Quand un bourrin, rencontr’un autr’bourrin, qu’est c’qui s’racontent, des histoires de bourrin…Oui je sais l’intro est facile, éculée, déjà périmée avant d’avoir été écrite, mais que voulez-vous, c’est exactement mon ressenti immédiat au moment de parler du nouveau projet de deux légendes françaises soudainement en goguette. FLESHGOD résulte donc du désir conjoint de Khalash (KHAOS-DEÏ, KOMMANDATUR PORN CLUB…) et Max Otero (MERCYLESS, UNDEAD PROPHECIES) de deviser ensemble dans un studio, et de retrouver le souffle brûlant du Death des nineties, celui qu’ils ont eux-mêmes connu et soufflé comme des dragons. De là, le projet ne se veut ni mystérieux, ni conceptuel, ni même ambitieux, mais se conçoit comme un petit plaisir en tandem, une façon de se plonger dans ses racines et surtout, de prendre du bon temps ensemble, en tout bien toute horreur, en composant une brassée de chansons qui auraient pu voir le jour il y a quelques décennies. Avec seulement huit morceaux dont deux inserts, Impure s’appréhende comme une mise en bouche, une entrée tartare bien saignante, annonçant je l’espère un repas plus copieux à venir. D’un côté donc, Khalash, qui a pris en charge la guitare, la basse et la composition, de l’autre, Max, qui s’est chargé évidemment du chant et des textes, pour une relecture des canons du Black Death nostalgique. Muzikö-Eye s’est rapidement occupé du projet, laissant la distribution aux immanquables Season of Mist, et Impure se veut hommage à son propre baptême, en distillant six véritables morceaux excessivement puissants, terriblement énervés, pas vraiment originaux dans les faits mais jouissifs dans le rendu, et surtout, d’un abattage incroyable.
Il y a peu à dire sur une réalisation pareille, puisque avec un timing très resserré et un contenu d’un classicisme indéniable, cet EP est à ressentir et non à disséquer. Tout au plus pouvons-nous juger de la pertinence des morceaux, de leur affiliation à l’histoire de l’extrême le plus crédible et sans concessions, de la qualité de la production, et de l’intensité de l’implication de ses deux membres. Tout commence donc par une lourde intro processionnelle, « Tenebrae », qui se répand en un riff lourd et emphatique pour mieux situer les débats dans les bonnes ténèbres. En deux minutes et trente-et-une secondes, Khalash scelle le projet dans un cercueil de formalisme, avec chœurs liturgiques évanescents, ambiance délicatement solennelle, et nous entraîne dans les abysses de la culture underground Death mondiale des nineties. « Impure », en premier vrai morceau, place les accointances et influences sur la table, et on reconnaît immédiatement cette patte unique, celle de MERCYLESS évidemment, mais aussi des réminiscences de PESTILENCE, de BOLT THROWER, et de tous les acteurs majeurs de la scène ayant vu le jour dans les années 80. C’est évidemment attendu, mais précis, joué avec les tripes, et si vous parvenez à supporter les pistes de batterie programmées, alors vous avez toutes les chances de craquer pour ce Death traditionnel, mais très efficace. Efficace comme une synthèse de carrière, une carrière passée à rester fidèle à une éthique, celle d’un Death sans compromis, que nous retrouvons ici sous sa forme la plus épurée. Et loin d’être des ornements gratuits, les inserts accentuent cette sensation d’hommage au passé, avec un « Invocation » sentencieux au possible.
Le carnage peut donc continuer sous les meilleurs auspices pour Death metalleux pas encore à l’hospice, et qui démontrent que Max et Khalash ont encore la grande forme. « Slave Of Belial » radicalise le propos, mais n’oublie pas que le genre est encore plus percutant lorsqu’il est densifié de mélodies plus ouvertes. Certes, cette satanée batterie gâche un peu le plaisir, surtout lors des passages en double qui sont trop compressés pour être honnêtes, mais l’énergie dont fait preuve le duo nous permet de nous replonger dans nos grandes années OBITUARY/DEICIDE/SUFFOCATION, sans avoir à dépoussiérer nos veux vinyles. FLESHGOD fait en outre ce qu’il peut pour varier les approches, même si l’ultraviolence est omniprésente, mais intelligemment modulée de passages plus catchy, comme cette basse roulante sur « Antique Evil », ou ce tempo diabolique en ouverture de « I Dispise Your God ». Toujours aussi fidèles à leurs convictions, les deux musiciens ne se posent pas de question, et font toujours aussi bien ce qu’ils ont toujours fait à la perfection, multipliant les allusions à leur propre parcours, mais aussi à celui d’autres légendes, comme ROTTING CHRIST, MORBID ANGEL et tous les cadors de l’âge d’or. On sent du COMECON par ci, du MORGOTH par-là, mais on apprécie vraiment que les deux compères ne se soient pas fourvoyés dans une entreprise de reproduction à l’identique, certains titres possédant déjà une identité propre. En vingt minutes, pas le temps de lasser, mais pas de place à l’erreur non plus, et les titres défilent, avec leur cortège de refrains entêtants (« Before Dawn »). Bien évidemment, pas de révolution à espérer, mais tel n’était pas le but du duo sur Impure, juste une façon de faire plaisir aux fans d’un Death inamovible mais crédible, et avec une clôture aussi brutale que « Ritualistic Art », le duo s’ouvre les portes d’une reconnaissance globale. Un projet très sympathique et crédible, qui n’a à offrir que ce qu’il possède déjà.
