Tour Report - BARE TEETH Asie Part. III

Bare Teeth

Tachikawa Babel, Tokyo (Japon)

du 11/06/2019 au 16/06/2019

BARE TEETH (Punk Rock, France) était en tournée en Asie début juin et ils nous en ont fait un petit tour report. Récit d'une virée 

Aujourd'hui, nous vous proposons la deuxième partie des concerts donnés au Japon !

Un grand merci à BARE TEETH d'avoir joué le jeu du Tour Report.

Crédit photos : Phenix Galasso Photography

Jour 9 – Tokyo 4/4, Japon

Les matins commencent à se ressembler et la fatigue est bien présente. Phenix et moi sommes les premiers levés, et comme à mon habitude, j’enchaîne avec un peu de boulot une fois mon petit dej’ avalé. Si une tournée devait se résumer à jouer de la musique, faire la fête et faire un peu de tourisme entre deux, j’en serai le premier ravi mais tout le taf de relationnel et de relance est à faire, reposant en grande partie sur mes épaules. La fatigue n’aidant pas, ça commence à me peser car je n’ai pas l’impression de profiter de cette tournée en dehors du plaisir de rencontrer de vieux amis et de nouvelles têtes, et de tout donner une fois sur scène. Bref, métro, boulot, dodo à des milliers de kilomètres de chez moi.

Je laisse le temps aux autres de se lever, de se restaurer et de prendre une douche et on doit mettre les voiles. Tachikawa est une « ville » de Tokyo, mais un peu plus loin que nos trois précédents concerts. J’ai l’itinéraire en tête, avec 2 changements de ligne.

Arrivés à la gare de Tachikawa, on retrouve Morito qui nous emmène jusque Babel. Manque de bol, on est un peu à la bourre pour nos balances et Morito presse le pas, ce qui n’a pas l’air d’inquiéter mes comparses. Devoir gratter sur notre temps de balance, je m’en cogne un peu : on est efficace là dessus, et on joue dans de biens meilleures conditions au Japon qu’en Europe, donc on saura assurer quoi qu’il arrive. Ce qui m’emmerde, c’est plus la notion de respect de l’horaire et que je me sens réellement le seul à être concerné, et être le seul point d’entrée entre le groupe et le reste du monde. Clairement, j’aimerais qu’on me lâche un peu la grappe et que chacun prenne ses responsabilités, mais là encore, je pense que la fatigue est la raison de cet état d’esprit négatif.

Arrivés à Tachikawa Babel, on se fait une balance express, conforme à mes attentes. On était à la bourre, mais on a largement rattrapé le temps perdu et le groupe qui devait enchaîner derrière nous n’était pas prêt. Au moins, ça laissera une bonne impression. Je laisse les autres aller bouffer chez Mos Burger, et je file bouffer des udon avec Morito. On a peu de temps avant que le meeting commence, donc l’affaire est expédiée rapidement. Une fois le meeting passé, j’en profite pour aller prendre l’air et je tombe sur mes amis de longue date : O-chan et Biro, guitariste et bassiste de DRIVE FAR, ainsi que Sangou, un ami qui nous avait soutenu avec sa marque de fringues il y a des années. Biro est passé en famille, avec ses deux fils et sa femme. Ça fait chaud au cœur de les voir tous et ils repasseront plus tard dans la soirée, après s’être cassés une graine.

Le concert commence et ZENITH ANGLE fait une très bonne impression. Tom est conquis. MILITARY SNIPER PINFALL sont des habitués de la salle et c’est leur chanteur, Naoto, qui organise la date. Techniquement, ils vont mettre une mandale à tout le monde ! Naoto n’hésite pas à prendre le public à parti, sauter dans la fosse, pousser tout le monde, tandis que le guitariste et le batteur déroulent des plans bien tarés. Miki, leur bassiste, n’est pas en reste sur le jeu de scène.

