Les Espagnols avaient disparus après leur premier album, Viral Supremacy, publié en 2016 chez Rock-CD Records, les revoici avec un nouvel EP, Prey, en autoproduction, pour 4 titres de Brutal Deathcore. Les amateurs de LORNE SHORE, CARNIFEX, DESPISED ICON ou THY ART IS MURDER reconnaitront ce style où la basse d'Alex et la batterie d'Isaias sonnent aussi naturel que les seins de Pamela Anderson. Le style demande cela, donc trigger à fond sur la caisse, guitares très nerveuses ("Stem Of A Forgotten Race"), voix caverneuses entrecoupées de moments plus criards. Toutefois, WASTING THE GENESIS gardent tout de même un esprit Brutal Death Metal assez bien ancré dans leur style, en témoigne ce "Breeding Bacterium" à la fin un peu plus organique et plus Brutal Death Metal.
Le groupe a recours a des samples, des effets qui donnent une impression d'Indus', notamment par ce son rythmique de la basse et la batterie ("Genesis", "Stem Of A Forgotten Race") renforcée par cet artwork signée Erik Kirchner (HUMANITY'S LAST BREATH). Rien de bien exceptionnel avec ce 4 titres, mais le groupe montre là une capacité à revenir dans le jeu avec efficacité, un groupe que l'on aurait bien vu chez Unique Leader Records par exemple. En effet, le quintet proposent de vrais riffs plus que des parties rythmiques, et c'est une différence essentielle avec tous les groupes de Deathcore sans âme que l'on voit pousser comme des champignons, aidés en cela par les extraordinaires prouesse technologiques d'enregistrement qui permet de tout éditer et de tout corriger.
Pour ceux qui connaissaient déjà ce groupe, WASTING THE GENESIS a énormément travaillé la production et notamment ces guitares qui ont gagné en profondeur de même que la batterie est devenue plus mécanique encore, enlevant toute part d'humanité dans cet instrument. Mais le groupe a également placé la barre un peu plus haute en matière de brutalité, notamment avec des alternances plus maitrisées entre les parties blastées et les autres plus frontales. Un retour significatif sur une scène bien engorgée mais sur laquelle ces espagnols ont une identité propre à vous dévoiler.
Tracklist :
Non bien sûr je plaisantais, M'sieur Heaulme. Un artiste qui se fait enfler a mille fois raison d'en parler ! Et je sais malheureusement de quoi je parle.Respect pour Kickback. Content que tu les pu voir ce docu.
19/04/2024, 18:08
@Tourista :- "On s'en cogne"Bah non...- Tu t'es achement bien rattrapé avec ce docu qui était totalement passé à côté de mes radars.Exceptionnel.C'est pas C8 qui passerait ça bordel...
19/04/2024, 15:54
Au lieu d'aller baiser des gamines et des ladyboys à Bangkok, Stephan aurait dû apprendre à lire les contrats qu'il signe.
19/04/2024, 15:20
On s'en cogne. Non j'en profite juste pour dire à ceux qui ne l'auraient pas encor(...)
19/04/2024, 07:52
Au delà du commerce qui brûle, ce qui est ÉVIDEMMENT regrettable pour l'entrepreneur et la clientèle, il est difficile de ne pas voir le côté comique de l'événement... Au pays des clochers qui ont servi si souvent de barbecues.  (...)
15/04/2024, 18:21
Oh ça va on rigole ! Pour une musique qui se dit en désaccord avec le concept de religion, je trouve que l'on sacralise et idolâtre un peu trop de choses dans cette scène.C'est dommage c'est sur mais c'est que du matériel, ça va !
15/04/2024, 16:14
je plussoie ! cet album est effectivement fort fort bon... mention spéciale pour Howl of Gleaming Swords. Merci pour la découverte !
15/04/2024, 15:01
Oh purée !!! Merde !Moi qui ai eu la chance de pouvoir y trainer une demi journée entière (il les fallait) a la recherche de perles d'époque, émerveillé par ce magasin-musée, c'est bien fâcheux cette news.U(...)
15/04/2024, 13:47
Y a des gens ici qui n'ont aucun sens de l'Histoire et un sens de l'humour franchement bas-de-plafond.
14/04/2024, 23:29