L’avantage avec les groupes de Grind, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour les mettre en avant…Affirmez juste qu’ils sont bruyants, efficaces et bordéliques et les fans se rueront sur le produit en question.
De toute façon, je crois qu’on a fait le tour de la question depuis le début des années 90 non ?
Alors à quoi bon essayer de chercher de nouvelles formules alors même que les groupes du cru recyclent quasiment la même depuis les débuts de NAPALM DEATH, SORE THROAT et AGATHOCLES ?
Mais comme il faut bien faire son boulot et justifier de quelques lignes une entrée dans un webzine, on brode, on tartine, mais finalement, le résultat sera toujours le même.
Du bruit, du boucan, et un peu de bordel par-dessus.
Ce triptyque est parfaitement adapté à la situation matinale, et à cet EP des originaires de Lima, Ohio. Visiblement formé l’année dernière, LANDFILL ose donc donner une suite à sa première démo It’s A Beautiful Day At parue en octobre dernier, qui proposait trois minutes d’enfer caché sous une pochette sublime dépeignant une ravissante décharge ensoleillée.
Leur optique n’a pas vraiment changé en l’espace de quelques mois, et leur Grind complètement affolé atteint même de nouveaux sommets, tout en se permettant quelques clins d’œil assez savoureux.
Le premier, et pas des moindres, dissimulé sous un titre qui lui ne fait pas grand mystère de son allusion aux TOTAL FUCKING DESTRUCTION, ose un « Zen And The Art Of Shitting Teeth » qui rappellera sans aucun doute quelque chose aux initiés, et qui justement, se veut le morceau le plus développé et « musical » du lot.
Ambiance grondante, grosse basse à la Shane Embury, grognements bien sentis, et son délicieusement analogique pour une entame qui ne met pas en confiance, mais là est justement le but du jeu.
On se surprend d’ailleurs à trouver une musicalité derrière cet énorme riff classique, avant bien sûr que les débats ne dégénèrent en accès de colère Powerviolence un peu Crust sur les bords, mais diablement énergique et enthousiaste.
Blasts, cris de belette, et un peu moins de trois minutes de fièvre jaune pour une présentation assez véhémente, mais plus riche que la moyenne.
Mais ce serait mal connaître ces flingués que de croire qu’ils vont garder en vue la piste du Powerviolence travaillé, puisque dès « Centipede », le propos s’emballe, et les huit morceaux suivants, ne dépassant jamais la minute se vautrent dans un Grind boucanier et paillard, qui ose quand même quelques plans un peu plus mid que la moyenne (« Kali Yuga »).
De là, impossible de faire un tri et autant assimiler les titres comme un bloc énorme pris dans la face, même si certains font montre d’une intensité et d’une folie rythmique et vocale assez remarquable (« Phantom Limbic System », « Gallon Tank »).
Un brin d’AGATHOCLES remixé à la sauce US (« Washing Without Soap », pas pratique pour avoir les mains propres), et inévitablement, l’effort se termine par un « Untitled » qui se complait dans quatre minutes de gargouillis et autres bruits de l’espace divers, comme la bande son d’un Star Trek mixée par un alien peu au fait d’une musicalité quelconque.
LANDFILL, ou la énième sortie Grind du mois. C’est sympathique, ça meuble dix minutes de votre vie, c’est certainement plus intéressant que quatre-vingt pour cent de la production globale, mais on demande un petit effort pour que le timing ne soit pas gonflé par une outro aussi lénifiante d’inutilité.
Avec quelques morceaux bien sentis et bargeots de plus, le constat eut été plus clément, mais tout ça vous laisse quand même avec un peu plus de cinq minutes de Powerviolence/Grind américain suffisamment atteint pour prendre votre pied ou celui de votre voisin.
Et remarquez que j’ai quand même réussi à placer plusieurs paragraphes pour en parler. Comme quoi, le Grind prend plus de place par écrit qu’il n’en nécessite sur support.
Je suis fort, très fort.