Difficile de passer après une telle tornade, mais heureusement, nos amis et nos fans ont fait le déplacement. Notre setlist et notre show sont maintenant rodés. L’affluence est plutôt bonne et tout se passe bien. Biro m’avouera que c’était le tout premier concert de son fiston et qu’il a bien aimé. Le reste de la soirée se passera tranquillement et on aura l’occasion de boire des coups avec pas mal de monde, jusqu’à ce qu’on plie les gaules pour ne pas louper le dernier train. Dommage de ne pas pouvoir passer plus de temps avec les amis, mais on a intérêt à se reposer avant le départ pour Kofu.  Retour à Shibuya.

Jour 10 – Kofu, Japon

Les deux prochaines journées vont être sportives et nous avons un bus à prendre à Shinjuku vers midi, ce qui implique de se saquer le cul relativement tôt, pour aller jusque là bas en métro, trouver la gare de bus et nous assurer qu’il n’y a pas de problème. Morito a réservé tous les billets, donc ça devrait aller. Ça pourrait être aussi bien mieux sans cette pluie battante.

Le trajet en bus se fait sans problème et on profite des deux heures pour se reposer un peu plus. Une fois arrivés, toujours sous une pluie battante, on est accueilli par Hanyu, le batteur de SHAMES. Je le connais depuis des années, mais le manque de confiance dans son anglais le rend très timide. On charge nos bagages dans son van, et direction Kazoo Hall.

On est pas à Tokyo, et ça se ressent bien. Ici, impossible de faire quoi que ce soit sans une bagnole et la ville s’étend plus à l’horizontale qu’à la verticale. On prend possession des lieux et on se prépare pour notre balance. Encore une fois, ça ne sera qu’une formalité et on se met en quête d’un truc à bouffer, sauf qu’ici, il n’y a pas 5 restaurants sur chaque pâté de maison. On fait l’impasse sur la bouffe du konbini, y étant maintenant un peu trop habitués, et on se dirige vers un restaurant de ramen situés à 10 minutes à pince, sous la pluie.

Le restaurant est dans une petite bicoque assez sympathique, et autant dire qu’un ramen brûlant va nous requinquer. Les locaux semblent être assez surpris que des gaijins viennent se perdre à Kofu et venir manger dans leur restaurant, et comme ils ne parlent pas un traître mot d’anglais, ça rend la situation cocasse. Je me démerde avec mon meilleur japonais pour expliquer que je ne veux pas de viande dans mon ramen, et je ne peux que savourer celui-ci. Il me fait oublier pendant quelques minutes le temps pourri et la fatigue. Une fois avalé, retour à la salle pour le meeting et début du concert.

J’ai aussi le plaisir de rencontrer pour la première fois Tomo, le guitariste de CLEAVE. Bien qu’originaire de Tokyo, il est à Kofu pour aller voir un autre concert. Il est visiblement aussi ravi que moi, et il a même apporté un pack de bière. Les japonais savent se faire apprécier. Malheureusement, Tomo ne pourra pas rester bien longtemps, mais on reste en contact.

Le concert débute, et on retrouve avec plaisir ZENITH ANGLE, qui ouvrent la soirée. Je ne connaissais pas les groupes suivants, jusqu’à ce que SHAMES et NEUTRAL entrent en scène. Ce sont des groupes que je suis depuis un bout de temps. Le guitariste de NEUTRAL arbore son t-shirt BARE TEETH, qu’il avait gagné lors d’une concours qu’on avait organisé sur Facebook. SHAMES sont des amis de longue date, et nous avions pu jouer avec eux l’année dernière à Tokyo.

Pour ce soir, on joue avant SHAMES et NEUTRAL. Ce n’est pas un mauvais calcul, car ils sont du coin et ça évitera que la salle se vide après qu’ils aient joué. De plus, le concert de ce soir marque la release party de notre split avec SHAMES, ainsi que la sortie du dernier disque de NEUTRAL. Autant le dire tout de suite, on n’est pas prêt d’aller se coucher.

