Le week-end de la Vierge de Fer

Airbourne, Iron Maiden, Airforce, Steve Harris' British Lion

Le Trabendo, Paris (France), La Defense Arena, Paris (France)

du 25/06/2022 au 26/06/2022

Reporté d'année en année depuis 2020 la tournée Legacy Of The Beast d'IRON MAIDEN, censée faire office de best-of, s'est trouvée bouleversée par le COVID et la suspension des activités artistiques. Entre temps, IRON MAIDEN a sorti un album, les anglais ont donc opté pour le "en même temps", c'est à dire proposer la setlist du Legacy Of Beast en remplaçant certains titres par trois du dernier album, Senjutsu (2021). Mais ce n'est pas tout car Steve Harris et son BRITISH LION se produit au Trabendo la veille, de quoi se faire un week-end d'aficionados et de fan du groupe anglais, bien évidemment je ne suis pas le seul à avoir cette idée....

Samedi 25 juin : BRITISH LION + AIRFORCE [Paris - Le Trabendo]

AIRFORCE, le groupe avec Doug Sampson, l'un des premiers batteurs d'IRON MAIDEN se produisait à Fismes le vendredi 24 juin, cela aurait pu être encore mieux, mais raisonnable il faut être et le week-end consacré à la Vierge de Fer débutera donc ce samedi 25 juin au Trabendo de Paris où les Anglais ouvrent pour BRITISH LION. J'aime beaucoup la configuration du Trabendo, la scène en contre-bas permet de voir ce qu'il s'y passe où que l'on soit dans la salle. J'avais le souvenir du chanteur d'AIRFORCE, notamment, très talentueux, il s'inscrit dans la pure tradition de la NWOBHM et JUDAS PRIEST en tête. Flávio Lino, leur chanteur Portugais arrivé en 2019, est né en 1984, il n'a donc pas connu toute cette vague du début des '80s mais ce n'est pas grave cela n'empêche pas le bonhomme de sacrément bien faire le job. Les thématiques abordées dans les paroles sont la camaraderie, les héros, la guerre, bref rien d'original mais comme dit plus haut, ça fait le job !
En tant qu'entrée en matière AIRFORCE envoie un Heavy Metal très ciblé, contenant quelques balbutiements dans la rythmique menée par Doug Sampson (batterie) et Tony Hatton (basse) mais Flávio Lino n'en a cure et joue avec le public pour attirer son attention sur autre chose et cela fonctionne plutôt bien. Il est inutile de préciser que s'il n'y avait pas Doug Sampson derrière les fûts, il y a fort à parier que ce groupe ne tournerait pas vraiment tant la musique qu'ils proposent est calibrée et déjà largement entendue, mais bon, alors que les monstres du style raccrochent les gants ou s'en éloignent, AIRFORCE a une carte à jouer pour les nostalgiques et les adorateurs du Heavy Metal old-school, ainsi "Band Of Brothers", "Heroes" ou "Sniper" donnent un bon aperçu de ce qu'est ce groupe, la continuité et l'esprit d'une époque révolue et qui fait sacrément plaisir en live. Le groupe aura enfin pu défendre son deuxième album, Strike Hard, paru en 2020, en pleine pandémie.

Setlist AIRFORCE : Fight I Life Turns To Dust I Heroes I Band Of Brothers I Finest Hour I Sniper