Titres de l’album :
01. Tenebrae
02. Impure
03. Invocation
04. Slave Of Belial
05. Antique Evil
06. I Dispise Your God
07. Before Dawn
08. Ritualistic Art
Ah lala , quand je repense l'édition ou le dimanche ça fini sur les 2 mainstage / Motorhead / Morbid Angel / Slayer.
13/07/2025, 21:12
Belle rétrospective pour un groupe à la carrière passionnante, je ne savais pas qu'une biographie était parue et encore moins traduite.J'avais exploré à l'époque de "Draconian Times", mais comme j'&eacu(...)
13/07/2025, 13:58
L'abruti qui pour justifier ses "propos" se croit obligé de poster sous 2 pseudos distincts. Tellement pathétique. Continue tu as touché le fond, mais creuse encore.
13/07/2025, 10:32
DPD/SEXMASTER : que de justifications pour un mage noir... T'as bu une tourtelle et tu te sens plus?
13/07/2025, 07:16
Bande de vieillards à con à la con, on vous baise matin midi et soir.Fuck Black SabbathFuck Iron MaidenFuck MotördheadEt toute votre scène de merde, on va l'éteindre à la pisse.
13/07/2025, 03:06
Spoiler il y aura un nouvel album de Slayer à un moment ou un autre et ce sera de la merde. Vivement que cette génération 80's crève franchement.
13/07/2025, 01:09
Le dernier Celestia est cool aussi. Je veux dire ça se plaint de moi parce que je pense beaucoup de bien de Chat Pile, vous voulez quoi ? une putain de liste ? foutez-vous la dans le cul et faites l'effort d'avoir la votre ou allez écouter ac/dc ou je sais pas quel autre g(...)
13/07/2025, 01:07
J'aime bien le dernier Cénotaphe et celui de Kaevum (parce que je suis un nazi), bon je pense que vous êtes au lit. J'arrête le spam.
12/07/2025, 23:01
Au passage je pourrais placer du black assez UG qui est mon genre principal j'avoue que c'est pour vous faire chier, mais je le pense vraiment.
12/07/2025, 22:08
C'est quoi la suite ? on va prétendre que Kiss est autre chose qu'une opération commerciale, bien les vieux ? i was made for loving youuuu baby, wow, quel chef d'oeuvre.
12/07/2025, 22:07
Je ne suis en aucun cas un troll, je pense absolument ce que je dis. Désolé de boulverser votre branlette collective, mais entre Black Sabbath et Deafheaven c'est Deafheaven sans hésitation. Sunbather est un album culte, bien plus que tout ce qu'a pondu Black Sabbat(...)
12/07/2025, 22:00
Le troll DPD (quel beau nom !) en tête de gondole dans la fosse. Comment c'est possible ça genre de gus ?
11/07/2025, 13:36
Mdr y'en a qui ont un niveau de goûts musicaux digne de la fosse des Mariannes. JPP de lol quand je lis ça Tout est dit.
11/07/2025, 13:34
@Humungus : mdr. On s'est compris.@Buckdancer : oui j'imagine que tu as raison
11/07/2025, 13:32
Un troll sur metalnews.fr c'est comme un exibitioniste dans le désert, il peut arriver à capter l'attention de quelqu'un de temps en temps mais tu sens que niveau stratégie c'est pas optimal.
11/07/2025, 13:28
Le Hellfest n'est plus qu'un fest mainstreem comme tant d'autres et n'a plus rien à voir avec ses origines.Le nombre de blaireaux au M2 y est devenu affolant au point qu'il n'y a que ça.Pour ma part, je préfère aller dans les(...)
11/07/2025, 12:42