la setlist ça brasse large, de l’ultime Necrology, en passant par les deux albums, mais aussi deux nouveaux titres qui s’annoncent mortels. Et comme le précise Erik le chanteur, le groupe reste fidèle depuis le départ et les nouvelles compos restent dans le ton.
Le son est incroyable et c’est sans mauvais jeux de mots, la boucherie. Et que dire du pitch qui vient alimenter certains titres ? D’ailleurs les nouveaux en sont majoritairement composés : quel régal !
Le morceau “Deadhouse” est dédié au pit, qui même pour le dernier groupe de cette édition est bien garni. Les gars reviennent pour un rappel de 10 minutes et confirme ici leur statut de tête d’affiche, le groupe ayant bien joué les 1 heure prévues 


C’est ainsi que s’achève cette édition, de la meilleure manière qui soit. Je suis pas sûr de revenir ici, à moins d’une affiche vraiment balèze, mais ça reste trois jours bien sympa et sans prise de tête. L’organisation et l'aménagement du site sont au top, pas de superflus, juste la musique. 


Un grand merci à Elie Lahoud-Pinot pour ses photos. Son INSTAGRAM et son FACEBOOK.
Il organise également des concerts sur Paris dans SUDEN PROMOTION et RATAXES PRODUCTION


par Mold_Putrefaction le 19/09/2019 à 10:30
   1045

Commentaires (3) | Ajouter un commentaire


Jus de cadavre
membre enregistré
19/09/2019, 11:10:27
"Pendant ce temps là le batteur de KORPSE fait un slam, et une nana vomit à côté de moi, parfait" xD !

Sinon excellent report Mold, comme d'habitude. Tu m'impressionne à tout voir / tout retenir comme ça ! Le gros kiff sur Waking tu m'as tué ;)

RBD
membre enregistré
19/09/2019, 13:55:09
Bravo pour ce report exhaustif. Sur ce genre de festival je suis certain que je me calerais plutôt sur les têtes d'affiche, si j'y allais. Elles sont plus de ma génération (je confirme en passant que Decapitated a été un groupe majeur alors) et je trouve que les vieilles écoles étaient plus intéressantes que le slam pur et dur qui remplit apparemment une bonne part de la programmation en journée de ce fest.

Je me souviens d'ailleurs de l'unique fois où j'ai vu Waking the Cadaver, il y a huit ou dix ans quand ils étaient pionniers de leur genre. C'était tout à fait cela déjà, on pressentait que ce groupe annonçait une tendance lourde des années à suivre, mais l'esthétisme et la surcharge me laissèrent froid comme je le reste assez à l'encontre de toute cette vague, encore à ce jour.

Ceci étant ces festivals ne sont pas à négliger, c'est là qu'il faudra sans doute aller prendre sa dose à l'avenir, vu que les tournées Death Metal se raréfient et se contentent de plus en plus aussi de parcourir les capitales en quelques jours.

Humungus
@37.58.180.76
21/09/2019, 06:21:13
1) Inutile de dire que ce report et une fois de plus hyper complet.
Cela devient vraiment lassant d'écrire ça à chaque fois mec...
2) "Pour manger, c’est soit des frites, soit une part de pizza"
QUOÛÛÛAH ?!?!
Pas de stands vegano-pakistanais sur ce genre de fest ? Improbable !
Je connais certain puritains pisse-vinaigres qui doivent râler (cf. les genre Max Yme et consorts quoi...).
3) J'ai fait le EXTREME FEST en 2012.
J'en ai gardé un bon souvenir. Belle affiche.
Mais bon, en même temps, n'étant pas du tout un afficionados de style de fest comme le DEATH FEAST, mon ressenti est assez logique.
4) "Des Allemands qui passent leur temps à écouter (...) de la techno sur des amplis et ça TOUTE la journée et TOUTE la nuit"
Malheureusement un grand classique dans ces contrées...
La race supérieure ? MON CUL OUAIS !!! !!! !!!

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