Une rapide pause et la tête d'affiche de cette soirée déboule sur scène. BRITISH LION, c'est le groupe que Steve Harris utilise pour faire des petites scènes, revivre ce Rock qu'il a connu il y a quelques années (les mauvaises langues diront sous l'ère de Blaze Bayley...) et prendre du plaisir sans les inconvénients de la grosse machine qu'est IRON MAIDEN. La formation du groupe date déjà de 2012, dix ans que les anglais propose un Hard Rock so british, à savoir bien burné mais avec une tendance mélodique bien appuyée également. Le line-up n'a pas bougé en dix ans et si vous pensiez que BRITISH LION n'était que le joujou de Steve Harris, la prestation de ce soir montre qu'il n'en est rien ! La complicité entre les membres du groupe est indéniable, comme au sein de son groupe principal, Steve Harris tape la discute avec Simon Dawson (batterie, ex-DEARLY BEHEADED, ex-DEVILMENT), Grahame Leslie (guitare), David Hawkins (guitare, ex-INNER SANCTUM) et le chanteur Richard Taylor qui semble très impliqué dans la composition et notamment "Father Lucifer". Deux albums au crédit de BRITISH LION et notamment le petit dernier, The Burning, bien plus réussi que le premier album éponyme. Plus consistant, l'album passe bien le test de la scène également, le show est puissant, Steve Harris ne lâche rien, chante les paroles (sans micro, ouf !), lève les bras à chaque fin de titre, vient tenir la scène devant les fans mais sait aussi laisser la place aux autres membres. Pas de présentations trop longuettes sur Steve Harris, la basse est mise en avant, à coup de cavalcades de suite identifiables comme étant la patte de l'anglais, mais comme pour IRON MAIDEN, pas plus, pas moins ! Il est évident que le statut du bassiste du groupe attire les foules et si le Trabendo est bien rempli (90% peut-être...) alors que se déroule le Hellfest au même moment, c'est bien pour voir le bassiste dans une autre configuration. "This Is My God", "Spit Fire" ou "Last Chance" sont autant de titres qui rentrent facilement dans le crâne. La prestation est carrée, intense et si Richard Taylor montre quelques signes de faiblesse au cœur de la prestation dans les lignes vocales les plus hautes, il retrouve toute son énergie sur une fin de set qui place BRITISH LION comme une alternative plus qu'intéressante, largement mieux que la petite attraction mignonette qui lui était promise, DEEP PURPLE ou THIN LIZZY sont deux influences qui viennent en tête et voilà un groupe qu'il est intéressant de voir en live. A revoir avec grand plaisir !

Après le concert, les vigiles nous poussent vers la sortie, une autre soirée d'un autre genre semble se dessiner à l'intérieur du Trabendo. On essaiera bien d'aller voir Steve Harris à l'arrière de la salle mais le COVID aura raison de la bonhommie du bassiste, pas de risques à serrer des mains dans le froid de Paris, il y a une tournée à terminer et on voit suffisamment d'événements annulés pour cette raison, surtout que IRON MAIDEN est au menu du lendemain soir à la Defense Arena !


Dimanche 26 juin : IRON MAIDEN + AIRBOURNE + LORD OF THE LOST [Paris - La Défense Arena]

Lorsque l'on va en concert, il faut connaitre le running order... et je ne le connaissais pas, arrivant sur place à 17h30 pensant que c'était l'ouverture des portes... j'en ai loupé LORD OF THE LOST ! Bon, je ne vais pas me rouler par terre pour vous faire croire que j'en suis catastrophé, ce n'est pas le groupe que je voulais voir, désolé pour eux, et d'ailleurs, la Défense Arena semble bien vide lorsque l'on pénètre à l'intérieur, signe que le groupe n'a pas dû bénéficier d'une affluence des grands soirs. Je ne connaissais pas la Défense Arena, plus habitué de Bercy, c'est 40.000 personnes qui peuvent trouver place en son sein, et même si ce soir, la salle n'est pas comble, c'est tout de même très bien rempli, surtout lorsque l'on sait que METALLICA joue le même soir au Hellfest, la concurrence est rude mais ceux qui avaient acheté leur billet en 2019 ou 2020 ont massivement répondu présent.

