New Order

New Order

Le Zénith, Paris (France)

du 26/09/2023 au 26/09/2023

Une fois de plus je vais vous parler d'un concert peu Metal, mais si vous n'aimez pas vous pourrez passer sans que je me vexe.


Il faut dire qu'ayant dû renoncer au petit festival auquel je comptais participer en août, c'est un vrai jeûne, une terrible famine de concerts que j'ai endurée tout l'été jusqu'à cette échéance assez exceptionnelle. Tout remonte à l'organisation de mon escapade au Primavera en juin dernier : peu après que j'aie tout bouclé pour y passer la journée que je vous avais racontée, New Order s'était rajouté tardivement sur l'affiche de la veille. Ne pouvant refaire mes plans pour Barcelone, j'ai profité de l'annonce peu après d'une date à Paris pour m'y rabattre. Entretemps, les retours de la performance que j'avais ratée étaient réservés. Mais pour avoir vu et revu encore récemment Peter Hook luttant aussi de son côté contre les effets de l'âge, cela ne m'a ni surpris ni démotivé. New Order ne s'est pas beaucoup montré en France en quarante ans de carrière (l'unique rencontre précédente me concernant était d'ailleurs à l'étranger). La formation actuelle à cinq tourne moins que son bassiste historique ostracisé, mais sur de plus grandes scènes et avec de plus grands moyens : plus de paillettes, moins de saturation. Les deux formules se révèlent assez complémentaires, et on est d'autant moins obligé de choisir l'une ou l'autre que les parties ont passé un accord terminant leur litige sur les revenus du groupe.


S'agissant d'un concert en semaine, pour une fois j'ai fait l'aller-retour sec sans profiter en rien de Paris, ni tourisme ni retrouvailles, au point même d'aller à l'hôtel sans solliciter personne. La douceur de cette fin septembre était déjà une agréable curiosité. Le Zénith n'a pas changé de place depuis que j'y avais vu Slayer et Megadeth, et il n'y avait qu'à se fondre dans la masse, encore maigre à l'ouverture des portes. Naturellement, l'assistance était bien marquée quinquagénaire, avec beaucoup de t-shirts à l'effigie des deux groupes qui font l'histoire de New Order, Si on voulait il y avait aussi du merch' pour compléter, mais assez cher. Finalement, je pouvais faire le fat au milieu du parterre dans mon propre habillement subtilement décalé en continuité, aux couleurs d'un groupe de la génération actuelle indé devant beaucoup à ces gens (Whispering Sons). Mais ce n'était pas complètement monochrome : il y avait aussi une proportion significative et revigorante de trentenaires qui connaissent leurs classiques, des cadres parisiens qui étaient venus directement en sortant du bureau sans se changer, et des familles en corps constitué.


Pour chauffer la salle ils avaient embarqué leur vieux camarade MARK REEDER. Actif dans la scène de Manchester à la même génération que Joy Division, Reeder avait alors un groupe Punk avec le futur chanteur de Simply Red (!!!), puis s'installa à Berlin-Ouest pour faire un autre groupe avant de devenir correspondant local de Factory, puis acteur important et polyvalent de l'essor de la célèbre scène Techno de la capitale Allemande : patron de label dénicheur de talents, illustrateur, remixeur, etc. Tout en continuant à produire des formations Punk et à faire déjà des premières parties pour NO. Installé seul devant une table de mixage nappée alors que le matériel de la tête d'affiche était déjà en place, il entama son set par un remix de Bad Lieutenant, projet ponctuel de Bernard Sumner d'il y a quinze ans. Et tout son temps de jeu se résuma à enchaîner des remixes empruntés à plusieurs collaborations au cours de sa carrière, dont au moins deux sur des titres originaux de NO. Sous des éclairages faiblement variés où l'orange dominait, il se contentait de reprendre les paroles en voix muette tout en accompagnant la musique avec les mains. À son âge, on n'a évidemment plus la bougeotte d'une jeune DJette de techno. À la longue, le résultat sonore prêtait le flanc aux critiques les plus faciles de l'exercice : il ne s'agissait que de plaquer des kicks pour rendre dansants des titres qui ne le sont pas, ou en modifier le rythme, et de les élaguer un peu. C'était adapté pour s'échauffer, mais pas transcendant. Une grosse demi-heure suffit à ce régime.