Notre set est plutôt apprécié, des fans de Tokyo ayant aussi fait le déplacement. Parmi nos nouveaux fans, on a deux frères jumeaux taillés comme des golgoths, véritables ninja du pit. Les mecs ne semblent pas connaître nos paroles, mais ça ne les empêche pas de chanter à tue-tête, de sauter partout et de lancer des circle-pits à la moindre occasion. Un fan qui était venu avec sa mère m’avait mis le grappin dessus avant le concert et m’avait confié que "Storytellers" était sa chanson préférée. C’est le titre qui clôture nos concerts et le mec était aux anges quand j’ai pu la lui dédicacer au moment de la lancer. Je l’étais tout autant que lui, de voir autant de bonheur sur son visage à l’évocation d’une simple chanson que j’ai écrite.

Place à NEUTRAL et SHAMES. Super sets de leur part, et après quelques coups au bar et remballage de nos affaires, nous sommes conviés à une after-party. Habituellement, le uchiage au Japon est payant, une sorte de participation obligatoire à la fête mais nous en sommes dispensés.

Il pleut encore des cordes, et nous prenons les voitures pour aller dans un bar non loin de là. Le bar appartient au propriétaire de Kazoo Hall et nous sommes choyés : bouffe, alcool et énormément de bonne humeur. Ça sent clairement le traquenard !

Après quelques heures à faire la fête, on reprend les voitures pour se faire déposer dans un mangakisa (café manga). C’est un plan très connu des groupes en tournée au Japon : le mangakisa offre la possibilité d’être au calme, de dormir dans des fauteuils assez confortables, d’avoir des boissons à volonté et bien souvent, de disposer d’une douche. On fera clairement l’impasse sur la douche, pour les 3 heures que nous avons devant nous. On met les réveils pour 7h00 du matin, et on essaie de trouver le sommeil passablement bourrés.

Jour 11 – Yokohama, Japon

Comme prévu, les réveils sonnent à 7h00 du matin et je laisse le soin à tout le monde d’émerger. Hanyu de SHAMES est déjà sur le parking pour nous emmener à la gare de bus, et pas question de traîner : notre bus est à 8h00 !

La pluie de la veille laisse place à un soleil radieux. On se fait déposer et on chasse un peu de bouffe au konbini le plus proche. Décidément, y a des choses qui ne changeront jamais ici et c’est presque devenu un rituel. Direction Shinjuku, soit le trajet inverse de la veille. On profite de ces deux heures pour dormir un peu, et une fois arrivés, on se met en quête du train pour arriver directement à Yokohama.

7th Avenue est juste à côté du stade de base ball, et la station à laquelle nous descendons est toute à la gloire de Yokohama Bay Stars. Finalement, nous arrivons à la salle un peu avant midi et nous sommes les premiers arrivés. Morito arrive quelques minutes après pour nous ouvrir, et on a l’immense joie et plaisir de balancer en premier. Cette journée va être longue et difficile.

Après nos balances, on profite d’une petite balade en ville pour se changer les idées, qui sera de courte durée car nous devons être revenus pour le meeting. Le concert démarrant à 14h00, on passe une bonne partie de la journée à regarder les autres groupes, dormir comme on peut dans les loges, et rencontrer d’anciens ou de nouveaux potes, qui arrivent au fur et à mesure : quelques potes français, Johnny Pandora et sa clique, de fans, ... L’un d’entre eux, Takahiro, a même fait le déplacement depuis Osaka et nous a pris au moins 5 t-shirts. Un grand malade !!!

On a le grand plaisir de revoir sur scène nos amis de SHAMES et GREEN EYED MONSTER. Leurs shows seront béton, comme d’habitude, et on espère au moins faire aussi bien avec la fatigue. On a aussi le plaisir de rejouer avec RADIOBUG, qui feront un show nickel, ainsi que de découvrir des groupes mortels tels que AGE OF KID.