Pour entrer dans la salle c'est très facile, très bien indiqué, pas de bousculade, l'option parvis permet à beaucoup de fans de rester dehors à boire quelques coups et profiter du merchandising, les autres trouvent place pour AIRBOURNE qui va donner un show dynamique, à l'image de ce que Jus de cadavre a pu vous compter dans son report du Hellfest 1. Les Australiens continuent leur petit bonhomme de chemin et s'appuient sur une prestation énergique, intense, très Rock'n'roll, il est évident que le AC/DC des années 80 est clairement visé et le groupe ne s'en cache pas (sinon s'amuseraient-ils à diffuser le Flick Off The Switch d'AC/DC avant de monter sur scène ?), le résultat est plus que probant, notamment sur scène. Si le groupe s'était fait remarquer par quelques cascades pas toujours très maitrisées, ce soir, ce sera un solo de Joel O'Keeffe en mode stage-diving sur le début du concert avant que celui-ci ne se contente de l'avant-scène pour seul terrain de jeu, se permettant toutefois de la balayer de long en large. Le groupe entre sur scène sur le thème de Terminator 2 et de suite un "Ready To Rock" vient mettre les choses au clair. D'ailleurs, le public ne s'y trompe pas et beaucoup de voix chantant les paroles émanent du public, signe que les Australiens ont leurs followers dans la salle, ce qui donne une ambiance bien chaude à ce concert ponctué de petits solos et autres longs discours que l'on pourrait comprendre pour un groupe de tête d'affiche, mais là n'aurait-il pas fallu jouer un titre de plus ? C'est du détail, le résultat est un concert énergique, très brute et largement apprécié par un public qui est venu se masser pour assister au concert d'AIRBOURNE. La réputation des Australiens n'est pas le seul atout et si on peut regretter le mimétisme un peu trop prononcé avec leurs ainés Australiens (les pas d'Angus, les rythmes, la musique, tout en fait...), il faut reconnaitre que les gaillards font le show et le font très bien ce qui en fait un choix de premier ordre pour un groupe à voir sur scène ! C'est sur un "Runnin' Wild" issu du premier opus que le groupe nous quitte non sans avoir jammer à la façon d'un "Let There Be Rock" de qui vous savez au milieu du titre, le chanteur prenant un projecteur à la main pour invectiver un public aux anges à l’issue de cette prestation solide balayant l'ensemble de leur discographie, à savoir 5 albums.

Setlist AIRBOURNE : Ready To Rock I Back In The Game I Girls In Black I Burnout The Nitro I Boneshaker I Breakin' Outta Hell I Live It Up I Raise The Flag I Runnin' Wild

Si pour AIRBOURNE, nous avions droit à Flick Off The Switch en musique d'attente, avant IRON MAIDEN, c'est DIO, DEEP PURPLE, LED ZEPPELIN, une courte vidéo animée est diffusée très peu de temps après la fin du set des Australiens et au fur et à mesure le balai des roadies opère et le décor d'IRON MAIDEN se dévoile tranquillement. Le retour du côté de Janick Gers semble donné du fil à retordre à l'équipe technique, on en reparlera. Un décor aux couleurs de Senjutsu, le dernier album en date du groupe, est à présent devant nos yeux, quelques derniers tests de micro et du retour posant problème et le signal est donné non sans que le garde du corps de Steve Harris ne vienne vérifier que tout est en règle dans la fosse aux photographes... vous vous rappelez les inconvénients allant avec le nom d'IRON MAIDEN, une précision millimétrée et un cahier des charges aussi long que la liste des épouses d'Eddie Barclay, mais c'est ce qu'il faut pour que le show se déroule dans les meilleurs conditions surtout que ce soir il y a de la pyrotechnie, il n'y a donc pas de place pour l'approximation.
"Transylvania" est balancée dans la sono avant le traditionnel "Doctor Doctor" d'UFO, bientôt la liste des musiques avant un concert du groupe sera arrêtée dans sa totalité, au moins ça évite les titres de Metalcore (hi hi hi!). 

"Doctor Doctor" résonne dans la Défense Arena, repris en chœur par le public et voilà le groupe qui déboule sur un "Senjutsu" passant allègrement le test de la scène. Un titre mid-tempo en entrée, voilà qui permet d'entrer tranquillement dans ce concert. Et IRON MAIDEN va dérouler avec "Stratego" mais avant Steve Harris arrive en furie en fond de scène, hurlant sans cacher son agacement, le retour du côté de Janick Gers fait encore des siennes et lorsque l'on sait que le bassiste bouge énormément, arpentant la scène de long en large, on comprend facilement la colère du bonhomme qui retrouve toutefois très vite le sourire. En effet, le public ne tient pas compte de cela et accueille avec enthousiasme les nouveaux titres. Après "Stratego", Bruce Dickinson nous envoie sa première punchline : "vous avez utilisé les toilettes aujourd'hui ? Avez-vous lu ce qu'il y avait d'écrit sur les murs ?" et le chanteur se tourne vers Adrian Smith hilare et content de son introduction à "The Writing On The Wall". 