Titres de l'album:
Le troll DPD (quel beau nom !) en tête de gondole dans la fosse. Comment c'est possible ça genre de gus ?
11/07/2025, 13:36
Mdr y'en a qui ont un niveau de goûts musicaux digne de la fosse des Mariannes. JPP de lol quand je lis ça Tout est dit.
11/07/2025, 13:34
@Humungus : mdr. On s'est compris.@Buckdancer : oui j'imagine que tu as raison
11/07/2025, 13:32
Un troll sur metalnews.fr c'est comme un exibitioniste dans le désert, il peut arriver à capter l'attention de quelqu'un de temps en temps mais tu sens que niveau stratégie c'est pas optimal.
11/07/2025, 13:28
Le Hellfest n'est plus qu'un fest mainstreem comme tant d'autres et n'a plus rien à voir avec ses origines.Le nombre de blaireaux au M2 y est devenu affolant au point qu'il n'y a que ça.Pour ma part, je préfère aller dans les(...)
11/07/2025, 12:42
Deafheaven > Black Sabbath d'ailleurs, aucune hésitation. quelle chanson de Black Sabbath atteint le niveau d'intensité de Dream House ?
10/07/2025, 21:43
T'aimes ça hein le cuir et le metal salace, je préfère Patrick Sébastien, je le trouve moins pédé. Le petit bonhomme en mousse on s'en rappelle, ça c'est une chanson qu'on oublie pas, comme ce que te chantais ta maman..
10/07/2025, 21:36
@DPD : putain, cette merde de Chat Pile, de la noise bâtarde gay friendly qui pompe Godflesh et Korn. Et dans un autre post, tu parles de Deafheaven. Mais mec, arrête de donner des leçons et va donc faire une Bun Hay Mean.
10/07/2025, 21:20
Et ce qui s'est fait de marquant question death c'était le dernier Dead Congregation et le surprenant Reign Supreme de Dying Fetus. Et qu'on me parle pas de Blood Incantation tout est impeccable, il y a beaucoup de travail derrière, mais aucune symbiose entre les part(...)
10/07/2025, 15:17
L'underground est pas une qualité en lui-même, le dernier concert que j'ai vu t'avais les groupes qui enchaînent les plans thrash-death-black sans aucune cohérence, du sous Deathspell Omega (désolé mais dans le black dissonant tu seras toujou(...)
10/07/2025, 15:09
C'est à peu près le constat que nous sommes plusieurs à faire me semble-t-il, mais je mettrais tout de même Converge, The Dillinger Escape Plan ou Botch ailleurs que dans le metalcore. Mais pourquoi pas. ;-)@Jus de cadavre "Je crois qu'il faut acce(...)
10/07/2025, 14:34
@GPTQBCOVJe suis horrifié par l'idée de finir comme ça, voir Darkthrone se réduire aux lives jouant la fameuses trilogie pour payer les affaires courantes notamment des frais de santé, la social-démocratie m'en sauvera j'imagin(...)
10/07/2025, 14:16
Non mais même le metalcore t'avais la grande époque de Converge, Dillinger Escape Plan, Botch et compagnie...certains parleraient de hardcore chaotique mais bon. T'avais pas que de la musique lisse à refrain, ce n'est pas le diable que certains veulent peindre.&(...)
10/07/2025, 13:47
Si le Metalcore était à la mode il y a 20 ans, disons alors que (malheureusement) cela perdure car 1/4 des groupes jouant dans de gros et moyens fests ont un qualificatif se terminant par "core".
10/07/2025, 13:22
Cela m'espante toujours de voir des festivals complets (ou presque) un an à l'avance sans avoir annoncé aucune tête d'affiche.Le public est devenu très friand des gros festivals. Je pense évidemment à toute cette frange de festivalier(...)
10/07/2025, 12:23
Certains commentaires sont à côté de leur pompes, la grande mode du metalcore c'était il y a quoi ? 20 ans ? la bizarrerie c'est que pas mal de ces gens sont passés au black-metal pour une raison que j'ignore ce qui donne toute cette scene en -post(...)
10/07/2025, 12:04