C’est avec un peu d’émotion qu’on monte sur scène pour la dernière fois sur cette tournée, mais la salle est vraiment blindée. L’ambiance monte vraiment d’un cran et le public de Yokohama est clairement l’un des plus chauds qu’on ait eu, les français bourrés n’y étant peut-être pas étrangers. Pogo, slam, circle pits, … Titouan inaugure aussi son premier slam accompagné de sa guitare, et le public japonais exige un rappel, qu’on ne peut décemment pas refuser. J’arrange les rockers de Johnny Pandora pour une participation de leur part à un "Blitzkrieg Bop" qu’on finira par jouer 2 fois plus vite que l’original, enchaîné avec une reprise de "Josie" de Blink 182. Ca y est, c’est fini …

A peine sorti de scène, Morito vient nous distribuer des tickets pour l’after-party qui se tient sur place : open bar pour nous !!! J’ai plus le goût à la fête qu’à la débranle, mais on ne se fera pas prier pour trinquer avec toutes les personnes présentes, jusqu’à ce qu’on doive plier les gaules pour prendre le dernier train pour rentrer à Tokyo.

Le trajet du retour se passe tranquillement et on sent que la pression redescend. On abandonne Titouan à la gare de Shibuya, qui part avec Brice, un ami français, pour aller faire du surf à Enoshima le lendemain matin. Roch, Tom et Titouan doivent se faire tatouer le lendemain chez mon ami Matsumoto de Muscle Tattoo à Kichijouji, donc le repos est de mise. Notre fin de soirée est des plus classiques : konbini, bouffe, picole, dodo.

Jour 13 – Day off, retour

Tom s’est levé tôt car il est le premier à passer sous le dermographe. J’avais prévu de l’accompagner et je l’avais briefé sur la route à prendre pour ce matin, en prévision d’une grosse flemme. Ça n’a pas loupé, je préfère prendre mon temps ce matin. Roch préfère aussi largement le confort de son pieu pour une heure ou deux de plus.

Je finis par décoller vers 10h00 en compagnie de Phenix. On se met en route pour Muscle Tattoo et on arrive pour la fin de la séance de Tom. Matsumoto est un ami de longue date, et en bon japonais, il avait prévu quelques cadeaux pour ma fille et moi. La tournée m’empêchant de prendre des cadeaux volumineux avec moi, j’avais quand même prévu un bon cigare pour lui, que je n’avais pas pu lui remettre lors de sa venue à Hatsudai Wall.

Tom est bien sonné par sa séance, la nuit courte ne devant pas aider. On propose à Matsumoto de manger ensemble, mais il décline : il ne mange pas le midi par habitude et Roch devant arriver sous peu, il préfère préparer sa prochaine séance. On attend que Roch arrive, et en attendant, on refait un peu le monde : Matsumoto s’est lancé dans la fabrication de machines à tatouer, et il m’avait offert une bécane lors de sa précédente venue en France. On parle aussi Kustom Kulture, on prend des nouvelles de nos familles … j’apprécie vraiment ce moment, loin du tumulte de la tournée.

Une fois Roch arrivé, Phenix, Tom et moi décidons d’aller déglinguer un kaiten-sushi. J’en connais un bon juste à côté. Je remporte haut la main le concours de la pile d’assiette la plus haute et bordel, on se régale !!! Une fois le repas terminé, Phenix et moi repartons sur Shibuya et Tom préfère zoner à Kichijouji. J’avais en tête de repasser par l’appartement pour dormir une heure, mais le timing ne me le permet pas : j’ai rendez-vous sur Shibuya à 16h00 avec un journaliste japonais, et Phenix s’en va faire quelques boutiques et prendre quelques photos. Mine de rien, une seule journée pour profiter de Tokyo, c’est vraiment très court.