Le groupe va ensuite reprendre les titres et les décors issus de la tournée Legacy Of The Beast telle qu'elle aurait dû avoir lieu en 2020 en commençant par un "Revelations" qui, décidément, revient bien en grâce au sein du combo qui la ressort très régulièrement, de même que "Blood Brothers", imparable, toujours aussi jouissif, notamment avec son break central à vous filer les poils. Comme d'habitude, également, Bruce Dickinson introduit ce titre de Brave New World (2000) en ventant la camaraderie et l'esprit d'appartenance des fans de la Vierge de Fer, rien de bien nouveau si ce n'est le français du chanteur qui s'est encore amélioré. Un nouveau décor, aux couleurs des différents titres se succèdent et lorsqu'une ombre encapuchonnée arrive une croix à la main c'est bien pour introduire "Sign Of The Cross". Ce titre est également régulièrement joué sur scène et il est vrai que c'est un morceau exceptionnel, les amateurs de la première heure du groupe, disons avant 1988, sont en PLS dans la salle.

Les décors changent à chaque titre et l'ange déchu apparait en fond de scène, c'est "Flight Of Icarus" qui déboule. Le groupe accélère un peu le rythme mais on reste sur quelque chose d'assez mid-tempo quand même, de même avec "Fear Of The Dark" dont les paroles deviennent "La Défense in the dark". Ce classique est également repris à gorge déployée par le public, pas toujours en justesse, mes oreilles vont saigner pendant un moment à cause des voisins mais comme il est possible que ces derniers disent de même, je ne leur en tiendrais pas rigueur ! Bruce Dickinson se laisse prendre au jeu de laisser chanter le public sur certaines parties, en profitant pour respirer car, c'est indéniable, il fait très chaud ce soir. Le chanteur soufflait déjà après "Stratego", tel un sprinter à l'arrivée d'un 100m pour faire redescendre son rythme cardiaque, alors sur "Fear Of The Dark", l'homme se laisse bercer par le chant d'un public totalement conquis. 

IRON MAIDEN enchaine les classiques avec "Hallowed Be Thy Name" qui fait toujours son petit effet, on pourra trouver un peu kitsch la cage demi-ouverte derrière laquelle s'agenouille Bruce Dickinson pour chanter l'introduction de ce titre, pilier immuable des setlists des anglais depuis bien des années maintenant. En effet, les artifices et autres babioles servant à mettre en image les titres et avec lesquels jouent Bruce sont un peu too much, mais les flammes sur "Flight Of Icarus", le sabre sur "Stratego", sabre qui lui permet de se lancer dans une petite bataille avec la mascotte géante Eddie aux couleurs du dernier album, qui déboule sur scène pour l'occasion, les traditionnelles lunettes d'aviateur, les drapeaux, le masque sur "Fear Of The Dark" sont autant de gadget qui font partie d'un concert de la Bête désormais.
Le groupe termine avec "The Number Of The Beast" et l'incontournable "Iron Maiden", titre sur lequel, la mascotte gonflable plutôt réussie avec un pentagramme gravé sur le front, apparait en fond de scène. C'est le défilé des tubes mais c'est un peu le principe de Legacy Of The Beast même si des titres plus récents auraient mérité leur place ici.