Au terme de cette première partie, la salle était quasi pleine finalement, alors que j'ai longtemps cru que ça prendrait une bâche. J'avais oublié que le Parisien arrive souvent au dernier moment, faute de temps. Après un temps d'attente potable, la musique de fond s'interrompit pour provoquer l'acclamation traditionnelle.


Une introduction se leva avec la projection habituelle de plongeurs acrobatiques sur l'écran très horizontal occupant le fond de scène, sur un mélange assez adroit d'Electro et de relents wagnériens comme ils aiment bien. La formation actuelle s'installa sous une nouvelle clameur et attaqua joyeusement avec l'emblématique et entraînant "Crystal"… avant que Bernard Sumner ne demande à tout le monde d'arrêter du fait qu'il n'était pas en place, s'excuse sous les rires de la salle entière, puis fit repartir cet excellent titre de la face Rock Electro du répertoire, alors que le fameux clip auxquels the Killers ont emprunté leur nom était projeté. Tom Chapman, le bassiste franco-anglais, commit néanmoins un gros pain sur l'une de ses parties (la basse étant très valorisée par de nombreux solos chez New Order, pour ceux qui ne le sauraient pas, ce genre d'erreur s'entend). "Age of Consent", autre titre Rock mais beaucoup plus ancien puisqu'il ouvre le deuxième album de 1983, apporta sa douceur amère et candide. Finalement, Bernard était plutôt en voix contrairement à ce que laissait craindre les retours réguliers de ses dernières performances, on se sentait chanceux. Et pourtant il se fit remettre de la colle sur l'index droit pour son mediator qui ne tenait pas (hallucinant !). La fosse entra en délire dès les premières notes de "Ceremony", ce morceau mythique tout à fait en harmonie avec le précédent musicalement, écrit à l'origine pour Joy Division mais enregistré en studio après la mort de Ian Curtis qui n'en a laissé que des versions live. La petite famille issue des beaux quartiers qui était à côté de moi trépignait (à leur crédit, leur jeune fille encore étudiante toute en bijoux clinquants et chemise de couturier connaissait clairement bien New Order, confirmant qu'il ne faut pas perdre tout espoir). Toujours voûté et assis de côté sur son siège, Stephen Morris à la batterie ne semblait peut-être pas toujours d'aplomb avec le tempo, cette impression étant accentuée lorsqu'on le regardait sur l'un des deux écrans géants des côtés de la scène. Cela ne s'entendait pas cependant, car il est toujours doublé à la boîte à rythmes ainsi que le groupe l'a toujours assumé malgré les critiques anciennes liées à leur virage musical fondamental des années 80. Pour l'instant, on restait sur le versant Rock mais en revenant au dernier album avec le somptueux "Restless" et son clip de cinéma : les titres Rock de "Music Complete" me bouleversent autant que les vieux classiques de Joy Division, j'en pleurais presque… En plus je suis assez sensible au côté arty de New Order, qui est ambitieux et plus porteur de sens que bien d'autres qui auraient les mêmes prétentions.


