Hate + Noctem + Atroxentis
Hate , Noctem, Atroxentis
Secret Place, St Jean De Védas (France)
le 06/12/2016
Début de mois de décembre… jour de semaine… fourrage de dindes avant les fêtes… dépression hivernale... pas évident de rameuter foule pour cette date dédiée au Black-Death et aux crucifix inversés. Une affiche alléchante , mais seuls quelques irréductibles ont pris la peine de venir participer à la petite fiesta organisée par la TAF (l’association « Tout à Fond ») dans leur humble, mais ô combien sympathique et accueillante demeure, la Secret Place. Un petit récapitulatif en images s'imposait.
Le premier groupe de la soirée, Atroxentis, de Belgique, a la lourde tâche de chauffer un parterre plus que clairsemé. Peu importe, le combo a la hargne et leur death-black technique touche dans le mille. Attitude "in your face" et prestation sans fioritures sont au rendez-vous. Une mise en bouche de qualité.
Après une courte pause, les espagnols de Noctem débarquent sans crier gare. Ambiance black-metal à la Marduk, pour une prestation visuelle et charismatique. Aucun temps mort ! Les compositions sont plutôt variées et piochent dans le meilleur du black en incluant des passages death-thrash un tantinet old-school et quelques relents "symphoniques" bien sentis. Le set est des plus convaincants. Le groupe sort vainqueur de la soirée. Mention spéciale au vocaliste qui, avouons-le, n'hésite pas à "mouiller la chemise". Une très bonne surprise et un groupe qui prend toute sa dimension sur scène.
Pour terminer cette joyeuse fête: Hate. Les polonais, souvent considérés comme un ersatz de leurs compatriotes de Behemoth ou de Vader (à tort ou à raison?), ne sont pas en terre inconnue. Leur dernière visite à la Secret Place remonte à 2011, alors qu'ils étaient accompagnés par Vesania. Déjà à l'époque, lors d'une tournée européenne "compliquée" prête à tourner en pugilat, le combo donnait l'impression d'une formation en demi-teinte. Les quelques années et la tragique disparition de leur bassiste n'ont, semble t'il, pas redonné la niaque au groupe. Bien entendu, Hate est loin d'être ridicule sur scène mais l'on semble assister à une prestation "figée", sans grand enthousiasme (principalement de la part d'un guitariste - chanteur "taciturne").
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