Nicko McBrain s'avance en devant de scène, jetant une peau de caisse claire signée et des baguettes dans le public, les médiators volent également, le groupe se retire dans le noir le plus total alors que le public lance déjà les rappels. Bien entendu qu'il y a des rappels, IRON MAIDEN ne laisse jamais son public sur la fin comme ça...
Eddie "The Trooper" est en fond de scène et revoilà le groupe pour ce titre issu d'un Piece Of Mind (1983) décidément très bien représenté ce soir. Bruce Dickinson agite le drapeau Britannique, puis le drapeau Français, jusque-là tout va bien sauf le rythme, le groupe est resté en rythme de sénateur ce qui enlève toute pêche à ce titre extraordinaire. Mais pas le temps de tergiverser, "The Clansman" arrive de suite et ses "Freedom... Freedom" repris en chœur par le public qui a définitivement adopté ce titre de l'ère pas très populaire des anglais, celle avec Blaze Bayley au chant. Mais ce titre est une pépite et il serait préjudiciable de ne pas la ressortir. Enfin, "Run To The Hills" vient conclure cette salve de rappels, là aussi le rythme souffre un peu mais c'est moins flagrant que sur "The Trooper" sur laquelle on sentait un vrai décalage entre les instruments eux-mêmes et entre les instruments et le chant. Nicko McBrain revient de nouveau avec une peau dédicacée et des baguettes, de nouveau les médiators volent, les bracelets anti-transpiration de Steve Harris également, ce coup-ci c'est la fin... du moins c'est ce que l'on peut se dire mais le public en réclame encore, une bonne partie connaissant très certainement la setlist avant leur arrivée, ce qui n'est pas mon cas, préférant me laisser le bénéfice de l'effet de surprise.
Vous l'aurez compris, le discours de Churchill introduisant "Aces High" est balancé et là c'est la plongée vertigineuse, certes le décor est magnifique, voir l'avion arriver au-dessus de la fosse fait toujours son petit effet, mais quelle est donc cette vitesse imprimée à ce titre indémodable mais qui paraît bien inoffensif ce soir ? Bruce Dickinson appuie sur le détonateur de la TNT en fond de scène et un feu d'artifice à froid est lancé depuis le haut de la scène. Le titre se termine ainsi avec ce goût de vieillesse apparente pour ce groupe légendaire qui montre ses limites ce soir. Le son des guitares s'est révélé brouillon à de multiples reprises, les solos mal exécutés (Dave Murray sans déconner, ce n'est plus possible... il n'y a pas que son sourire qui est figé, ses limites en termes de solo aussi), ou carrément pas joués (Janick Gers t'étais où là pendant "Fear Of The Dark" ?), les parties de batterie sont simplifiées au maximum même si Nicko reste un fin cogneur, il a tout de même 70 ans et cela impose quelques limites à IRON MAIDEN. Mais vous savez quoi, je ne retiens pas cela car c'était peut-être la dernière fois que je voyais ce groupe unique et si demain, pour continuer de bien figurer ils ne devaient jouer que des titres mid-tempo, je suis preneur, de même pour les albums d'ailleurs ! Il y a IRON MAIDEN et les autres incontestablement et les mauvaises langues peuvent continuer de rigoler, une telle carrière avec une telle régularité, cela mérite mon respect éternel, chapeau Messieurs mais s'il vous plaît, si vous continuez, contentez-vous de ce que vous pouvez encore jouer, il y a un public pour ces titres, et j'en fais partie !  

Setlist IRON MAIDEN : Senjutsu I Stratego I The Writing On The Wall I Revelations I Blood Brothers I Sign Of The Cross I Flight Of Icarus I Fear Of The Dark I Hallowed Be Thy Name I The Number Of The Beast I Iron Maiden / (encore) The Trooper I The Clansman I Run To The Hills / (encore 2) Aces High

Ce week-end s'achève donc avec ce goût un peu amer en bouche, de même que le sel de la transpiration (la mienne et celle de tous mes voisin(e)s qui ruisselle sur moi) mais avec la joie d'avoir enfin pu voir ce groupe sur cette tournée car si on note le manque de rythme, on notera aussi un retour en voix de Bruce Dickinson qui fait bien plaisir, parce que l'ère Book Of Souls m'avait franchement fait peur.



par Simony le 03/07/2022 à 12:00
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Commentaires (1) | Ajouter un commentaire


Buck Dancer
@80.215.131.41
04/07/2022, 17:20:42

"J'aime beaucoup la configuration du Trabendo, la scène en contre-bas permet de voir ce qu'il s'y passe où que l'on soit dans la salle" 


Je pense tout le contraire, où que l'on soit dans la salle on voit rien du tout je trouve. La scène est beaucoup trop basse. L'un des pires salle de Paris, pour moi. 

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