Entre temps, je dois aussi préparer l’itinéraire de retour. Notre bus vers l’aéroport de Narita est à 6h10, et nous allons devoir nous beurrer le trajet jusqu’au point de rendez-vous à pied. Heureusement, le temps est radieux, tranchant avec notre arrivée pluvieuse.

Je rencontre finalement Eisuke Sato, le journaliste, dans un magasin de disque d’occasion de Shibuya et nous nous dirigeons vers un izakaya tout proche. Eisuke parle plutôt bien anglais, ce qui me facilite énormément la tâche. Il a environ 60 ans et est journaliste indépendant depuis une trentaine d’années. Omiyage oblige, je lui offre nos disques et il me promet de les chroniquer. Outre BARE TEETH, on discute de nos expériences respectives et la sienne force le respect. Il a pu interviewer certains de mes artistes favoris, comme Joe Strummer ou Henry Rollins. Entre temps, Eisuke descend ses verres trois fois plus vite que moi !

On se sépare peu avant 17h30 et j’en profite pour passer chez NERDS, un petit disquaire indépendant sur Shibuya. Il est tenu par deux passionnés, qui ont déjà entendu parler de BARE TEETH et de FAST MOTION, mon précédent groupe. Je leur offre aussi quelques CDs et vinyles qu’il me reste, et on passe quelques minutes à papoter. Leur boutique est super bien fournie, mais je ne peux pas me permettre de repartir avec des disques, ma valise étant déjà pleine.

Une fois sorti, je prends quelques nouvelles des autres puis je repars en direction de Kichijouji pour rejoindre mes comparses. Titouan a fini sa séance et Matsumoto nous emmène dans un izakaya où il a ses habitudes. Outre les boissons, on goûte à pas mal de spécialités locales. On est rejoint par une amie de Matsumoto qui parle très bien anglais, et un peu plus tard par sa fille. Titouan se fait rapidement surnommer « Ikemen » (beau-gosse), ce qui semble le déstabiliser un peu, car tout le monde finit par l’appeler comme ça.

Arrive le moment de payer, que je redoute. Comme je m’y attendais, Matsumoto n’a pas fait payer les tatouages au prix réel, car ce sont mes amis, malgré notre insistance à tous. Comme je m’y attends, il va aussi insister pour payer l’ensemble de la soirée. Je demande donc aux autres de le bloquer à la table et je m’en vais payer. La note est vraiment salée, mais on doit bien ça à Matsumoto … et comme je m’y attendais, il ne se laisse pas faire. Il finit même par se vexer et on décide de lâcher l’affaire : « Japan my home, I pay ». Vu qu’il a prévu de venir en France avec sa fille l’année prochaine, t’inquiète pas que son séjour ne va pas lui coûter un rond !!!

On se sépare finalement à la gare de Kichijouji et on prend l’un des derniers trains pour Shibuya. Le retour à l’appartement n’est pas très folichon, car on doit tout nettoyer et fermer nos valises. On y retrouve Phenix, qui se retrouvait bloqué à Shibuya sans possibilité de nous joindre et sans suffisamment de blé en poche pour faire le trajet en train. Les réveils sont réglés sur 5h00 du matin, et on tente de dormir quelques heures. La fin du voyage est calme : la fatigue doit clairement se lire sur nos visages et on a tous ce pincement au cœur que je ne connais que trop bien : à bientôt, le Japon. On sait qu’on reviendra bientôt !!!

On reprend l’avion avec 50 millions de souvenirs en tête, et surtout l’envie d’avancer coûte que coûte. First the town, then the world !



par Simony le 03/07/2019 à 10:17
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Commentaires (2) | Ajouter un commentaire


Jus de cadavre
membre enregistré
03/07/2019, 16:54:19
Un grand merci au groupe pour ce tour-report !
C'est bien écrit, bien dépaysant comme il faut et en plus les photos sont cool !

Humungus
membre enregistré
04/07/2019, 06:11:45
Même si musicalement ce n'est absolument pas ma came, Jus de cadavre + 1.
Merci.

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