C'est là que Bernard abandonna sa guitare pour décrocher le micro. Le titre suivant déterré des sessions du pénultième album est une vraie scie Dance-Electro sans intérêt, qui lui permit de se délasser en se promenant sur scène et tapant des mains, pour rappeler à la fin qu'il s'appelait "Shake It Up" comme si le refrain mille fois répété laissait place au moindre doute. C'est de l'humour anglais. Mais cette première faute de goût s'enchaîna avec un autre morceau dont le chanteur souligna ses résonances actuelles, un "Isolation" transformé par une ligne de basse sèche et froide, en écho à l'illustration abstraite bleue et noire choisie, qui lui donnait une saveur EBM intéressante et décalée de la version originale. Comme un nouveau contrepied, le suave "Your Silent Face" et sa tendre ligne de melodica était accompagné d'images aériennes d'une journée banale à Los Angeles, gorgée de soleil, où un court texte discret au début indiquait "This is not the end". Peut-être comme une indication sur l'avenir du groupe qui n'a donné effectivement aucun signe de vouloir se retirer. Gillian Gilbert, dans sa robe jaune sur le côté droit en regardant, étalait les couches de claviers avec calme, tandis que les écrans de côté s'intéressaient souvent à ses mains grossies par l'angle de vue. De l'autre côté Phil Cunningham devait tantôt faire la seconde guitare tantôt l'assister aux synthés. Dans le même ton qui sent bien la nostalgie de l'été, Bernie annonça une nouvelle rareté en live avec "World (Price of Love)" choisie probablement à cause de son clip tourné en France au Carlton de Cannes et qui était repris à la projection visuelle. Cet unique extrait de l'album "Republic" avait le mérite de l'originalité mais on commençait à se ramollir sévèrement alors que le tout dernier morceau écrit par le groupe et non disponible sur album, invitation apparente à la révolte sur de la Dance House qui aurait pu dater de leur période Ibiza avec son clip mêlant énigmatiquement tension relationnelle, vie quotidienne et glamour moyenne gamme, illustrant bien aussi que NO se fiche parfois de soigner les fins de morceaux.


Malgré l'utilisation de l'adroite accroche habituelle ouvrant la version live, "Waiting for the Siren's Call" fut gâchée par une réécriture trop austère, les effets sacrifiés lui ôtant toute sa puissance. Mais ce n'était qu'un avant-goût. "Sub-Culture" fut chaleureusement accueillie à mesure que sa version single se mettait en place, même si le mixage étouffait (déjà…) une bonne partie des boucles enregistrées et bridait l'impact de cette bombe pour boîte de nuit de station touristique. On put se rattraper heureusement avec l'incontournable "Bizarre Love Triangle" et son beat de pachyderme sous LSD, parfaitement restitué avec une déco de formes géométriques bien dans leur tradition. C'était vraiment un concert en dents de scie, mais entre la foule et les bons moments je commençais à avoir vraiment chaud. J'aime aussi New Order pour l'audace qu'ils ont eu d'explorer ces terrains avant que d'autres locomotives de la New Wave triomphante ne s'y engouffrent aussi. Il est paradoxal que cette carrière m'ait mieux emballé que les mélopées de Cure ou les refrains énergiques et brillants sur sonorités très léchées du U2 des débuts mais c'est un fait, sans doute favorisé par mon appétence parallèle envers des choses beaucoup plus extrêmes.


Avec son début de clip Kraftwerkien en diable j'ai reconnu tout de suite "Plastic" où NO emmène avec succès ses fans vers une Deep Techno Trance sévère propre à ravir ses fans les plus aventureux et les moins Rock. Hélas, "True Faith" se présenta ensuite dans une version là encore élaguée d'une grande partie de ses ornements aux synthés, incapable de décoller comme un oiseau amputé, mal amené de surcroît avec une vidéo mêlant dans des couleurs bleues et marronnasses moches des extraits du célèbre clip originel de Decouflé. Je comprenais quelque peu les fans plus Rock de derrière qui bougonnaient à voix haute, impossible d'applaudir ce plantage. Pour combler tout le monde à point nommé alors que la fin du set commençait à se faire deviner, un joyeux et velu "Temptation" fit encore monter la chaleur, single important dans l'histoire du groupe quand ils se risquèrent à explorer ces sonorités gaies et tempos sautillants sans encore oser quitter la saturation un instant. Repris par le public en chœur sous les rayons généreux de la boule à facettes à plein régime, Bernard s'avançait une fois encore au bord de la scène pour jouer de la guitare sous les encouragements aimants de fans venus du pays entier. C'est dans cette euphorie que succéda aussitôt le beat mythique de "Blue Monday", le morceau tardant pourtant à démarrer tandis que Bernie disparaissait d'un coup en coulisses. Le malaise s'installa quand il s'avéra que les boucles qui font l'une des intros les plus légendaires de toute la musique contemporaine étaient totalement étouffées, à peine audibles, et totalement écrasées par la basse de Tom Chapman. Le chanteur revenu à la hâte avant le premier couplet, le collectif tâcha de remettre dans l'axe le véhicule déjà lancé sans tellement y arriver malgré la bonne volonté d'une partie de l'assistance qui dansait et faisait les chœurs quand même. Bernard rejoignit Gillian aux synthés pour jouer les parties de claviers finales qui sonnaient très faux, trop fort et excessivement sifflantes, en plus de ce qu'il reprenait à chaque fois une fausse note… La pauvre titulaire ne cachait pas sa grande gêne, se tenant le front en grimaçant devant cette catastrophe d'envergure. Le groupe se retira très vite en saluant sous des vivats assez nourris malgré les dégâts.


Tout le monde savait qu'il y aurait un rappel, mais j'avais franchement peur. L'attente bruyante dans la pénombre fut interrompue par les premières notes du classique instrumental "Elegy", qui fut coupé après quelques mesures sans reprendre. L'accident en cours semblait devoir prendre des dimensions cosmiques. Après avoir pris leur temps, ils restituèrent pourtant une interprétation sincère, recueillie et sans faute d'"Atmosphere" sous le clip célèbre d'Anton Corbijn. Un morceau aussi simple n'a pas besoin de grands musiciens mais d'être joué avec une âme, et permettait à tous (sur la scène comme à ses pieds et jusque dans les gradins) de retrouver les bonnes sensations. Enfin l'attendu "Love Will Tear Us Apart" final, plein de fureur triste, se montra fort réussi grâce à Dieu et sous les portraits émouvants de Ian Curtis : pas de pain, un combo en place, un public en communion qui ne demandait qu'à célébrer et effacer les pataugements commis dans la soirée tandis que Phil Cunningham brandissait une dernière fois sa guitare. Cette fois on se quitta pour de bon après de plus longs adieux dans la lumière, alors que l'écran de fond de scène se mit aux couleurs du drapeau ukrainien.


Crystal/ Age of Consent/ Ceremony/ Restless/ Shake It Up/ Isolation/ Your Silent Face/ World (Price of Love)/ Be a Rebel/ Waiting for the Sirens' Call/ Sub-culture/ Bizarre Love Triangle/ Plastic/ True Faith/ Temptation/ Blue Monday

Atmosphere/ Love Will Tear Us Apart


Les gens étaient en veine de discuter sur le court trajet du retour, dès l'instant dans la salle se vidant lentement jusque même dans les couloirs de l'hôtel proche. On distinguait assez bien ceux pour qui c'était la première fois qui étaient invariablement contents et satisfaits de leur soirée, et ceux qui avaient déjà eu des expériences y compris avec Peter Hook et qui reprenaient à l'unisson le même mot : "mitigé", décliné et paraphrasé selon ce qui avait le plus frappé chacun. Vous devinez mon camp. Cela ne remet pas en cause mes préférences ni ne me fait regretter l'escapade, mais après avoir revu quelques gloires de cette génération ces dernières années, force est d'admettre que les ex Joy Division accusent un peu plus que d'autres le poids des ans. Avec ça, se prendre une grosse machine comme ça est aussi ce qu'il y a de mieux quand on sort d'une petite disette, même si ça ne tournait pas parfaitement rond.

Après cette pénurie circonstancielle, le mois d'octobre devrait être franchement orgiaque en matière de concerts, et dans des territoires bien plus obscurs. À bientôt donc.


par RBD le 30/09/2023 à 13:48
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